Relation Père et fille

Relation Père et fille

Un lien à tisser

Comme j’ai pu écrire Etre Mère, il me paraissait évident de parler des pères. Etrangement l’idée de ce post est née il y a plusieurs mois, 9 exactement, comme pour un accouchement il arrive à point aujourd’hui, petit clin d’œil de la vie, parce que cette semaine mon cher père c’est ton anniversaire, ta fête aussi et la mienne aussi ;), c’est donc  NOTRE semaine…alors comme un cadeau je te dis ceci…

Je ne sais combien de fois j’ai recommencé ces lignes avant de trouver la juste façon d’aborder la chose. Je sais que c’est un sujet clé, qu’en ce qui me concerne et comme pour beaucoup d’autres filles, ce lien père-fille a beaucoup joué, sur ma façon de me construire, sur la femme en devenir.

Je constate que cette relation est un long voyage fait souvent de demi-mots, de distance, de douceur, de pudeur mais aussi parfois de rage, de douleur, de grande souffrance intérieure, d’incompréhension et de silence de plomb.

Il est celui après qui on court jour après jour, celui qu’on appelle papa avec amour et qu’on crève qu’il nous serre dans ses bras.

Il est le chêne, symbole de l’enracinement et de l’ouverture à toutes les dimensions. Arbre séculaire, il est le point d’ancrage, le pilier, le re-père, celui dont on espère que de nous il soit fier. Il représente la force et la douceur, héros de notre coeur. On pousse à l’abri de ses branches, où l’on cherche sécurité et tendresse auprès de ce monstre de robustesse mais ce n’est pas si facile de conquérir une telle forteresse.

Autoritaire le père, on se frotte à son écorce voir si on s’y pique et dans cette rigueur qui fait parfois naitre en nous des peurs, il nous hisse à sa façon vers le ciel, nous aide à déployer nos ailes pour pouvoir un jour s’envoler…bien armée. Dans sa façon d’agir, il nous transmet des valeurs fondamentales, celles qui nous font grandir, devenir un être avec des bases capitales : force, droiture, respect, dur labeur et l’humour toujours…mon petit papa à moi, c’est ta signature, ta façon de t’exprimer, Toi qui as fait du rire un langage, une zone de partage.

Et comme dirait quelqu’un que je connais bien « Tu es ma crainte et mon complice. J’ai tant aimé sentir tes grandes mains rêches de travail glisser sur mon visage et cette odeur d’essence de bois qui m’emplit de bien être chaque fois. J’ai arrêté si souvent mon souffle en passant devant ta porte au bout du couloir lorsque je rentrais de mes sorties un peu trop tard, toi qui veillais l’oeil ouvert dans le noir pour m’annoncer au petit matin que j’avais eu 12 min de retard… »

Souvent il nous garde à distance, non pas par méfiance mais c’est je crois ce que leur dicte du fond de leur conscience…la bienséance. Ce qui nous apparait alors comme de la froideur, n’est peut être rien d’autre au fond que des tonnes de pudeur.

On cherche à capter son attention lui qui ne regarde souvent que loin à l’horizon, soucieux de nos demains, il veille au grain. Elément satellitaire le père? Lui qui va et vient, part tôt et rentre tard, absorbé par sa grande mission, prendre soin de toutes les âmes de la maison, animé par sa grande responsabilité que rien ne vienne à manquer.

Pourtant tu manques souvent papa, pris dans les exigences planétaires, préoccupé à faire, tu deviens celui qu’on espère, alors en attendant on se love dans tes pulls, on s’enivre de ton parfum comme enfermée dans une bulle, on cherche ta présence sans fin quelque soit la façon on trouve toujours un moyen, une photo, un mot…parfois trois fois rien.

Tu n’es pas souvent le confident, celui à qui on vient dire ce que l’on ressent, parce que dans le manque de proximité souvent on perd les mots pour tout t’avouer. T’es le poseur de limites, celui qui attend à minuit derrière la porte et qui s’agite. Celui qui nous fait la tête au carré, avec ses problèmes de maths et les mètres cubes à calculer. C’est sans doute pour ça que j’ai fait littéraire, au moins j’avais la paix avec Baudelaire 😉

On projette sur le père un idéal, on le met sur un joli piédestal, le plus fort c’est mon père, une chanson qui en dit déjà long. Alors que j’ai passé mon enfance à vouloir me plier à tout ce qui me semblait être tes attentes et tes exigences, je me suis fourvoyée sur le chemin que j’avais emprunté, dans cette façon que je cherchais par toi de me faire aimer. Forteresse à conquérir, j’ai cherché dans ma façon d’agir à atteindre celui qui me semblait si lointain, jusqu’au jour où sur mon épaule il posa sa grande main, instant photographique, évènement magique.

Seulement il en faut du temps pour comprendre que l’amour ça ne passe pas par les mots toujours, et que même si on ne le voit pas dans les gestes, on peut lire dans le regard que l ‘essentiel n’est pas en reste.

Mais sous cette carapace de bois, y a des siècles de patriarcat, qui disait fais pas ci fais pas ça, une attitude dictée qui commence doucement à fissurer pour laisser passer la lumière de l’amour inconditionnel des pères. Parce que les filles n’ont pas toujours été bien considérées, parce qu’il y a des barrières difficiles à faire tomber, dictées par la religion, dictées par je ne sais quelles autres raisons.

A chacun sa façon d’exprimer sa tendresse, manière parfois empreinte de maladresse, argent à profusion, papa qui ne sait pas dire non, une étrange façon d’habiter nos vies parce que c’est sans doute plus facile que de plonger dans l’intimité des mots, j’avoue on vous en demande parfois peut être un peu trop.

Et j’ai bien l’impression que quelque soit les générations, ce qui aura été dans l’enfance, marqué souvent par une certaine distance pour ne pas dire parfois indifférence, laissera une empreinte dans nos vies de femmes et marquera fortement notre chemin de construction.

D’où mon désir d’aller chercher des regards croisés de femmes, qui chacune à travers leur âge et la petite fille qu’elles ont été, portent sur cette relation qui a définitivement compté.

Finalement tous les mots qui m’auront manqués dans l’enfance, j’en ai fait ma force, j’ai trouvé très tôt dans l’écriture de quoi panser mes blessures et c’est grâce à cela aujourd’hui que finalement je m’épanouis. A 43 ans de là ce que je sais c’est que je peux compter sur toi, sur ta présence dans chaque moment fort de mon existence, que les mots d’amour ça ne fait pas tout et que même si tu ne nous as jamais inondé de bisous ce qui importe c’est ce qui émane du cœur un point c’est tout.

♥♥♥♥

Au Nom du Père

« Si papa si…papa si tu voyais ma vie »

Si papa si…

Si tu avais mis de la tendresse dans ma vie, je n’aurais pas eu toute cette colère quand j’ai grandi

Si tu ne m’avais pas offert toute cette indifférence, je n’aurais pas eu besoin d’être tant rassurée et sécurisée quand du nid je me suis envolée

Si j’avais pu garder toute mon innocence, je n’aurais pas souffert de cette grande culpabilité de vous voir, maman et toi, séparés après autant d’années

Moi qui avais si peur d’être abandonnée à l’heure où je me suis mariée, tel un animal à apprivoiser j’ai appris à faire confiance et je suis émue de cette chance.

J’avais fini par idéaliser l’Amour, j’y avais mis plein d’espoir autour, j’avais le besoin impérieux d’aimer comme celui d’être aimer, de vivre quelque chose d’harmonieux

Tu sais papa, j’avais si besoin que tu sois là dans les moments forts de mon existence, c’est la petite fille qui te le dit et la femme devant toi qui s’avance

Tu sais papa, je n’ai jamais su comment tu m’aimais même dans les plus simples gestes de la vie, un regard de complicité, un sourire juste esquissé, je n’en demandais pas plus, un signe anodin tout au plus et j’ai été si bouleversé qu’un homme, mon mari,  puisse m’accepter comme je suis.

Mais tu sais papa, de tous ces manques là, j’en ai fait ma force, comme l’arbre nourrit son écorce, j’ai avancé souvent dans le doute mais tout au long de ma route, les autres m’ont renvoyée les qualités que je n’avais pas soupçonnées.

Je t’emmène partout mon papinou grâce à cette photo tendresse où je suis sur tes genoux, ainsi tu es toujours avec moi à chacun de mes pas

Pourtant J’ai tant voulu de ton joug me libérer, que tu m’as donnée très tôt soif de liberté, j’ai eu très vite des ailes pour m’assumer, alors de ma vie j’ai pu rapidement décider

juste une seule fois, J’ai trouvé la paix avec toi mon petit papa quand suite à ton avc, alors que tu ne pouvais désormais plus parler…tu m’as laissée enfin te toucher

Je sais pour toi les filles, ce ne sont que des âmes de pacotilles, elles ne méritent qu’indifférence, c’est pas aussi valeureux qu’un garçon quand on y pense

T’as mis tellement d’ironie à humilier ce que je suis, mais grâce à toi, je sais aujourd’hui exactement ce que je ne veux pas et tu m’as appris à savoir écouter dans le respect, là où toi tu étais dans le rejet.

Suis si touchée papa, quand je vois un homme prendre son enfant dans ses bras, je me dis qu’il lui fait le plus beau des cadeaux, parce qu’il lui offre de l’amour juste comme il faut, qu’elle avancera sereine parce qu’elle sait qu’elle a un père qui l’aime.

C’est beau un homme qui laisse tomber l’armure, qui regarde au-delà de ses blessures et qui donne de la tendresse (à celle qu’il aime) juste comme une promesse

On a tous nos parts d’ombre et de lumière, c’est comme une danse entre nous et l’univers, la recherche permanente d’équilibre, trouver la juste note qui vibre

Tu m’as transmise ton goût pour la nature, c’est là où j’erre pour me rapprocher de la terre et de ses créatures.

J’ai mis du temps papa, à faire la paix avec toi, je me suis construite si lentement, pour lâcher les armes il m’a fallu longtemps. Et chaque jour qui vient, je continue mon chemin et je tisse un lien avec mes sœurs et mes frangins, où se mêlent nos différences, nos espoirs et nos douleurs d’enfance.

Et si tu m’entends là haut, je veux te dire que mon amour ici bas s’envole chaque jour vers tes bras et que c’est grâce en partie à toi que je suis juste moi.

♥♥♥♥

« Père entre douceur et violence…L’ambivalence »

Au contact de mon père, dés mon plus jeune age, j’ai découvert la douceur et la violence… Il y avait les deux, même si à mes yeux, la violence au sein notre relation était bien plus présente. Pendant longtemps, j’ai pensé intérieurement en silence que notre famille était poursuivie par la malchance… Oui, notre vie ne ressemblait pas du tout à celle de mes camarades… Je me suis souvent sentie perdue face au comportement de mon père à notre égard. J’étais également très tourmentée par notre condition de vie difficile et peu ordinaire… Lorsque j’ai commencé à écrire ces mots, c’est une colère froide qui a montré le bout de son nez. Je ne soupçonnais plus son existence car je pensais l’avoir complètement libérée… Il m’a fallu quelques semaines pour l’accueillir sans la juger, ni la rejeter… Je réalise à présent qu’une grande souffrance intérieure, non exprimée m’a accompagnée tout au long de mon enfance et de mon adolescence. Je me demande même comment j’ai pu tenir bon pendant toutes ces années. Énoncer tous les détails de ce que j’ai vécu, ne changerait rien… Le comportement de mon père était à l’opposé de ce que j’attendais de lui. Pourtant au fil du temps, j’ai appris à changer de regard sur notre relation. Je sais à présent, qu’elle m’a amenée à développer une grande sensibilité qui me permet d’aborder la vie avec une conscience bien plus élargie. J’aurai bien plus à dire à ce sujet mais je souhaite juste me concentrer sur l’essentiel qui suit. Nous ne nous voyons plus depuis de longues années. Ces quelques mots sont l’occasion de partager l’expérience qui a transformé mon regard sur la vie à tout jamais :

Un jour, lors d’une séance de sophro-analyse, en état modifié de conscience, la personne qui m’accompagnait m’a suggérée de visualiser un endroit où j’allais à la rencontre de mon père. Nous étions sur un joli chemin fleuri et nous marchions l’un vers l’autre. A notre rencontre, nous nous sommes instantanément serrés dans les bras. J’ai aussitôt ressenti que nos deux cœurs s’ouvraient l’un vers l’autre. Nous communiquions de cœur à cœur. Je le sentais physiquement dans mon corps. La chaleur et la vibration de nos cœurs nous inondaient au plus profond de nos cellules. Je ne pouvais plus penser avec ma tête. J’en étais complètement coupée. Je fus complètement surprise et étonnée car je ne m’attendais pas du tout à ressentir cela. J’ai su à ce moment bien précis que ma relation avec mon père avait toujours été juste. Ce fut un moment inoubliable ! Car il ne m’a pas aimée comme je l’aurais souhaité, bien au contraire, mais il m’a permis au travers de cette expérience, de ressentir physiquement au plus profond de mon cœur ce qu’est la vibration de l’Amour. C’est un ressenti  extraordinaire qu’il est difficile de décrire avec des mots. Ce fut une vraie révélation pour moi car j’ai réalisé qu’au sein de chaque difficulté que la vie nous présente se cache un véritable trésor qu’il nous appartient d’aller cueillir. J’ai mis 40 ans pour trouver cette pépite là. Depuis ma blessure continue de guérir au rythme du temps qui passe. Je constate en même temps que le chemin est souvent à refaire, pour en connaître les moindres méandres sans doute jusqu’à la fin de ma vie… A chaque fois lorsque je suis prête la vie m’offre une nouvelle clé pour me libérer… Comme l’occasion d’écrire ces mots pour ouvrir une nouvelle porte ! Je remercie mon père, comme je remercie la vie car chaque enseignement est un cadeau précieux ! Depuis ma naissance, son rôle est de m’apprendre à Aimer, oui aimer sans condition tout ce que la vie me propose ! Je peux dire aujourd’hui que je l’aime pour ce qu’il est tout simplement et au delà des apparences il est un père parfait pour moi. Merci à toi Maud de m’avoir demandée si je voulais témoigner, merci infiniment de me permettre d’aller rencontrer ma liberté d’être au travers de l’écriture aussi….

V.P

♥♥♥♥

« Se construire en opposition, un pied de nez à une tentative de démolition »

La relation entre un père et sa fille participe au bon développement moteur et cérébrale de la personne tout autant que la relation mère/fille.

Toute relation quelle qu’elle soit, doit être basée sur le respect et la confiance. La famille, en plus, apporte une notion de limite et de règles de vie. Ce qui permet à l’enfant de faire ses propres choix et ses expériences. L’environnement familial est un facteur primordial dans la mise en place de l’intelligence chez l’enfant, il l’aide à structurer son cerveau et solidifier ses apprentissages.

C’est toute la réflexion de mes études et de mes lectures, j’ai cherché à comprendre l’intelligence, l’intelligence cognitive, c’est-à-dire la pensée, le raisonnement et j’ai voulu montrer que l’intelligence cognitive était liée à l’intelligence émotionnelle. Sans doute parce que j’ai entendu dire par mon père une bonne partie de ma jeunesse que j’étais bête et que les autres étaient plus intelligents. Je voulais savoir pourquoi ?

Grâce à mes expériences au CNRS j’ai découvert que l’intelligence était une capacité basée sur des apprentissages et non une capacité innée. On nait avec un potentiel énorme et on devient « bête » si l’environnement est mauvais. (Stress, violences, traumatismes…).

Voilà une petite introduction qui peut expliquer bien des choses. La belle histoire se termine là, car les fantômes du passé, finissent, toujours pas vous retrouver. C’est mon histoire, une histoire banale en somme qui arrive très souvent dans beaucoup de familles, qui aurait put être différente mais qui grâce à Dieu finit bien.

J’ai été blessée en profondeur par des gestes, par des mots et par de l’indifférence pendant que mon corps essayait de grandir. Mon père n’a jamais su être un père. Aucune tendresse, aucun mot doux, aucune patience et aucune pédagogie et ma mère était trop occupée à se protéger elle-même de cette même attitude pour voir le mal qui me rongeait.

C’est les livres qui m’ont aidée à supporter, ils m’ont permis de m’évader et m’ont permis d’aller loin dans mes études. Mais même si on répare son corps, son âme reste blessée.

Le père est là pour rassurer son enfant, pour l’encourager dans ses apprentissages et lui expliquer les choses de la vie. C’est tout aussi important que de le faire manger équilibré et de l’habiller correctement. En plus le père véhicule l’image masculine, ce que l’on appelle en psycho le phallus. Une petite fille dans le regard de son père va se voir en femme et apprendre à être, un être désirable. Les prémisses de la sexualité se font par le regard du père c’est pourquoi Freud dit qu’une femme cherche dans son mari ou compagnon l’image de son père. Et cela se confirme.

Moi j’ai eu la chance de rencontrer quelqu’un de très différent de mon père et c’est ce qui a fait la différence finalement, car d’autres femmes n’ont pas ce destin. Ce quelqu’un m’a appris à aimer et à m’ouvrir aux autres. J’ai eu deux enfants à qui j’ai pu donner énormément d’amour et en recevoir autant en retour. L’amour est la clé de la vie et sans lui on s’éteint. C’est pourquoi je suis quelqu’un qui vit dans le partage et dans l’écoute. La colère altère le corps. Elle est mauvaise. Je crois en Dieu et c’est ce qui m’aide aussi.

Pour conclure, je dirai que je reste quelqu’un de fragile et de vulnérable. J’ai longtemps pris des médicaments et vu des psychologues pour calmer mes angoisses et aujourd’hui j’évite de revenir en arrière. Mon métier, d’aider les enfants en difficulté vient de là, je veux leur transmettre comme message qu’il faut croire en soi et continuer à avancer malgré les échecs. J’envisage de devenir enseignante car je me suis rendue compte que j’aimais partager mes connaissances et travailler avec les enfants.

Comme une belle revanche sur le passé, je peux remercier mon père finalement de m’avoir poussée sur ce chemin en toute indifférence car en prenant le contre pied de toutes ces années difficiles à digérer j’ai fini par me révéler. Oui c’est vrai que grâce à mon père, j’ai appris à communiquer sur ce qui ne va pas et à réfléchir avant d’agir. Oui c’est vrai je me suis relevée de cette indifférence et j’ai essayé de ne pas reproduire ce qu’il avait fait. Quelque part il m’a montrée le pire dans les relations humaines et pour ça je peux le remercier. Aujourd’hui ma relation avec mon père n’est pas vraiment pacifiée. Une partie de moi a pardonné une autre non.

A.L.B

♥♥♥♥

J’imagine qu’il existe autant de relations père-fille que de pères et de filles différents. Mais est il si facile de voir au delà de nos souffrances et de nos manques ce que cette relation nous aura apportées, ce en quoi elle a contribué à faire la femme merveilleuse que nous sommes devenues comme si cette relation avait façonné en nous une pépite qui révèle les plus belles facettes de nous même.

Promis la prochaine fois j’interviewe les papas 😉

 

 

PS: et je vous invite à regarder le film « C’est tout pour moi » de Nawell Madani, un film qui parle de la relation père-fille avec beaucoup d’humour

 

 

 

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