Ville Fantôme

Ville Fantôme

2639 Miles Day9&10 « Back Home »

Day n°9 Las Vegas – Bakersfield « Ghost town »

On quitte Vegas sans aucun regret et on continue le chemin retour via la freeway 15. Non loin de là, le long de la 66 au niveau de  Newberry Springs, Something is Calling you….C’est le fameux Bagdad Café, qui vous rappellera le film ou la chanson ou les deux…au choix.

On trace et juste avant Barstow nous prend comme une irrésistible envie de voir une ville fantôme, Calico. C’est déjà l’heure du lunch qui sonne, il faut à nouveau, toujours et encore payer une entrée, marre d’être pris pour des ricains….on file manger à Barstow.  Accueil tout sourire, service aimable et efficace, et on ressort de là une recette sous le bras, un plat ultra frais pour les jours de forte chaleur comme aujourd’hui.

Bakersfield (Tu le tiens enfin Daddy? Le champ du boulanger… toi qui nous a vendu du Baskerville toute la semaine!), bourgade agréable, chef-lieu du comté de Kern, ville pour nous de passage au prix d’hôtel défiant tous les records, 50$ pour 4, piscine et petit déjeuner compris! On finit la journée sur une soirée pizza de notre composition…bien méritée.

Allez, juste pour le plaisir on se refait la boucle… 2639Miles…avant de rentrer au bercail!

Day n°10 Bakersfield – San Francisco « La vache! »

Je prends les rênes pour cette dernière ligne droite, les miles défilent sur la freeway 5, on y va au galop, l’engin doit être ramené à l’heure à l’écurie. Plus on avance plus on voit le ciel qui s’assombrit, on quitte la chaleur du Sud pour bientôt tomber dans la grisaille de Frisco frisquet.

Le choc sur la route, un élevage bovin intensif au niveau de Coalinga, des vaches par milliers avec pas un brin d’herbe verte sur des « acres » de terre alors que pendant une semaine on a vu leurs copines se pavaner grassement sur des hectares de verdure, libres de gambader. Donc maintenant non seulement en magasin, on va faire en sorte de vérifier que sur les étiquettes il soit indiqué « No gmo », « No antibiotics » ET « Not from Coalinga », na!

On descend du canasson, repus des miles, remplis de souvenirs extraordinaires, des images plein les yeux, on raccroche les Stetson et on part vers l’horizon, dos au soleil, avec dans les oreilles une certaine musique d’Ennio Morricone.

Il était une fois…

 

PS:

Merci JC pour ce montage souvenir et Merci Daddy de m’avoir élevée au western 😉

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