Catégorie : Things to do

Vous n’y couperez pas, passage obligé ou de tradition!

Cérémonie Laïque

Cérémonie Laïque

« Would you marry Me? »

Mariage à l’Américaine… à peine, on s’en est fortement inspiré, cette nouvelle tendance qui souffle sur la France, la cérémonie symbolique a quelque chose de parfaitement UNIQUE. Des unions qui laissent tomber la tradition pour mieux se connecter à une autre réalité. Pas de religion, pas de tambour et ron, et ron, petit patapon, juste un moment sacré où se dévoilent les mots en toute sincérité.

Pas d’église, de lieu prédestiné, à vous de trouver le jardin, le bois, l’endroit qui vous accueillera. Une union où l’assemblée sera le socle de cette intime communion. Il faut juste trouvé sa petite étoile, celle qui va mener le tempo de ce moment si beau, celle qui va rythmer cet instant d’une pure authenticité. Ce guide peut être un proche, parent, ami, ou toute personne qui se sentirait en accord et à l’aise pour mener à bien cette bienheureuse mission. A défaut, il existe des étoiles, que l’on appelle plus communément des officiants, je connais une jolie étoile qui s’appelle Stella, elle était certainement vouée à accompagner tous ces mariages « en décalage », comme nous le chante à l’unisson son doux prénom. J’ai découvert Cum Sidera, pour nous mener pas après pas vers cet évènement majeur que l’on voulait placer sous le signe du bonheur. Cum Sidera comme Considération ou plus littéralement “être relié à sa bonne étoile”.

Une cérémonie placée sous le signe du partage, tous les textes et morceaux de musique choisis vous parlent intimement, vos témoins et tous les gens présents participent activement au déroulement de ce moment magique qui restera gravé pour une éternité. Puisque vous avez créé l’atmosphère, la décoration, vous baignez dans un univers qui vous correspond, et bien souvent il nous plait de recréer un cocon, un peu comme à la maison, qui sera l’écrin de cette bulle enchantée.

J’ai rarement connu de moments si intenses, parce qu’il n’y a pas de barrière, pas de filtre, pas de textes bibliques pour composer, juste des mots sans détour, dévoilés par des personnes qui vous sont chères en amitié comme en amour, c’est une véritable déferlante d’émotions, qui vous touche en plein coeur et où vous naviguez entre les rires et les pleurs.

Il n’y a pas de règle, juste un sentier à suivre,  se laisser porter par l’enchaînement que vous aurez décidé, celui qui vous mènera à l’engagement. C’est une voie nouvelle qui a le vent en poupe en France, pleine de compromis pour ceux qui ne peuvent considérer un mariage près d’un crucifix. Un chemin plein de liberté, qui vient profondément ancrer une union civile qui peut manquer parfois d’intimité et d’un temps marqué.

Je ne pouvais rester sans rien dire, tout en étant sur les terres de ceux qui nous inspirent, juste un petit clin d’oeil, à ce nouvel élan que nous avons embrassé chaudement.

Pour le meilleur et pour le reste…je vous dis OUI à l’infini

 

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DJ Fari : Un parcours, une femme

DJ Fari : Un parcours, une femme

Farinaz Agharabi ou DJ Fari un nom à retenir.

J’ai rencontré Farinaz lors d’un petit déjeuner du Lycée Français, et je me rends compte que bien souvent quand j’évoque Farinaz, elle est au rang des anonymes. Restaurons lui sa place. Vous ne la connaissez pas ? Elle est pourtant partout! Très investie sur les 3 campus, Ashbury, Sausalito et Ortega, c’est elle que vous voyez armée d’une caméra ou d’un appareil photo à chacun des évènements.

Côté fun, Farinaz, est à la tête d’une émission de radio appelée FRANCOFUN pour les amoureux des chansons francophones …underground, bref tout sauf du commercial. Une radio web que vous pouvez écouter sur www.savekusf.org ou www.sfcommunityradio.org. Une émission francophone à San Francisco, Pourquoi? Comment? Et comme derrière cette performance se cache une femme…voici la femme.

On se retrouve au FlyWheel Coffee (une adresse à retenir pour les amoureux du café), il pleut à verse et on se love à l’abri. La chaude voix de Farinaz est singulière, avec son doux accent, un peu rauque, un peu rock…Interview…

Je suis née en Iran, je suis allée dans une école française à Téhéran, une vieille école de plus de 100ans de l’époque du Shah. J’ai eu une éducation franco-iranienne, parce que mon père était un grand francophile, il avait été lui même à l’école française. La révolution de 1978, la guerre avec l’Irak, a tout bouleversé et cette école n’a plus été ce qu’elle était. Nice était notre ville de coeur, mon père y avait des liens professionnels, nous y sommes allés à plusieurs reprises.

Ne pouvant continuer nos études en Iran, mon père a envoyé mon frère de 14ans dans une famille française …à Nice. On attendait la réouverture des frontières pour que je puisse faire de même, et j’ai suivi à l’âge de 17 ans. J’avais fait une demande pour les universités de Caen et Nice…et j’ai été acceptée à Caen! J’ai écrit « la lettre de ma vie » à l’université de Nice pour défendre ma cause, chose qui ne se faisait pas à l’époque.  Je ne pouvais pas retourner dans mon pays à cause de la guerre, Nice avait toujours été dans notre vie et je voulais être proche de mon frère… ils ont accepté, suis entrée en Maths/physique.

C’était le début des années 80 et de l’informatique, et quand on a commencé le premier cours, j’ai su que c’était ma voie, je voulais programmer des films d’animation,  mais il n’existait qu’une école de 30 élèves à Paris. J’ai voulu prendre un chemin de traverse et aller à l’IUT mais il fallait un bac franco/français et non franco/iranien. Donc pour pouvoir avoir un diplôme français pour ensuite faire l’IUT, j’ai choisi de faire une maîtrise de littérature d’anglais alors que je n’avais pas appris l’ anglais…autant te dire que ça été dure! et j’ai mené de front un DEUG d’Art communication Langages à la fac de lettres où je faisais de l’informatique.

Quand j’ai eu fini mes études j’avais 24 ans, j’avais toujours une carte de séjour étudiante et j’avais besoin d’une carte de travail et pour cela je devais rester 3 ans supplémentaires en France…sans travailler. J’ai fait le choix de suivre mon frère qui était au Canada depuis 2 ans. 9 mois ont été nécessaires pour obtenir mon visa d’immigration, ce fut rapide car j’étais seule en France, je voulais me rapprocher de mon frère et mon domaine de compétences, informatique et traduction, était sur le haut de la liste des profils recherchés. Suis arrivée à Québec, j’ai trouvé du travail, c’était facile j’étais francophone, sauf qu’en anglais je pouvais te faire une analyse d’un poème de Shakespeare mais j’étais incapable d’utiliser le langage courant!…J’ai appris. On faisait des diapositives sur film, c’est alors que j’ai rencontré mon mari qui faisait les vidéos.

Suis restée 10 ans à Montréal, on a déménagé pour des raisons de santé en Californie…j’étais « allergique » à Montréal, j’avais besoin de soleil. A SF, j’ai commencé comme chef de projet informatique, puis après un nouvel aller/retour à Montréal, on a fini par revenir. J’ai eu mes enfants très tard en 2006 et j’ai arrêté de travailler pendant 2 ans. J’ai repris comme traductrice et comme j’ai toujours eu un pied dans la musique, notamment la guitare (j’avais fait le conservatoire de Cagnes sur mer), j’ai été présidente de la société de guitare de Montréal, avec mon bagage culturel et musical j’ai fini par être présidente de la société de guitare de SF 2 mois après mon arrivée soit en Aout 2000 et ce jusqu’à la naissance de mes enfants. Un mois plus tard, en septembre 2000,  une radio qui cherchait une animatrice a appelé, on m’a demandée si j’étais intéressée. J’avais déjà fait de la radio par deux fois au Canada…je me suis lancée….la radio c’était KUSF 90.3FM.

En 2011, la licence est vendue par l’université de SF pour 4 Millions de $ à l’université de San Diego et on a été sortis des grandes ondes, ce qui n’a pas été sans luttes. Quand elle a été arrêtée c’était après 33 ans de radio communautaire, indépendante, universitaire. On s’est alors appelé KUSF in exile, depuis 2 ans nous sommes un organisme à but non lucratif, et on mène une grosse levée de fonds à fond puisque nous avons besoin de 50K$ d’équipements et 200K$ de prévision de frais de fonctionnement pour les deux ans à venir, pour être l’an prochain à nouveau sur 102.5FM et enfin retrouver l’esprit radio.

J’ai commencé à diffuser de la chanson francophone en 2002 lors d’une première émission « Spotlight » qui a eu un réel succès, cependant elle ne devait avoir lieu que tous les deux voire trois mois, et mon créneau s’appelait déjà FRANCOFUN….puis en 2005, elle est devenue hebdomadaire et ultra populaire et se développait crescendo. J’y invitais des artistes de passage et des personnalités francophones de la région. C’est la passion qui m’animait, les années que j’ai passées en France, ont été très formatrices, elles ont été le socle de l’adulte que je suis devenue.

« Il ne faut pas arrêter de prendre des initiatives dans la vie, je ne suis pas perfectionniste, j’essaie d’aller vers…il faut continuer toujours, ne pas dormir trop souvent »

Mon père est venu un jour me voir à Montréal, quelques mois avant sa mort, il avait 62 ans. Je n’étais plus dans ma petite chambre d’étudiante de Nice, je travaillais, j’avais un appartement mais presque pas de meubles, juste un sofa. Il est revenu le lendemain avec un poste de télévision, c’était le bonheur, il était fier de moi, que j’ai réussi au prix de toutes ses années loin des miens.

Nous aussi nous sommes fiers d’avoir une émission FRANCOFUN à SF, le samedi matin de 11h à Midi avec uniquement de la new music!

Avis aux Bordelais, DJ Fari travaille avec UN collaborateur Dominique Ollivier, que vous retrouvez dans « les chroniques de Domi » et qui est basé à …Bordeaux.

Soutenez FRANCOFUN, écoutez DJ Fari le samedi matin

(voire faites un don…)

et dites nous ce que vous en pensez !

Merci Farinaz…♥

Source: Photo de DJ Fari prise par son fils DJ Flying Japan (et oui ses fils de 10 et 6 ans, Dj Panda, sont aussi dans le coup…la relève est assurée!)

 

 

 

 

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Tatoué

Tatoué

Les bleus à l’âme

Ta peau comme un parchemin, ici des tatoués, tu en croises tous les matins. La peau pour dire, comme un ultime désir, en couleur ou en noir, pour raconter une histoire, un dessin comme un miroir de ce qui marque nos destins.

Tatoués …par la vie, je CROIS que nous le sommes tous d’une certaine façon, par des évènements heureux, par d’autres plus douloureux, au dehors comme au dedans, la vie balise son passage sûrement.

N’allez pas vous y tromper, je n’ai rien à étaler, pas question de faire pleurer, c’est juste une affaire de partage, un chemin qui peut aider, malheureusement on ne part pas tous avec les mêmes bagages…

Mon Premier Taouage: Leucémie aigüe

C’est un tattoo un peu brutal, voire violent mais Je CROIS que si je devais le représenter, je ferais un beau soleil, avec tout le respect que j’ai pour ceux qui sont dans l’épreuve, pour ceux qui y sont restés, cet évènement a « illuminé » ma vie, il m’a apportée une vraie lumière sur le monde qui m’entoure. On m’a privée de mes sens, on m’a isolée, enfermée entre quatre murs, on m’a fait des misères, un brin de torture, puis j’ai redécouvert le vent sur ma peau, le chant des oiseaux, je me suis nourrie de la force de l’océan, et j’ai pu enfin retrouver la joie de la douceur des joues de ma maman. J’ ai côtoyé le pire et le meilleur et je suis à nouveau née.

Leucémie, ce n’est pas le titre d’un film, je CROIS que ce serait plutôt une vilaine comédie, entre toi et la vie qui se jouerait plutôt dans les graves. Le sujet me (re)tourne autour depuis quelques temps, comme si la vie me sollicitait en insistant, il toque à ma porte régulièrement comme pour me dire « fais en quelque chose maintenant ». La vie est assez têtue finalement, quand elle veut te faire comprendre quelque chose, elle te le ramène incessamment sur le rivage, jusqu’à ce que tu saches comment tourner la page.

Décembre 2015, on a mis 22ans à en (re)parler à la maison, confession sur le canapé, comme pour crever certains abcès. Puis en Juillet 2016, à nouveau les souvenirs émergent, par la promotion au titre de Patron de L’institut national du cancer, de celui qui m’a sauvée la vie en 1993. Le sujet revient il y a quelques semaines  encore avec Alabama Monroe, une pierre deux coups, le film parle tatouages et leucémie, comment chacun accueille la vie, comment on encaisse les coups et comment on se remet debout…ou pas. Enfin pas plus tard que la semaine dernière, c’est ma belle-fille de 16ans,  qui après 7ans de vie commune, me demande après dîner de lui raconter.

Je réalise alors combien je suis tatouée par ces 6 mois d’hospitalisation, puis par les années qui ont suivi. Combien tout est vif aujourd’hui encore dans mon esprit, combien toute cette période m’a collée à la peau, faisait partie de mes nuits, de mes jours, toujours lovée dans un coin de ma tête, plaquée au coeur, présente dans chacun de mes pas, dans chacune de mes respirations…je CROIS que pendant  longtemps tous ces moments sont restés omniprésents.

A l’époque, pas de psy pour t’aider, pour déverser la colère, les questions, pas d’ateliers pour apprendre à t’accepter, imberbe, à mi-chemin entre le bonhomme Michelin (bouffie que tu es par les chimios) et Sigourney Weaver dans Alien…vous voyez le tableau?! Je CROIS que la seule chose qu’on m’ait envoyée c’est une religieuse, elle m’a fait peur, j’ai cru qu’elle venait pour l’extrême onction…je l’ai expédiée sans explication!

Faut que je vous confie un secret, quelques jours après être arrivée aux urgences, dans l’unité Siguier du service d’hématologie du CHU d’Angers, j’ai du signer (19ans à peine) à 40° de fièvre un papier qui demandait mon accord pour qu’on teste sur mon cas un traitement venant des Etats-Unis …donc je CROIS que  je suis actuellement en plein pèlerinage!. J’espère juste qu’il aura sauvé la peau de beaucoup d’autres comme il a sauvé la mienne.

12 mois, c’est le temps qu’il m’a fallu pour lutter, encaisser et me relever. C’est photographique, de vrais instantanés, un concentré d’émotions, la maladie ce catalyseur à la con. Faudrait vous dire comment l’encre se glisse doucement sous la peau,  comment l’esquisse prend forme, jour après jour, comment le trait s’affine avec amour. Il n’y aurait aucune impudeur à raconter, la bulle, l’isolement, la coupe Kojak, la greffe, le rire, les larmes, la douleur physique, la souffrance psychologique, la peur, le noir, la solitude, le désespoir des malades autour…et puis l’amour, beaucoup d’amour. Parce que raconter peut sans doute aider certains sur le chemin. Parce que je CROIS que même si tout ton entourage fait preuve de compassion, tu ne trouves la véritable compréhension que dans le regard de ceux qui vivent la même condition.

En hommage à tous les tatoués, ceux qui sont partis trop tôt, ceux qui sont restés et ceux qui luttent encore, dites vous que sous chaque épreuve se cache un fabuleux trésor : cette rencontre avec vous même. Je ne souhaite de cancer à personne, mais cette épreuve a changé mon regard à bien des égards, quand tu passes par ce genre de chose, après la vie c’est comme un éléphant rose. Je CROIS définitivement que ça ne veut pas dire que désormais tout ira bien, c’est juste qu’on t’a remis quelques cartes en main.

Je CROIS que si je devais me faire tatouer demain, je choisirais BELIEVE, parce que CROIRE, par dessus tout c’est ce qui m’a sauvée à vie.

Chiche !

Source : Creative Fan

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Année du Coq de feu

Année du Coq de feu

Chinese Parade in San Francisco

Chinatown est la plus grande communauté chinoise hors d’Asie et le plus ancien quartier chinois d’Amérique du Nord. Plein centre, non loin de Union Square, vous ne pouvez pas rater ce quartier qui est marqué par la porte du dragon. Une fois franchi ce portique vous changez littéralement d’univers…welcome in China!

Le dragon et une jolie touriste

Les premiers Chinois arrivèrent dans la ville en 1848, et  au dernier recensement de 2010 plus de 33% de la population était d’origine asiatique. En Chine, la pauvreté, la guerre de l’Opium, et les premières nouvelles de la découverte d’or en Californie ont contribué à l’arrivée de Chinois en Californie, et notamment à San Francisco, où ils furent victimes d’un profond racisme pendant plus d’un siècle. Loin de leurs racines ils se regroupèrent dans ce quartier.

Aujourd’hui avec le prix exorbitant du m2, ils sont très nombreux notamment dans le quartier de Sunset où nous vivons. D’ailleurs il n’est pas rare que plusieurs familles vivent sous le même toit. Le mot d’ordre de la communauté : Solidarité.

Répartition de la population asiatique

Cette population donne chaque année une merveilleuse parade à l’occasion du Nouvel An chinois. 3 heures de défilé avec de nombreuses associations (Tai Chi, Kung Fu..), les pompiers, la police (SFPD), les écoles, on y a même vu Miss Chinatown 1958…et des goodies pour les enfants, of course!

2017 « Signe de l’aube, signe de l’éveil, cette année le triomphe et le succès ne pourront être décrochés qu’au prix d’efforts soutenus et bien orientés. »

 

La Légende du Dragon:

Autrefois en Chine vivait un monstre terrifiant, redouté de tous parce qu’il n’hésitait pas à semer chaos et terreur. Cette terrible bête, sorte de dragon à cornes, s’appelait Nian. Elle n’apparaissait qu’une fois, la veille de chaque nouvelle année. Pour avoir la vie sauve, les habitants fuyaient et abandonnaient leur village. Mais un jour, un vieil homme, sorti de nul part et plutôt malin, proposa son aide. Son stratagème : effrayer Nian en faisant du bruit et du feu.  La nuit tombée, il brûla donc des cannes de bambous, il agita des foulards rouges et tapa sur des casseroles … le monstre effrayé fuit le village et le laissera à jamais en paix.

Sur ce je nous souhaite de triompher de tous les dragons de notre vie  en 2017!

C’est un livre que l’on m’avait offert en 1994 après que j’ai terrassé un super Dragon.

(nb: A ne pas lire si vous êtes d’humeur maussade)

 

Sources: frenchdistrict.com;lepetitjournal.com; wikipédia

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Embarcadero: Les Quais de San Francisco

Embarcadero: Les Quais de San Francisco

Rassurez-vous amis girondins rien à voir avec ceux de Bordeaux 😉

Les Quais de San Francisco, ici appelés EMBARCADERO, sont une succession de PIERs (jetées) numérotés où vous trouvez tout un tas d’animations diverses et variées. Une balade que vous pouvez coupler avec une visite de la Coit Tower qui domine.

FISHERMAN’S WHARF

Sea Lion solitaire

Une zone qui s’étend de Ghirardelli square à Pier 35 et que j’appellerais « le piège à touristes »! Vous n’y couperez pas, le quartier est très animé, une vraie fourmilière où grouillent les visiteurs et s’entassent les commerces. On y vient tous au moins une fois, ne serait ce que pour aller jusqu’à PIER 39, voir les fameux Lions de mer quand la saison s’y prête. A l’exception des Sea Lions, Pier 39 n’est qu’une accumulation de boutiques et restaurants, si vous cherchez calme, zénitude, passez votre chemin.

Pier 39, c’est aussi l’occasion de faire un tour à l’Aquarium, vous pouvez y passer une bonne heure avec les enfants, caresser des raies et y voir quelques requins mais l’endroit reste modeste. Toutefois l’entrée est à près de 25$ pour les adultes et 15$ pour les enfants, donc si vous devez faire un choix, faites plutôt celui de visiter l’Academy des Sciences, plus grand et plus ludique à mon goût et où vous trouverez également des magnifiques aquariums.

Juste après Pier 35 vous trouverez toutes les navettes, qui vous emmèneront visiter Alcatraz, où vous pourrez faire un petit tour en cellule et vous mettre dans la peau d’un ancien forçat. Néanmoins n’oubliez pas qu’avant d’être une forteresse puis une prison militaire, cette île doit à l’origine son nom aux nombreux Pélicans qui y trouvaient refuge (« le plongeur », alcatraces en espagnol ancien…Merci Wiki) et demeure aujourd’hui un lieu d’observation des oiseaux de la Baie.

 

L’EXPLORATORIUM

PIER 15, vous trouverez le Musée des Sciences et de la Technologie, un régal pour les petits (jusqu’au collège) et les parents! Nous y avons passé 3heures et n’avons pas eu le temps de tout faire. C’est un lieu passionnant où les enfants expérimentent tout un tas de choses (ex: la loi de l’attraction, la gravité, la force centrifuge…) et dans différents domaines (Mathématiques, la créativité, les sens…). Vous aurez peut être la grande chance, comme nous, de bénéficier d’une entrée gratuite, car l’Exploratorium ouvre occasionnellement ses portes gracieusement. A faire de toute évidence avec vos enfants, à noter dans vos agendas pour les jours de pluie ou brouillard ;).

FERRY BUILDING

C’est le point de départ des bateaux se rendant à Sausalito, entre autre. Dans ce long bâtiment surmonté d’une tour à l’horloge, que l’on voit depuis l’artère principale, Market Street, vous trouverez une immense halle commerçante, dont une fromagerie, un caviste…de quoi réjouir votre palais français. On ne se refait pas!

Voilà de quoi vous occuper une bonne journée! On m’a dit que sur Embarcadero on pouvait déguster une excellente Clam chowder (soupe locale)…

Jen???? Une adresse????!!!!

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Let’s Go Giants!

Let’s Go Giants!

Vous n’y couperez pas, allez voir un match de Baseball à San Francisco, c’est à la portée de tout le monde !

Vous irez pousser votre cri de guerre depuis les gradins du AT&T park, casquette orange et noir SF vissée sur la tête, pour encourager votre équipe favorite entrain de combattre l’adversaire…Let’s Go Giants!

Franchement, je n’y connaissais rien, aucune règle, mais le stade est majestueux, au bord de l’eau, d’ailleurs pensez à bien vous couvrir, quitte à faire comme tous les américains, venez avec votre « blanket », la fameuse couverture qui vous suit partout!

Même si vous n’êtes pas un fin connaisseur, vous saurez certainement apprécier l’ambiance, le jeu des caméras avec le public, dont le fameux Kiss cam, quand la caméra tourne au hasard et que vous vous retrouvez affiché sur le fameux grand écran devant des milliers de personnes et que vous « devez » embrasser votre voisin de droite ou de gauche, hasard qui donne parfois lieu à des situations très amusantes!

Nous voilà donc tous installés, en compagnie d’une joyeuse équipe de jeunes San franciscains, bière dans une main, hot dog ou pizza dans l’autre, avec la barbe à papa qu’on se passe comme un lien sucré entre nous, pour nous aider à mieux beugler à l’unisson : Let’s Go Giants!

let's go giants

Prochain RDV: Un match des Golden Gate Warriors! Le rêve de ma fille basketteuse en herbe, une graine de championne qui se rêve professionnelle…

c’est beau les rêves et dès fois ça se réalise, tout n’est il pas possible en Amérique???!!!!

 

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Coit Tower

Coit Tower

Welcome to Telegraph Hill et sa fameuse Coit Tower!

L’intérêt de monter en haut de cette tour Art déco de 210 pieds (1 pied= 33,48 cm je vous laisse faire le calcul..si si vous allez vous y faire à la longue), datant de 1933, c’est bien évidemment sa vue à 360° …Dont vous pourrez bénéficier par temps clair, pas la peine de s’y risquer les jours de brouillard!

Vous atteignez le sommet via un ascenseur et quelques marches, pour cela il vous faudra payer une entrée de 8$ pour les adultes et parfois devoir faire la queue …longtemps, très longtemps, alors choisissez bien votre créneau.

Sur votre gauche le Golden Gate Bridge
En Face de vous Alcatraz et Embarcadero

Sur votre droite le Bay Bridge

Dans votre dos, la ville.

Et choisissez de redescendre de la tour sur Montgomery Street par ces escaliers en bois, la végétation y est merveilleuse à certaines périodes de l’année et les maisons  charmantes…on peut y voir quelques joggeurs fous qui les montent et les descendent pour se faire les cuisses!

Alors cette vue? vous m’en direz des nouvelles…

 

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Faut que ça swing!

Faut que ça swing!

Golfeuse moi? Not at all…Par contre jouisseuse de moments au grand air… oui, captureuse d’images…oui, définitivement subjuguée par les cadeaux de la vie…oui!

Comment voulez-vous que je refuse, une proposition pareille??!!! On m’invite à jouer les reporters-photographes au Lincoln Park Golf Course, un terrain de golf 18 trous, merveille de la péninsule de San Francisco, qui vous offre des vues exceptionnelles, sous un ciel magnifique et ce en charmante compagnie.

Bilan : 4 Heures de promenade hors du commun, une autre façon de porter un regard sur cette ville. Un tarif on ne peut plus abordable de 24$ pour les joueurs, même si le terrain n’est pas d’une qualité remarquable aux dires des amateurs de green, sa localisation reste quant à elle une source de réjouissance oculaire aux quatre points cardinaux. Surtout n’abandonnez pas avant le 17eme trou, c’est fantastique!  Mon Nikon s’en souviendra et moi aussi, un moment de pur bonheur.

Cerise sur la gâteau, pour clôturer cette sortie, me voilà embarquée en Porsche décapotée. Ainsi cheveux au vent, lunettes de soleil empruntées sur le nez, nous voilà roulant sous le soleil dans les rues de San Francisco pour aller déjeuner (faut bien se remettre de ses émotions!) sur Cole Street à la fameuse enseigne « Zazie », dont je vous prie de tester la terrasse, une adresse à ne pas manquer.

Bon pincez moi, je suis dans un film ou bien j’ai rêvé?

Mille Mercis Jen pour le cadeau mémorable que fût cette journée et dont je vous offre ci-après un délicieux échantillon.

 

 

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San Francisco Museum of Modern art

San Francisco Museum of Modern art

Vu le temps par ma fenêtre aujourd’hui (oui il pleut parfois en Californie), c’est l’occasion rêvée de faire une pause culturelle au SF MoMa. Le musée a ré-ouvert ses portes le 14 mai 2016, suite à un joli lifting qui a duré 3 ans, donc on arrive juste à point pour en profiter et déambuler dans les 7 étages. Créé en 1935, il est considéré depuis longtemps comme l’une des structures les plus prestigieuses en matière d’art moderne et contemporain aux États-Unis.

Le musée a l’avantage d’être gratuit pour les moins de 18 ans donc allez y faire un tour en famille !

Pour la petite histoire, juste entre vous et moi, mon cher et tendre m’a fait sa demande au musée Guggenheim de Bilbao au sein d une structure de Richard Serra appelée « la matière du temps »…poétique, non? Et que vois-je au rez de chaussée de ce temple du Modern Art??? Les structures de Richard Serra. L’artiste n’est rien d’autre qu’ un San franciscain qui a grandi à Sunset District, là où nous vivons. Le hasard fait bien les choses, si tant est que ce soit du hasard, enfin moi j’ dis ça…j’ dis rien.

Trêve de bla bla, on vient au musée pour admirer, découvrir, commenter, apprécier ou pas. Je vous laisse faire une petite visite guidée de mes coups de coeur, couleurs, portraits et Cie.

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