Catégorie : L’EVEILLEUSE

Qui je suis

FISSURER L’ARMURE

FISSURER L’ARMURE

Je la connais bien cette fille là
Elle ne me lâche pas
Elle est à toute épreuve
Et elle a fait ses preuves
Elle m’accompagne depuis si longtemps
Elle et moi c’est un duo à plein temps
Résistante, tenace, guerrière
Elle avance, ne regarde pas en arrière
Mais aujourd’hui elle depose les armes
Elle ose aussi faire couler les larmes
Elle ne veut plus de combat
Juste accueillir la vie et tous ses états
Elle veut la paix du coeur
Oui Elle veut de la douceur,
De la douceur et de la fluidité,
& s’abandonner en tout simplicité
A un nouvel état d’être
Et puis à toi aussi peut-être….
M.

photo by Karin Legros

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ACCORD PERDU

ACCORD PERDU

Je t’ai aimé sans retenue
je t’ai aimé à corps perdu
Je largue les amarres
C’est décidé avec toi je pars
Quel que soit le chapitre
je veux qu’entre nous ça crepite
Quel que soit le voyage
Je veux qu’entre toi et moi ce soit du partage
Quelle que soit la destination
Je veux qu’amour rime avec passion
Quelle que soit l’heure
Je veux qu’on se regarde avec le respect du cœur
Quel que soit l’éclat, de rire ou bien de joie
Je veux le vivre avec toi
Quelle que soit la fêlure
Tenons-nous la main ce sera plus sûr
Quelle que soit la tristesse
Il y aura toujours nos mains pour une caresse
Quel que soit le désaccord
Dis-le-moi avec des mots d’abord
Quelle que soit l’ivresse
Faisons en sorte qu’aucun mot ne blesse
Quelle que soit la colère
Ne restons pas dans notre coin, fiers
Quel que soit le silence
Dis toi que c’est à toi que je pense
Quelle que soit la raison
Se le dire de mille façons
Quelle que soit la finalité
Se dire qu’au bout du compte on s’est aimé

M.

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Je suis transsexuel

Je suis transsexuel

L’oiseau rare

Des mois de silence et je reviens par hasard en ce jour 6.6.6, chiffre symbole de l’harmonie, de l’amour, de la vie de famille et des relations. Je viens vous parler d’une rencontre aussi rare et précieuse que douloureuse qui vient me rappeler chaque jour qu’il est important de cultiver l’amour, la tolérance et le non jugement.

◊◊◊

Je m’appelle A., j’ai 40ans, de petite stature, j’ai la barbe et le cheveux court, si tu me croises dans la rue, tu te diras certainement : « IL me parait fragile »…et pourtant.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu le sentiment de n’être pas né(e) dans la bonne enveloppe corporelle. Tout petit déjà vers 4ans je hurlais pour ne pas porter de robes, je me faisais appeler Tony par mes copains de l’époque et tout naturellement j’aimais les filles. A l’adolescence, très mal à l’aise avec mes formes, je cachais mes seins sous des tshirts amples. 

J’ai grandi dans une famille qu’on pourrait dire « bancale », une mère un peu spéciale, un beau père intolérant et un père aux abonnés absents que j’ai retrouvé à l’âge de 24ans. Gamin un peu sauvage, je passais mon temps dehors avec mon chien, l’âme solitaire malgré mes deux frères.

Je connus mon premier amour à 16ans et quittais ma famille dans les mêmes temps. Toujours aussi peu en phase avec mon corps jusque dans mes relations amoureuses. Je ne me suis jamais dit homosexuel(le), parce que je ne le suis pas. J’ai la conviction profonde que si j’étais né dans un corps d’homme j’aurais eu une vie très traditionnelle, j’aurais été le mari de, j’aurais eu deux enfants, une maison, un chien mais la vie en a décidé autrement…je dois très certainement avoir une dette karmique à payer. 

Je n’ai jamais eu à souffrir du mépris des autres, j’aime profondément l’humain et j’avais à coeur de mettre l’autre au centre de mes préoccupations ce qui faisait de moi un être « transparent », agréable, je ne revendiquais rien, j’étais, difficilement moi, mais j’étais.

Cette difficulté à être transparaissait dans mon mode de vie. Début de la trentaine je me suis enfoncé dans la cocaïne, parce que cette drogue m’aidait pleinement à m’affirmer tel que je me sentais, elle me donnait tout le courage, je refusais les « Madame » ou les « elle », c’est à cette période où je décidais de mettre tout en oeuvre, grâce à un magnifique plan, pour réaliser MA transition. 

J’avais décidé d’aller travailler 3 mois dans les fermes de cannabis en Californie pour me faire un maximum d’argent pour me permettre ensuite de me faire opérer des seins en Thaïland. Ce voyage participa à mon sevrage de la C. mais j’y vécu mon retour de bâton dû certainement à cette période d’abstinence saud que le plan ne s’est pas déroulé comme prévu.

La décision de faire ma transition étant actée, à mon retour en France j’appelle le service trans de Bordeaux à Charles Perrens. A ma grande surprise j’obtiens un rendez-vous très rapidement, tout s’aligne parfaitement pour me faciliter ce chemin et m’engage dans un accompagnement avec des psychatres, passage obligatoire pour voir aboutir mon rêve.

A cette même période de ma vie, je rencontre une femme, un ange qui m’aimera de façon inconditionnelle pendant 4 mois et qui me montrera que je peux être aimé pour ce que je suis et m’appellait « il » très naturellement. 

Après un an de suivi psy, je m’engage sur la voie du traitement hormonal à la testostérone que j’aurais désormais à vie, commence alors le lent et doux chemin de la transformation physique, pousse des poils, la voix qui se modifie, les règles qui disparaissent…Les gens ont alors commencé à me dire « il », je me bandais les seins pour gommer cette dernière marque de féminité, ce fût donc l’étape suivante.

Le deuil semble difficile à faire pour les personnes qui me connaissent d’avant et qui continuent à me dire « elle », c’est à leur tour de faire la transition. Le plus beau cadeau a été la présence et le soutien de mon père, le plus grand regret sans doute le manque de reconnaissance de ma mère.

Je n’ai rien à cacher, je joue carte sur table, ce qui importe c’est mon authenticité, je n’ai pas à souffrir de malveillance de ceux qui me sont proches par contre il m’arrive parfois de rencontrer la bêtise humaine, le mépris et l’intolérance. Ce qui me peine le plus c’est de m’entendre dire, il va falloir que tu t’y habitues, que tu te blindes…mais où sont passées nos valeurs de tolérance en France?

Puis Comme il n’y pas de hasard, dans ma vie pro, je prends soin des autres, je suis éducateur car c’est ce qui m’anime profondément, aider ceux qui sont dans la différence, la marginalisation, la désocialisation engendrée par ce monde dit moderne.

Aujourd’hui je suis moi, plus proche que je ne l’ai jamais été, avec un traitement à vie qui me rappelle chaque jour le chemin qu’il m’a fallu emprunter pour arriver jusque là, il est d’ailleurs tatoué sur mon bras, représenté par une caravane de dromadaires. Ce tatouage représente à mon sens le nomadisme, il fait écho à ma vie.

Si tu lis ces lignes que tu sois perdu ou non dans ton corps, n’oublie pas…

ECOUTE TON JOYAU INTERIEUR ET SOIS HEUREUX.

A. by M.

 

Photo : The caravan in the desert by jaci XIII

 

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Je suis l’océan

Je suis l’océan

Comme un 02 janvier…

Je suis le flux et le reflux
Parfois mer d’huile
Parfois folle de rage
J’ai dans mes profondeurs des tonnes de trésors
Abysses mystérieuses où vivent d’étranges créatures
Je me sens parfois étrangement vide
et souvent pleine de richesses
S’agite en mon sein une foultitude de vies
des microcosmes qui s’harmonisent ou se chahutent
Je suis bleue, verte, et m’épanouis en camaïeu
Je tacle parfois tel le ressac
Supporte et soutien les corps qui en ont besoin
J’amuse, j’intrigue, j’effraie et je rassure,
je suis insondable, c’est ce que le vent me susurre
J’existe depuis la nuit des temps
Je porte en moi le sel, celui qui met dans la vie un goût d’essentiel
J’engloutis, je détruis et je crée à l’infini
Polluée de ce que l’on attend de moi
Je me rêve vierge et encore sauvage par endroit
Je me nourris de tant de sources à la fois
Je suis là étendue sur le sable,
J’écume de vous voir si affable,
J’écoute toutes vos prières
et pour seule réponse je ne peux que me taire
Je vous amuse souvent, vous berce comme un enfant,
Selon qui autour de moi gravite,
je vous calme ou vous agite
Prenez soin de moi, Vous ne le regretterez pas
Je vous remercierai de tant de paysages
A l’heure où le soleil se lève ou bien se couche
La nuit quand la lune se reflète sur ma couche.
Je suis l’océan, et ne suis pas maître du temps
j’existe pour l’éternité, et vis au rythme des marées.

M.

Je vous souhaite une merveilleuse année 2021,
Puissiez vous trouver au creux de la nature
des endroits merveilleux…
où vous ressourcer
où vous prendrez le temps de regarder
où vous apprendrez à aimer en toute simplicité
où vous émerveiller de chaque instant
où s’arrête le temps
où vous ferez UN avec le vent.

Photo à la Une  prise par mon frère le 31.12.2020… Matthieu B.

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L’arbre guérisseur

L’arbre guérisseur

La Sylvothérapie

Il faut que je vous parle d’un sujet farfelu pour certains, certes, mais extraordinaire de mon point de vue.
Venue tout droit du Japon, la sylvothérapie consiste en des bains de forêt et à la connexion aux arbres. Peut être vous êtes vous déjà intéressé de près à « La vie secrète des arbres » (cf livre de Peter Wohlleben) que je n’ai pas lu au demeurant.

J’ai commencé à exercer cette pratique de façon intuitive sans savoir que le phénomène était très développé au pays du soleil levant. J’ai donc instauré ma méthode.
Ce que je viens faire ici, aujourd’hui, c’est partager mon expérience pour vous inviter à faire votre propre voyage au pays des arbres.

J’ai toujours été proche de la nature mais regarder les arbres sous un autre angle, c’est à dire plus en conscience, plus « connecté », a germé dans mon esprit ou dans mes entrailles devrais je dire, au coeur des forêts de sequoias californiennes.

Je n’embrasse pas les arbres en les encerclant de mes bras, non, je me colle la colonne vertébrale de la pointe du coccyx jusqu’au crane contre le tronc, les deux paumes plaquées contre son écorce et je visualise des circuits énergétiques, du ciel à la terre, de la terre au ciel traversant mon crâne à la plante de mes pieds puis un circuit de mon corps à l’arbre.

Je ne choisis pas n’importe quel arbre, j’ai « mon préféré », un magnifique chêne multi-centenaire dans la forêt que j’ai la chance d’avoir à ma porte.
J’ai créé un lien avec cet arbre, « un lien » me direz vous? Oui un lien. Je vais le voir régulièrement, je m’y « colle » de façon hebdomadaire ou au mieux du pire quand je (res)sens « l’appel ».

Au début il ne se passait rien sur le plan physique, juste une sérénité qui prenait place dû à cet environnement apaisant, si vous prenez soin de concentrer votre esprit sur les bruits de la nature, sur la sensation du vent qui vous caresse la peau, le froid, le chaud, les odeurs…et non sur l’ensemble des pensées pratico pratiques qui vous traversent l’esprit.

Puis à force de patience, j’ai commencé une fois arrimée à mon arbre à me mettre à bailler, à m’en décrocher parfois la mâchoire, et j’observais que les bâillements se tarissaient après plusieurs minutes comme si un processus s’était achevé. Je remarquais alors un regain d’énergie et que toute lassitude s’était envolée.

Puis cet été en août alors que je me sentais plombée émotionnellement avec un début de sciatique dans la jambe gauche, je me sens happée par ce besoin d’aller me coller à mon chêne. C’est alors que s’est déclenché un étrange phénomène qui a duré le temps nécessaire au grand nettoyage. Je me suis mise à avoir des sueurs puis ce qui donnait lieu d’abord à des bâillements s’est petit à petit transformé en éructations en chaîne. L’échange énergétique était tellement fort que j’ai cru faire un malaise, obligée de m’accroupir au pied de mon arbre, mais toujours la colonne en contact de l’écorce, à attendre que le processus s’achève.
Une fois ce grand rééquilibrage fait j’ai repris ma route, le désordre émotionnel avait laissé place à un océan de sérénité et je n’avais plus de douleur dans ma jambe, mieux encore j’avais une pêche d’enfer.

Plus récemment encore alors qu’un bon gros rhume pointe le bout de son nez avec l’oeil larmoyant, les éternuements à répétition et les sinus bouchés comme tableau. Ne souhaitant pas la prise de médicament, hors mis une bonne infusion de thym frais, je décide, au bout de 24h de fatigue à essayer de respirer, d’aller me coller à mon chêne. A nouveau un processus d’éructations en chaine se met en place comme si l’arbre par son énergie m’invitait à expulser « le mal » par ces remontées de bulles d’air que je ne peux contenir. Après 20 bonnes minutes, je repars les sinus libérés et ragaillardie.
Le phénomène n’est certes pas très sexy, néanmoins d’une efficacité redoutable.

Ce qui me fait dire que s’il existe un lien puissant entre les arbres entre eux, il existe indéniablement un lien énergétique puissant entre l’arbre et l’homme, si tant est que ce dernier veuille bien se donner la peine de s’y poser, et de le reconnaître comme un élément indispensable du vivant avec lequel il est possible de communiquer.
N’oubliez pas de le remercier de tant de bienveillance à votre égard,
vous serez fasciné de ce qu’un arbre a à vous dire, car croyez moi, il vous garde en mémoire.

En ces temps bousculés, je vous souhaite de trouver l’indispensable… l’amitié au creux d’un arbre.


			

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Les choses simples

Les choses simples

Il est où le bonheur?

Ces temps de confinement me ramènent aux bonheurs simples, sans chichi. Au temps qui passe, plus lent, plus dense, plus en présence.

Cette parenthèse me ramène aux joies simples, à celle du passé, de l’enfance, comme si cette pause m’imposait de me recentrer sur ce qui est source de mon bien-être, de ma sérénité, tout ce qui a su durant ces années me combler, me remplir de gratitude, m’ouvrir le coeur format xxl, me donner des ailes. Ces heures suspendues me ramènent en arrière, comme en recherche de repères, retrouver mes essentiels, ce qui fait de ma vie le sel.

Il est où le bonheur?Il est où? disait la chanson

Il est là juste à côté, à mes pieds, à portée de main, là où je pose mon regard, dans ce silence rempli de sens.

Il me revient en mémoire des instants de pure félicité, des moments de grâce où il me semblait que j’allais m’envoler tellement mon coeur était léger. Ce n’est pourtant souvent qu’un souvenir parfaitement ordinaire, mais le bonheur est ordinaire vous savez? Il ne se cache pas dans l’excentricité, dans le grandiose, il est là sous notre nez dans chaque petite chose.

J’avais dix ans à peine, j’allais chercher le lait au bout de la rue, à la ferme, mes sabots aux pieds. J’adorais écouter leur chanson sur la route goudronnée, les rayons du soleil couchant réchauffant mon visage, je ne demandais rien de plus que cet instant doux et sage. Se dire que ton enfant intérieur pour toujours loge au plus près de ton coeur, que c’est en allant chaque jour à sa rencontre que tu fais un pied de nez à cette course effrénée dans laquelle nous nous sommes embarqués.

Le bonheur d’une randonnée qui te mène au sommet à force de volonté, se dire que si t’as la santé tu peux bien tout affronter.

Le bonheur d’un solo de cornemuse écossaise dans une église romane, émotion intense, les yeux au bord des larmes, se dire qu’il n’y a pas plus douce mélodie que celle qui parle à ton âme.

Le bonheur d’aller cueillir des pâquerettes dans les prés, surveiller la première gogane, le premier coucou du printemps, que les saisons passent alors profitons-en.

Le bonheur de marcher sous la pluie, de se réconforter devant un bon feu de cheminée, se dire que c’est ça la vie, les averses et puis les après aussi.

S’extasier devant la beauté de la nature, écouter l’aube se lever, contempler un soleil couchant, se dire que c’est la plus belle aventure de tous les temps.

A bien y regarder, je suis toujours la même, je trouve que la vie est un poème quand on veut bien y regarder, il en faut peut pour (être heureux disait l’autre chanson) s’émerveiller, quand on a gardé une âme d’enfant, la simplicité est un sacrement.

Ce qu’il y a d’extraordinaire avec le confinement c’est que l’on oublie assez rapidement la notion de temps pour se rendre compte qu’elle est somme toute relative, le plus souvent liée à nos agendas surchargés.

Se réapproprier le temps, luxe incommensurable, le faire sien, le goûter, s’en délecter, retrouver son propre rythme, se mettre en phase avec la lumière, observer la nature qu’elle devienne pour nous exemplaire. J’avoue j’apprécie ce temps suspendu, cadeau absolu, inattendu.

Le 15 Septembre dernier je faisais mon Mood Board pour l’année à venir, ce qui consiste à découper de façon intuitive, instinctive, photos, mots qui nous inspirent pour les assembler tel un tableau sur un support. Au final on obtient une toile d’inspiration de nos envies profondes, inconscientes et une façon concrète de les visualiser.

L’un de ces mots était SLOW, qui évoquait certainement dans mon for intérieur l’envie de ralentir, je ne savais pas comment la vie allait pouvoir matérialiser ce besoin dans notre monde accéléré. Le confinement est la réponse apportée.

Encore plus étrange, j’avais collé ce mot sur cette image de papillon …et le papillon est symbole de la transformation. N’est ce pas ce à quoi nous sommes confrontés? Un profond besoin de MUTATION, de notre société, de nous même.

 » A ceux qui m’entourent de leur délicatesse ordinaire »,

que le bonheur dans ces heures précieuses vous puissiez trouver.♥

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Le Passage

Le Passage

Le Pas Sage

 

-Dis tu crois qu’il y a quoi après la mort?

-…Une autre forme de vie.

-Ah et pourquoi tu penses ça toi?

-Parce que j’ai déjà vécu des expériences extra-ordinaires qui sont venues dans mon existence juste pour me faire comprendre ce message.

-C’est à dire extra-ordinaire???

-Des histoires qu’on ose pas raconter parce que les autres vont vous prendre pour une illuminée. Enfin pour ma part j’en parle très librement comme quelque chose faisant partie d’un tout. Tu sais c’est le genre d’histoire qui fait peur parce que c’est tellement loin de notre réalité, loin de celle qu’on nous apprend à regarder.

-Est ce que tu peux me raconter?

-Pourquoi pas? Je ne sais pas pourquoi elles me sont arrivées à moi mais c’est qu’il doit y avoir une bonne raison, non? peut être celle de partager ces vécus même si peut être tu les jugeras farfelus.

La toute première fois

La « fausse » toute première fois, je devais avoir 36, 37 ans, un évènement qui fut bouleversant. Ma fille était petite, je passais quelques jours chez mes parents.

Plusieurs nuits de suite je me réveille à 3hOO, pas 2h58 ou 3h08, non, 3h00. Cette 3eme ou 4eme nuit où je me réveille à 3h00, j’allume la lumière de ma lampe de chevet et je ressens une présence autour de mon lit, je ne vois pas, je ressens. Je suis seule dans ma chambre sur tout le 1er étage mais je sens cette présence ou plutôt cette énergie qui se déplace autour du lit.
Mon coeur s’emballe alors en mode panique. J’essaie de me raisonner, je me cache sous la couette, ma température corporelle monte dans les tours…ce qui s’appelle perdre ses moyens. « Nan mais à ton âge ça va pas bien de croire aux fantômes!!! »
C’est alors que je sens que quelque chose me pénètre douloureusement par le thorax. La douleur est mémorable. Puis je touche mon bras droit et j’ai la sensation étrange que mon bras n’est plus mon bras, comme si j’en avais perdu la sensitivité. Idem pour le gauche. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. Après plusieurs minutes, j’avoue je perds complètement la notion du temps, complètement déboussolée, je sors de ce lit et de cette chambre pour me réfugier au rez de chaussée dans la chambre de ma fille mais je sens que « C’est  » toujours là.
Au petit matin dans l’entrebâillement de la porte je vois mon père passer dans le couloir éclairé et j’essaie de l’appeler en vain, des sons rauques sortent de ma bouche qui ne ressemblent à aucun mot que je connais et je ressens instantanément, la même douleur par le même passage au Thorax, cette chose qui quitte mon corps.
Je me lève et j’arrive dans la cuisine, en larmes devant mes parents tentant d’expliquer l’inexplicable.
Ma mère essayant de rationaliser en me demandant si je n’avais pas pris quelque chose comme un cachet avant de me coucher. « Non, rien, vraiment rien ».
C’était peine perdue de faire comprendre, moi même je découvrais un phénomène inexplicable à mes yeux.
Tout ce que je savais c’est que je n’avais pas rêvé, j’ai vécu tout cela les deux yeux bien écarquillés.

L’Amour

Il y a eu d’autres visites, d’autres expériences extra ordinaires après cela. Mais celle que je vais te raconter m’est la plus précieuse. C’est le plus beau cadeau que j’ai reçu.
Une nuit de Juillet 2018, je sens à nouveau une présence près de mon lit et à nouveau cette peur panique qui s’empare de moi.

C’est alors que je me souviens d’un conseil d’une amie précieuse qui m’avait dit « Dans la vie, tu peux toujours demander de l’aide à l’univers ». Je pense qu’à l’époque j’avais un peu souri (si, si!) mais dans mon cas désespéré j’ai essayé : « Bon Dieu l’univers si tu m’entends c’est maintenant qu’il faut agir!!! Fais quelque chose s’il te plait ».

Puis je ressens la sensation comme deux mains chaudes qui prennent mes propres mains, sensation douce, agréable et bienveillante et soudain toute cette peur dont j’étais envahie se transmute en AMOUR, un amour inconditionnel, universel, un amour comme je n’en ai jamais connu qui me remplit de chaleur…c’est tellement difficile à décrire: Le bien être absolu, l’Amour absolu. Et ces mains qui tenaient les miennes deviennent deux bras qui m’enlacent, tout aussi accueillants et réconfortants. J’aurais voulu que ce moment dure une éternité, je ne l’ai jamais retrouvé mais il est resté intensément gravé.
J’ai compris qu’au delà de toutes mes peurs, il y avait l’Amour, un amour incroyable et surtout que je n’étais pas seule. Jamais. Et que par delà ce que nous appelons la vie, il y a en encore la vie, l’énergie, l’amour, ce monde est infini.

-« … »
– Bah dis donc on dirait que ça te laisse tout chose ?!
-Comment dire? Est ce que ….est ce que tu vas bien là haut? Dans ta tête je veux dire…
– Parfaitement, enfin je me sens normale, quoi. Je n’ai pas perdu le nord. Je n’ai jamais pris aucune substance hallucinogène ou de stupéfiant, je n’en ai même pas besoin :):)
-Et comment expliques tu cela alors?
-Je n’explique pas. Pourquoi vouloir tout expliquer? Il suffit juste parfois d’accueillir.
-Et as tu toujours peur encore aujourd’hui? Oui parfois. C’est difficile d’être confrontée à l’invisible, ça ne fait pas partie de notre éducation. Certains ont fini à l’asile pour les mêmes raisons parce que notre société n’est pas prête à entendre.
Pour autant la vie a depuis mis précieusement sur mon chemin, des personnes qui ont vécu aussi l’extraordinaire, mais qui se gardent bien d’en parler de peur d’être jugées.

Elle m’a amenée à rencontrer des êtres qui ont su m’éclairer, me protéger, me donner des clés et j’ai compris par ailleurs que beaucoup plus jeune, j’avais aussi vécu ce genre de phénomènes, mais j’étais guidée par mes peurs, j’étais incapable de mettre en mots, je n’en parlais pas parce que de « ces choses là » on ne parle pas.

La seule chose que je te demande de retenir de ces histoires, c’est que le jour où tu vivras le grand PASSAGE, celui qui te mène de la rive des vivants vers celle des morts : N’aie pas peur, quelqu’un sur l’autre rive te tendra la main et tu verras que se poursuit le chemin, dans un monde divinement bien.

C’est ce que ces évènements sont venus me dire, j’en suis convaincue : il n’y a pas de mort absolue.

…A tous ceux qui sont sur la barque d’entre les mondes ♥

 

A Jacky qui m’annonce au petit matin que son mari est parti

 

 

≡♥♥♥≡

Etrangement j’écris ce post le 21.11 et comme un coup de bâton je me retrouve le 22.11 seule assise dans une salle de cinéma à voir Thanatos. Film sur les Expériences de Mort Imminente racontées par des expérienceurs, des scientifiques et des médecins. Etrangement je me rends compte que pour connaitre cet Amour absolu, universel, indescriptible que tous les expérienceurs évoquent, je n’ai pas eu besoin de passer par une EMI. Pourquoi ?

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L’éveilleuse

L’éveilleuse

Qui je suis

« J’aime écouter l’âme des gens » A.Degas, est mon sublime constat.

Depuis toute petite quelque chose de plus grand que moi m’appelle, la contribution à une chose qui nous dépasse…tous. Je vibre de cet amour là depuis toujours, l’amour des mots, l’amour du beau, dans l’instant, en silence. Dans ce besoin d’unité, je vais chercher l’ancrage pour pouvoir m’élever toujours plus haut, j’inspire et j’expire, je suis mon intuition.

A travers mes voyages dans mon espace intérieur, je rencontre des femmes, celles d’hier, d’aujourd’hui et de demain, et à travers nos partages, la vie me révèle que nous sommes tous connectés. Besoin d’unité. Laisser fleurir les talents de chacun sera la puissance du monde de demain, si on veut bien s’abandonner à réaliser nos rêves, en retournant à la source.

Je vous souhaite la bienvenue…Papillon.

Comme beaucoup d’entre vous la vie m’a offert des tas d’expériences pour comprendre qui je suis, j’ai connu des fins du monde et des renaissances incroyables.

Je suis l’Eveilleuse, « Les veilleuses », petites lumières dans la nuit pour chasser les peurs et traverser l’obscur, celle qui éclaire la conscience, illumine le chemin pour aller plus loin.

Je suis la Passeuse. J’ai mes racines dans un village au bord de la Loire, et là était la maison du Passeur. Je serai celle là, tel Thot, celle qui vous mène d’une rive à l’autre, ensemble nous ferons la traversée par le partage, grâce aux outils que la vie m’a délivrée, la créativité, mon intuition, et votre envie de vous rencontrer.

Je suis la fille du soleil levant, la fille de l’aube, le jour m’appelle aux premières lueurs. La lune est mon guide, elle rythme mes énergies et j’apprends pas après pas à ne faire qu’un avec mon féminin et mon masculin.

Je suis guidée depuis une éternité. Ce qui m’arrive ne me tombe pas dessus comme par enchantement, je comprends et je mets des mots aujourd’hui sur mes ressentis d’enfant.

Sur mon chemin j’ai vécu tôt des épreuves, comme tout un chacun, une à une je les ai traversées, une à une je les ai transmutées. Quand je rencontre un être, et qu’il se livre, je vibre de ce qu’il est profondément, je ressens. Ce qui importe, entre vous et moi, c’est la confiance, la simplicité et l’authenticité.

Riche de ma sensibilité, de mes expériences, de mon amour pour la nature, de mon émerveillement permanent, de ma créativité, je serai celle qui saura vous montrer que de la pluie et du soleil naissent des arc-en-ciels, qu’il faut l’ombre et la lumière pour être humaine à part entière. Que les blessures ne sont pas vaines, et que grâce à elles, vous apprendrez à vous dire « je t’aime ».

Très symboliquement, c’est sur cette route que je veux vous emmener. J’ai pris cette photo peu après Lone Pine, à l’entrée de la Vallée de la Mort en Californie. Pour renaître à soi même, il faut savoir aussi mourir un peu, beaucoup à nos croyances, à nos peurs, à nos pensées limitantes…

Je suis simple humaine, peut être avec quelques antennes, mais c’est à travers vous que je cheminerai avant tout.

photo à la Une by Karin Legros

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