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Demain sera Féminin

Demain sera Féminin

 Sororité

Today is my birthday et vous savez quel est mon plus beau cadeau du jour, ce qui m’émoustille et me touche profondément?

C’est de voir toutes ces femmes que je croise qui sont en chemin vers l’accomplissement d’elle même. Celles qui font tomber les barrières, qui s’affirment, qui se cherchent, qui au détour d’un virage se trouvent pour se perdre à nouveau, pleine de doute mais sans jamais lâcher ce fil si précieux qu’elles viennent de retrouver, celui qui les pousse à suivre leur instinct, coûte que coûte.

Je suis sincèrement très émue de voir cette puissance émerger, cette toile qui se tisse entre nous, doucement sans bruit, comme si l’on prenait conscience des valeurs perdues, de ce besoin de se connecter à soi pour offrir le meilleur aux autres et d’être en harmonie avec l’univers qui nous porte.

Dans mon jardin, et bien au delà, je vois de magnifiques fleurs s’épanouir dans le paysage féminin qui m’entoure. Des femmes qui se font confiance,  défient le scepticisme masculin, baissent les armes, font tomber les armures, révisent leurs croyances, font fondre la glace, fissurent le masque, laissent émerger leurs émotions, acceptent leurs peurs, puisent l’énergie, lâchent prise, apprivoisent la nature et de ce terreau de vérité, de cette acceptation de la mise à nu, nait une force rare, unique, qui dépasse ce que nous sommes, êtres de chaire et de sang, pour créer une synergie qui nous porte vers un monde nouveau.

Sur ce grand chemin marchent aussi les hommes qui acceptent de laisser parler leur part de féminité, poussés par ce vent qui souffle sur les femmes qui les accompagnent et par un fort désir de façonner de leurs mains un monde définitivement plus humain, où ying et yang trouveraient un nouvel équilibre. C’est en s’ouvrant à d’autres dimensions, où la fragilité à sa place, où l’émotion prend mot, où la douceur n’est pas rédhibitoire, où l’écoute est reine, où l’empathie trace sa route, où les préjugés tombent, que l’homme ouvre son coeur et revient à l’essentiel.

Comme vous je marche sur ce chemin, où j’avance jour après jour, où parfois je trébuche, tombe, reste assise et doute mais toujours la vie vient me prendre par la main, me montre le beau et me redonne l’énergie et la pulsion nécessaire pour aller toujours plus loin.

Dans cet élan vous me portez tous, par la beauté que vous dégagez dans vos sourires, dans vos silences et bien au delà, dans votre simple présence, sur cette voie qui nous pousse à être la meilleure version de nous même. Merci

Alors que j’écris ces mots me revient en mémoire une citation entendue dans le Cercle des Poètes disparus (il y a donc 2018-1989 = 29ans…la claque!) que j’ai bien du voir une bonne dizaine de fois, mon côté idéaliste sans doute :

« Je partis dans les bois car je voulais vivre sans me hâter, vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie, pour ne pas au soir de la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu. » Henry David Thoreau

Partons dans les bois ♥

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Sisters

Sisters

Sororité

J’ai découvert durant cette année américaine ce que signifie « cercle » d’amiEs, comme quoi il n’est jamais trop tard pour bien faire car c’est bien la première fois que je me suis sentie faire partie d’un cercle de femmes, potluck à l’infini.

Ces quelques mois m’ont permis par ailleurs de renouer avec la femme sauvage que je suis, celle que je n’écoutais plus depuis …beaucoup trop longtemps. D’ailleurs comme si je n’avais pas bien compris la puissance de ce que les femmes ont dans leur présence à être ensemble (nb: ils sembleraient que leurs cycles tendent à s’harmoniser quand un petit groupe de femmes vit en proximité, l’effet McClintock…info ou intox, le sujet fait débat!), je me suis laissée tenter à mon retour en France par une nouvelle expérience, comme si je m’offrais une deuxième chance de bien intégrer la chose à un niveau plus…subtile. 7 jours de transmission, que des filles au diapason qui viennent partager du sens pour unique raison.

De retour de ce stage « Pratique de la Médecine de la femme sauvage » by Marie Pénélope Pérès, je saisis de mieux en mieux le lien qui me ramène au féminin. A travers les âges, comme on lirait un livre page après page, je me rends compte combien la femme s’est gentiment fermée à son instinct, force scrupuleusement étouffée, faisant taire des savoirs être et des savoirs faire oralement confiés depuis une éternité.

Mesdames, Mesdemoiselles, Il est grand temps de tout dépoussiérer, de laisser la lumière entrer en notre for(t) intérieur, n’ayons pas peur, d’aller jusqu’aux entrailles là où la Vie tressaille, faites tomber les murailles, allons là où est enraciné ce que nous ont léguées les femmes de notre lignée. Laissons fleurir au grand jour, ce que nous sommes avec amour, laissons les tabous dans les choux, soyons honnêtes envers et contre tout, c’est ce qui nous rend belles, notre nature instinctuelle. Parce que je suis mère, princesse, enchanteresse et sorcière, et parce que j’en suis fière, je veux laisser place à chacune d’elles, sans que l’une prenne le pas sur l’autre, parce qu’elles font de moi une femme complète et participent toutes à mon équilibre. Et c’est grâce à ce temps que je prends, ces chemins de traverse, que je puise pour rester fidèle à mes promesses d’être tour à tour l’une et/ou l’autre.

Si je m’enferme dans la Mère…j’étouffe, et j’ai besoin d’être pleinement femme pour être l’épouse, bref je ne suis jamais vraiment celle que je suis, si je ne suis pas un peu chacune à la fois. Je me sens comme un animal en cage si je m’enferme dans le rôle de la femme qui doit faire « bon ménage » (au sens littéral) et alors jaillit la femme sauvage. Cet instinct me rattrape bien souvent au galop pour me dire que j’en fais un peu trop et qu’il est temps de retrouver l’équilibre mais c’est si difficile de marcher sur le fil…

Renouer avec La Nature, avec Sa nature, c’est un premier pas pour renouer avec la femme sauvage en Soi. Faire de ses mains, être créative quelque soit le dessein, c’est une façon de poursuivre le chemin. Renouer avec son corps, libérer la gestuelle, oser et se laisser aller, se délier, se défaire, c’est un pas de deux vers Son instinct primaire. Chouchouter les zones oubliées, caresser, cajoler, c’est renouer avec Sa féminité. Dire, partager, pleurer, écouter et rire,  les émotions qui coulent comme une douce chanson et qui chantent toutes avec justesse qu’il s’agisse d’amour ou de tristesse. Voyager en son corps comme un univers à découvrir bien plus grand que ce que l’esprit veut bien nous laisser dire, c’est la voie de l’intériorité, monde immense à explorer. Sisters, toutes ensemble sur ce beau sentier, nous tissons une merveilleuse toile, cousue de fils d’or où chacune est un trésor.

A mes sœurs

A la femme que nous sommes, debout comme un seul homme, femmes parfois blessées par des années de silence accommodé, à vouloir au moule absolument se conformer, œuvrons à panser le passé, et que tous nos cycles soient honorés, puberté, maternité, femme ménopausée, laissons parler nos ventres, écoutons ce qu’ils ont à dire, quels sont leurs vrais désirs, quelles sont les souffrances en latence, et peut être aussi leurs espérances. C’est la voie de la sagesse, pour retrouver le chemin de l’allégresse qui nous mènera vers demain avec justesse.

Pas question de se regarder le nombril, l’exercice est un peu plus difficile, il faut lâcher prise sur nos croyances un peu rudes, se défaire de nos bonnes habitudes, pour se donner la chance de cheminer vers la délivrance. C’est l’étape sublime qui nous relie à la divine, l’ancestrale, la goddess, le féminin en liesse. Femme d’ici ou d’ailleurs, peut importe la couleur, peut importe le langage, femme universelle, le féminin sacré comme unique passerelle entre chacune d’elles.

N’allez pas vous y tromper, l’homme n’est pas l’ennemi juré, ce n’est pas une guerre, le féminisme est une autre sphère. Le féminin sacré, ce n’est pas une bataille à livrer, juste une vaste terre à défricher, un espace que nous avons oublié, l’endroit à réhabi(li)ter.

Sister,

J’ai senti nos pieds fouler la terre, dansant comme on entre en prière, dans les empreintes de nos arrières,

Comme un désir ultime, poings serrés sur la poitrine, de remonter aux origines

nos chaînes ont cédé, nos armures ont capitulé, au gré de nos mouvements déliés

au tempo des percussions, on allait libres à l’unisson, laissant parler nos émotions

au son d’une voix de fée, nous avons nos bassins balancé, au rythme de nos expires passionnés

telles des sorcières, exprimant notre besoin primaire, de renouer avec l’instinct millénaire

Sister, C’est grâce à toi que je devine, la profondeur de mes racines, aux souffles puissants des frangines

…Aux poulettes

Ames soeurs

Sister c’est le vent amitié qui nous a emportées, pour quelques jours, un bout d’année ou une éternité, peut importe le temps, la durée, elle aura eu le mérite d’exister. Soeur d’un jour ou de toujours, pas besoin de faire de longs discours, la complicité des moments partagés, est un sas de joyeusetés. Parfois il arrive sur la route qu’il faille se rencontrer, destin tracé. Puis dans nos regards échangés, sentir comme une étrange familiarité, comme si nos âmes s’étaient déjà parlées. Amie, Tu es bien souvent celle à qui je confie mes rires et mes pleurs, mes doutes, mes peurs, et mes humeurs, une mise à nu basée sur la confiance, ce lien tel un don de l’existence, une véritable chance. Il est des amitiés consciencieusement tricotées, dont les mailles au fil du temps vont se resserrer pour bâtir une histoire qui dure jusqu’à très tard, peu importe les cassures, du temps qui file à toute allure, ces amitiés perdurent les jours de grande froidure et portent un souffle de légèreté dans les chaleurs de plein été. Un lien à toute épreuve où la vie durant l’une et l’autre s’abreuvent.

Aux Non Desperate et aux amies de longue date

A ma soeur

Chair et sang mêlés, nos parents nous ont façonnées tissant ce lien pour un bout d’éternité. Trait d’union entre deux êtres dissociés, jusque dans les gênes tatoué, nos racines comme base de cette union sacrée, Sisters contre vents et marées. Semblables et si différentes, douce communion quand nos voix chantent, complémentarités en fusion dès que l’occasion se présente. Peu importe les décalages, nous nous rapprochons d’âge en âge, en étant tour à tour épouse, femme, mère et sorcière telles que l’étaient nos grands mères, héritant d’un passé tapissé dans nos artères. Nous bâtissons de temps en temps des passerelles entre nos vies parallèles, clins d’oeil inattendus mais toujours bienvenus, peu importe la distance, c’est à ton sourire que je pense. Lien interstellaire que d’être soeur ou frère, fil joliment tracé d’une encre qu’on ne peut effacer, sister je te porte en mon coeur comme un rayon de bonheur.

A Marionnette

Amie même si je ne sais qui me lit, j’espère bien par ces quelques mots, tenir ta main le temps qu’il faut, pour rencontrer ton coeur et faire un bout de chemin avec toi, ma soeur.

A nos lignées, à toutes celles qui nous ont précédées, femmes du présent et du passé…nous vous envoyons ce chaleureux baiser♥

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Marc Zaffran

Marc Zaffran

alias Martin Winckler

..ex-médecin & écrivain ou l’histoire d’un coup de coeur.

J’ai rencontré Martin Winckler par hasard. Missionnée pour faire des photos lors d’un évènement du Lycée français, je me retrouve dans la bibliothèque, arrivant au beau milieu d’une conférence à prendre des photos de l’intervenant. Perturbant un chouia l’atmosphère silencieuse avec le clic clac de mon Nikon, je tends l’oreille à ce qui se raconte et fort intéressée par ce que j’entends, je finis par m’asseoir et écouter, mettant de côté ma mission, photographier.

Martin Winckler est écrivain, c’est d’ailleurs son pseudonyme, médecin de formation, français, ayant pratiqué pendant 25ans et vivant depuis 8 ans au Canada. Auteur  de la « Maladie de Sachs » et du « Choeur des femmes » entre autre, il exerce également comme critique de séries télévisées, traducteur and so on.

Il débattait ce jour de la relation Soignant/Patient, de l’importance du rôle/place de chacun, et que le patient devrait toujours se sentir mieux après une consultation (sauf exception, le médecin doit malheureusement parfois annoncer des nouvelles qui ne sont pas toujours agréables), dans le cas contraire le soignant devient selon lui, maltraitant. J’en viens naturellement à vous raconter une petite expérience personnelle que le sujet ravive spontanément:

J’ai 24/25ans, j’ai emménagé dans en Savoie depuis peu et comme toute femme bien intentionnée, je prends rendez-vous chez une gynéco pour un suivi classique, un rendez-vous lambda. J’arrive chez LA dite gynéco, qui ne me connait ni d’Adam ni d’Eve, le moral au beau fixe, mon pavé médical sous le bras. Question de routine « Vos antécédents? » « Leucémie aigüe à 19ans, vous avez le détail dans le dossier. » Après quelques minutes la tête dans la paperasse, elle relève le regard et m’annonce comme si on parlait de la pluie et du beau temps, « Vous savez là, avec les antécédents que vous avez eu et les traitements, vous avez des risques de ménopause précoce, faudrait peut-être penser à faire des enfants ». Heureusement que j’étais assise!!! La délicate me balance une bombe (je n’avais absolument aucune idée de la chose, j’en étais juste restée à « on t’a fait une auto greffe pour préserver tes chances d’être mère un jour » et j’en étais encore à mon chemin de reconstruction, le temps faisant son oeuvre). Un je ne suis pas au courant, Deux les enfants c’est pas au programme, Trois « Mais qu’est ce que tu me racontes là???? » avec la voix de Arnold dans Arnold et Willy. Je ressors primo très en colère contre la dame en question, deuxio vénère contre le professeur et l’équipe du service qui m’a suivie (et me suis encore de loin!) genre on m’aurait mentie par omission. C’est ce que j’appelle un soignant maltraitant qui peut-être par son intention de prévention déclenche un cataclysme par manque de finesse, psychologie, pudeur, empathie, bon sens …

Au delà du discours qui faisait donc écho à certaines périodes de ma vie, c’est la simplicité, la sensibilité, la lucidité du bonhomme qui m’ont touchée. Particulièrement soucieux de la condition féminine, il a dans sa façon de s’exprimer du corps féminin et de ce qui le concerne, une profonde bienveillance, libératrice, accueillante, qui panse les plaies de la femme blessée en moi. Il peut en moins de 5 minutes placer les mots vagin, stérilet et ivg sans que personne ne se sente offusqué ou ai l’impression que d’immondes gros mots venaient de sortir de sa bouche. Je me sens comme apaisée, réconciliée avec la gente masculine par le regard neuf qu’il me propose, imprégné d’un profond respect pour la femme dans son entièreté, en faisant fi des tabous bien enracinés par notre éducation judéo chrétienne. Je respire et un enthousiasme, une joie profonde nait de mes entrailles.

Il n’en fallait pas plus pour que j’aille à la pêche aux informations et découvrir d’autres interventions du Monsieur à Frisco. Mr Winckler est artiste en résidence, assigné pour 5 semaines à San Francisco pour écrire et s’inspirer des lieux pour son prochain livre suite à une candidature qu’il a déposée auprès du Service culturel du Consulat français lançant la première édition de « A room with a view » et je comprends pourquoi cet intitulé quand j’arrive à la Résidence de France qui bénéficie d’une vue extraordinaire sur la ville.

Peu de temps après Farinaz Agharabi accueille Martin Winckler à son émission de radio « Francofun » à laquelle elle me propose très gentiment de me joindre mais « je peux pas, je fais la guide touristique!!!! aaaah! ». Emission dont vous pouvez retrouver le podcast sur le blog de Martin Winckler : « Cavalier des touches« 

Restant sur ma faim, j’achète un ticket pour retourner voir Martin Winckler0 en Résidence, le 01 Juin et approfondir « cette rencontre ». Suis assise au premier rang telle une groupie, et j’apprends que le Monsieur écrit depuis ses 12ans, de la même façon que j’ai commencé à nourrir mon envie/besoin d’écriture à cet âge. A l’heure des échanges, la question qui m’intéresse : « D’où vous vient cette sensibilité pour la gente féminine? », MW: « J’ai été élevé par des femmes..et sur mon parcours, j’ai exercé dans un centre de planification, de santé des femmes, géré par Madame Yvette Lagneau qui n’était à l’origine que simple surveillante et n’a jamais pratiqué d’intervention. Cette femme m’a appris les gestes et les mots pour aborder dans un profond respect les patientes lors des ivg que j’ai pratiqué ».

J’évoque alors mon arrivée récente à San Francisco, le blog, la joie d’avoir renoué avec l’écriture, lui expliquer le pourquoi du blog, de l’importance du partage d’expériences pour que chacun puisse y trouver ses clés..ou pas. L’importance d’être à San Francisco pour remettre le pied à l’étrier de l’écriture parce que le lieu est libérateur et ses belles énergies vous permettent d’OSER. MW soutient mes propos et m’encourage à poursuivre mon chemin, lui même a vécu 1 an aux Etats-Unis à l’âge de 17ans et cet évènement a changé sa vie, certainement comme il aura changé la mienne, je comprends infiniment. « Et votre retour en France ça s’est passé comment? », MW avoue qu’une certaine mentalité française et ses barrières « ont nourri des colères et les colères ont nourri mes écrits »…c’est pour cela qu’il faut continuer d’écrire, peu importe le reste, il faut OSER, continuez.

Je lui avoue que je n’ai lu aucun de ses livres mais je repars avec « En souvenir d’André » sous le bras avec l’idée que ce n’est qu’un début (livre que j’ai gobé hier dans l’après midi :)).

Chers lecteurs, si vous connaissez déjà l’auteur et ses livres, je vous invite à m’en faire part en commentaires, avide de connaître votre opinion. Par ailleurs est ce que cette notion de « maltraitance » résonne aussi en vous?

Merci Monsieur Winckler, d’être un homme engagé, le corps de la femme est à reconsidérer et votre humanité contribue au changement♥

 

 

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Je suis sorcière

Je suis sorcière

J’ai rendez-vous avec la pleine lune ce soir…

Depuis Samedi elle me parle, me force à ralentir le pas, me fait tomber dans des demi sommeils comateux en plein milieu d’après-midi, comme assommée, je n’ai d’autre choix que de me poser et je sombre incapable de lutter sous le poids de cette fatigue écrasante, accablante. Je sens mon corps fébrile, mes jambes à peine me portent, l’énergie au niveau zéro, je ressens le besoin de laisser aller mon corps à un stand by bien mérité. Cet état fait remonter en surface mes ras-le-bol et mes frustrations que j’exprime avec véhémence, car j’ai du mal à canaliser ce trop plein qui surgit. Je deviens louve et retrouve mon côté sauvage, je délimite mon territoire, merci de ne pas approcher, j’ai besoin d’espace….de liberté. Et je réalise dans une vision claire que ces derniers temps, je me suis mise en cage, d’où ma rage, je me suis enfermée dans mes exigences à faire, je cède aux obligations quotidiennes et j’en oublie d’ETRE celle que je suis au plus profond de moi-même et c’est de ce mépris que naît ma colère.

Alors c’est décidé, je dédie cette journée à n’être que ce que la vie me demande d’être comme prendre ma plume et vous écrire ces quelques mots. Parce que pour une fois j’ai l’envie d’y regarder de plus près et de réaliser pleinement ce qui se trame en mon être, de l’écouter et de l’accepter, d’entendre la bienveillance de ce que mon intuition me dicte, de laisser mon corps bénéficier du repos qu’il réclame haut et fort et de ne pas me culpabiliser de me mettre entre parenthèses.

En ce cycle de la lune rouge, je me déclare aux abonnés absents pour une durée indéterminée, je ne répondrai à aucune exigence que celle demandée par cette harmonie corps/lune, en respect envers la femme que je suis.

C’est en écrivant que je fais le lien avec ma récente lecture de « Sagesse et pouvoirs du cycle féminin » de MP Pérès et SM Leblanc qui relate que toute femme au cours des différentes phases de son cycle incarne un archétype féminin, la vieille femme (ou sorcière), l’Enchanteresse, la mère et la jeune fille. Sorcière, j’avoue je n’aime guère cette part de moi-même, agressive parfois et indomptée souvent mais j’ai compris que je devais apprendre à l’accepter pleinement, à lui faire une place, je dois la laisser venir, lui ouvrir la porte, lui souhaiter la bienvenue et la faire entrer en mon temple pour pouvoir mieux ensuite la regarder partir, en ayant reçu à bras ouverts tout ce qu’elle avait à me dire…jusqu’à sa prochaine visite. Je comprends en cet instant le pouvoir de votre livre « Arrêtez de chercher le bonheur…vous trouverez la plénitude », Nathalie Bridonneau. Comment accepter ce côté sombre me permet d’être en paix, parce qu’il vient faire pendant à mon côté lumineux, en un juste équilibre, parce que je sais que demain je pourrai être à nouveau douce et attentive aux autres si je laisse aujourd’hui la sorcière vivre pleinement en moi et alors au fil du temps j’apprendrais à « habiter » chacune de ces phases avec plus de tempérance. En incarnant toutes mes facettes et en intégrant tout ce qu’elles m’apportent, je me réalise….enfin.

Je souhaite une douce pleine lune à chacune que je dédie spécialement à vos côtés sombres et à la vieille femme qui sommeille en nous.

et vous ? avez vous rendez-vous? En attendant de le savoir, je vais me faire une infusion au framboisier ♥

…merci les plantes de nous aider.

PS: Je finis de vous écrire et je tombe sur ce lien infiniment intéressant, elikia.canalblog.com, j’y retrouve tous mes ressentis du moment, je me sens universelle.

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Femme Sauvage

Femme Sauvage

« Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. »

« Pourtant, si éloignés que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C’est à nous d’y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. […] La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d’âme, donneuse de vie. Il ne tient qu’à nous d’être cette femme-là. »

Clarissa Pinkola Estés

N’entendez vous pas au loin les pas de femmes marchant les pieds nus sur la terre, les yeux tournés vers le ciel, suivant les sentiers qui nous ramènent à notre essence suprême? Nous sommes de plus en plus nombreuses, nous sommes de toutes les générations, nous sommes de toutes confessions, nous sommes de toutes les couleurs, nous sommes « Femme », toutes connectées par notre divine Féminité, nous revenons à la source et sommes infiniment liées.

Renouons avec la femme sauvage qui est en nous. Inspirée par l’oeil de la photographe Karin Legros qui sait si bien dévoiler la beauté du monde et de chacun, ose nous défaire de nos habits du quotidien pour devant l’objectif mieux nous mettre à nu, et nous révéler à l’état brut, je vous invite sur les pistes qui me mènent au coeur du féminin sacré (notre véritable essence). Tous les pas qui me guident, toutes les rencontrent qui me nourrissent et toutes les expériences grâce auxquelles j’avance, toutes ces peaux dont je me défais jour après jour….femme en transhumance.

Au delà de La lune qui nous guide (cf Sister MooN), je constate que sur mon chemin, l’eau a toujours joué un grand rôle, inconsciemment j’ai toujours senti le besoin d’être accompagnée par elle, comme si elle m’offrait force et apaisement. Sortie du ventre de ma mère où j’ai bien heureusement baigné, c’est comme si toute ma vie j’avais cherché à garder ce lien avec ce milieu utérin. J’ai grandi dans un village dit aux trois rivières. J’ai déménagé souvent et quand je regarde, j’ai toujours vécu à proximité d’un cours d’eau et chaque été, c’est près de l’océan que je viens me ressourcer. J’ai vécu dans le Lot à deux pas de la Dordogne, en Savoie, L’Isère coulait à mes pieds, en Touraine passait au bout du chemin la Loire près de qui je suis revenue souvent, en Gironde je voyais au loin la Garonne, et depuis que je vis ici, je profite depuis ma fenêtre d’une magnifique vue sur le Pacifique. C’est une force qui m’appelle depuis ma naissance, une compagne de toujours. L’eau est source de vie, symbole de féminité et fécondité.

J’ai longtemps fait fausse route, j’ai longtemps confondu femme sauvage et femme rebelle, j’aurais pu faire partie des Warriors de SF, une vraie guerrière. J’ai parcouru des kilomètres de mon existence, en croyant qu’il fallait se battre toujours, que la vie était un ring de boxe. Je la trouvais fatigante, épuisante, parce que bien évidemment plus tu te bats, plus la vie t’offre de combats (la loi de l’attraction). J’étais pleine de colère, une colère sourde, celle qui se loge en toi à force d’acceptation de choses qui ne te correspondent pas, pour arrondir les angles, pour rentrer dans le moule, tu prends sur toi et ça finit par peser lourd jusqu’à t’empêcher d’avancer. A force de trop de poids, tu en arrives à des points de non retour, tu fais tout éclater pour te libérer et finalement réaliser que cette rage, elle est un peu beaucoup contre toi même dans ton incapacité à (te) dire. Il m’a fallu tomber bien bas, un coup par ko, pour comprendre et faire renaitre des cendres, la femme sauvage qui sommeillait en moi.

Celle qui n’a pas besoin d’arme, celle qui retourne en son centre et renoue avec ses entrailles, y puise une force sereine, qui lève les yeux vers le ciel et se connecte à l’univers, embrasse les arbres, et écoute son coeur. J’aurais voulu avoir plus tôt entre les mains le délicieux livre écrit à quatre mains « Sagesse et pouvoirs du cycle féminins » de Marie Pénélope Pérès et Sarah-Maria LeBlanc, c’est un merveilleux cadeau pour toutes les générations et surtout une clé précieuse pour toutes les femmes sauvages en devenir. Un manuel pour se réapproprier son corps, un trésor pour nos filles, un allié pour les hommes, un trait d’union féminin.

C’est la journée des droits de la femme, et parmi ces droits elle a gagné celui de gérer sa fécondité par le biais de la contraception et ce fut une merveilleuse victoire qui lui a permis de faire un pas vers plus de liberté. Cependant la femme y a laissé aussi quelque part sa profondeur d’âme, ce qui fait sa valeur fondamentale, sa richesse, sa force de connexion. J’ai gobé la pilule tel un bon petit soldat parce que c’était un chemin facile, j’en ai oublié pendant des années d’écouter mon vrai rythme intérieur, je ne me connaissais pas moi même. J’ai fini par tout abandonner pour mieux m’abandonner à mon être et j’ai découvert mon harmonie avec la lune. Nous sommes une merveilleuse mécanique de la vie, nous avons ce pouvoir magique de la porter, nous devons prendre soin de ce temple intérieur où se loge notre vrai visage.

Je me suis liée d’amitié avec les plantes, que ce soit en phytothérapie, homéopathie, huiles essentielles, élixirs floraux, ces alternatives m’apportent une aide naturelle, précieuse et me maintiennent connectée à la nature, à ma nature. Que ce soit chez les chinois, les amérindiens, les druides ou nos gentilles sorcières, les plantes ont depuis des lustres fait preuve de leur capacité à nous aider. Contrairement à nos voisins européens ou au Canada, étrangement en France nous ne trouvons pas de formation d’herboriste délivrant de diplôme reconnu…. Serait ce un métier qui dérange alors que de plus en plus de personnes manifestent un intérêt pour leur usage?

Je suis piètre jardinière mais gratter la terre, ça me libère et faire pousser soit même quelques basiques (sauge, basilic, menthe, lavande..) est une source de satisfaction et me donne l’impression de revenir à mon état primitif (moi Jane!). L’onagre est entrée dans ma vie il y a des années pour mieux appréhender les syndromes prémenstruels, dès qu’un rhume pointe le bout de son nez, je me concocte des infusions de thym frais que je bois tout au long de la journée et que je combine à une inhalation d’huiles essentielles niaouli, ravinsara, eucalyptus dont je me badigeonne mixées à une huile végétale. Je saute sur  l’huile essentielle d’arbre à thé dès qu’un bouton fait surface. J’ai soigné tous les hématomes de mon apprentissage de la conduite à moto avec de l’hélichryse italienne. Quand à la maison un ventre est en souffrance à cause des lunes, je propose des infusions de sauge (maintenant on me les réclame!). Entant que grande allergique, j’ai fini pas retourner il y a quelques années vers l’homéopathie. Loin d’être un placebo, cela nous a aidés sur bien des terrains, bien que je juge son utilisation contraignante,  j’y ai trouvé un intérêt pour la famille au niveau subtile, pour gérer certaines émotions qui avaient des conséquences directes sur le corps de façon chronique.

La nature est une source inépuisable de bien être qu’il faut savoir utiliser à bon escient, je ne suis pas chamane, ni sorcière, mais je sais que cultiver ce lien avec ce que la terre nous offre, me permet d’être profondément en harmonie avec la vie qui m’entoure.

Pour revenir en mon centre, j’ai expérimenté le Qi Gong, que je vois à San Francisco fleurir au petit matin un peu partout dans les parcs grâce notamment à la forte présence de la communauté asiatique ou bien il m’arrive d’observer des postures de l’arbre chez certains à l’arrêt de bus. Le Qi Gong comme une hygiène de vie, c’est cette discipline qui m’a fait faire mes premiers pas vers mon recentrage, elle m’a aidée à ralentir le rythme fou des journées de travail qui s’accouplent aux tâches domestiques pour mieux t’essorer. C’était ma bulle, mon espace zen, ma respiration, les neurones au calme, les dossiers en cours fermés, mon attention centrée sur l’énergie à faire circuler, rythmée par les saisons, les éléments, les saveurs, agissant ainsi sur les principaux organes. Chahutées que nous sommes par la vie, j’en ai retenu parfois mes larmes de bonheur de fermer les yeux pour  redevenir un arbre, d’imaginer l’herbe sous mes pieds, de sentir mes racines s’enfoncer dans le sol alors que ma tête cherchait à embrasser le ciel et trouver ainsi une parenthèse de paix intérieure.

Pour me faire plaisir, comme un retour au cocon, à soi, je m’offre (et j’offre) des séances de réflexologie plantaire pour que de guerre lasse mes neurones autrefois trop agités trouvent le repos et par le biais de ce massage des pieds, parvenir à un nouvel équilibre.

Pour délivrer mes émotions passées, je me suis transformée en caisse de résonance grâce à la coupe énergétique. C’est comme aller chez le coiffeur mais pour vivre une expérience peu ordinaire (hein maman?!). Vous vous installez dans un délicieux fauteuil (jusqu’ici rien à signaler), puis on vous présente un coupe-chou, l’outil qui va servir à réaliser votre nouvelle coupe (ne partez pas en courant tout de suite!!). On vous explique que la technique consiste à suivre les méridiens du crâne, que chaque zone représente une facette de ta vie (enfance..), qu’une moitié de ton crane est liée au féminin, l’autre au masculin et qu’à chaque passage de la lame, une vibration va venir faire écho dans ta boite crânienne à la mémoire ancrée dans tes cellules, qu’elle va libérer et permettre ainsi d’évacuer des traumatismes bien ancrés. Je peux vous assurer que certaines zones sont effectivement douloureuses (on accouche de rien sans douleur, non?) et d’autres pas du tout, et que coupe après coupe, les zones sensibles le sont de moins en moins. La toute première fois, vous ressortez du salon avec un sentiment étrange, comme vidée, mais sereine, le visage lumineux drainé par ce « massage » crânien. J’avais les cheveux fins, ils sont devenus plus vigoureux, épais et forts…et étaient doux comme ceux d’un bébé après être passés sous la lame.

Pour libérer et faire le ménage plus en profondeur, tel appuyer sur une touche « reset » de l’ordinateur, j’ai eu la chance d’atterrir entre les mains d’Emily, praticienne en Psycho Bio Acupressure (PBA). Activité que j’ai découverte « par hasard », quelques mots échangés au dessus d’une table lors d’un déjeuner qui ne se prêtait pas du tout au sujet et me voilà demandant illico un rendez-vous, comme poussée par mon instinct qui me dictait qu’il y avait urgence à agir. Bingo!

Je suis une aventurière, j’expérimente toujours sans idée préconçue, je ne me renseigne pas avant, pas de recherche sur le net, je me laisse porter, je veux arriver vierge de toute opinion pour me faire la mienne.

Le praticien va d’une part identifier les blocages émotionnels par une étude spécifique du pouls des personnes, et d’autre part permettre leur effacement par l’action conjointe d’une part de la verbalisation (sous certaines conditions) de ces blocages qui permet de les conscientiser, et de la libération d’endorphines liée à l’application des circuits d’acupressure, la libération de ces endorphines modifiant la plasticité synaptique. Les blocages émotionnels sortent alors des zones du cerveau où ils étaient enkystés et sont captés par le cortex préfrontal, dont le rôle est d’évacuer les émotions.

Whaou! Je suis ressortie de ma première séance, comme portée par le vent, légère, dans une bulle où rien ne pouvait m’atteindre. Le grand luxe c’est que tu n’as rien à dire, rien à faire, pas besoin de raconter ta vie, juste sentir ton corps réagir et libérer les fameuses endorphines. A ton insu tu fais de grands soupirs, j’ai eu parfois la sensation de vague de froid dans le dos, d’eau glacée qui me coulait sur les épaules alors que tu as une grosse et chaleureuse couverture sur le corps. Ton corps fait son travail de nettoyage. La PBA a été pour moi une grande révélation, une véritable clé. Comme je suis une fille de partages, j’en ai fait profiter ma fille, qui fut profondément émue par cet échange, elle pensait d’ailleurs que j’avais raconté son parcours à la praticienne avant la séance tant elle lui disait des choses qui ne pouvaient parler qu’à son vécu…puis j’ai transmis ce cadeau à tout un tas de personnes tellement j’ai été fascinée par le résultat.

Plus tu te délestes du poids de ce qui t’empêche d’avancer, plus tu fais de place pour la femme sauvage en toi, et plus tu te sens libre. A chacune ses clés pour ouvrir les portes verrouillées, parfois à triple tours et je n’ai pas fini de faire de belles découvertes. Car c’est avec une joie retrouvée que je ramasse un à un tous ces cailloux qui jalonnent ma route et qui l’un après l’autre me (ra)mènent « à la maison ».

Le merveilleux cadeau, c’est bien évidemment toutes les rencontres, avec une mention spéciale pour toi, Véronique, mon amie, mon cairn, tu es définitivement entrée dans ma vie à la croisée d’un chemin, et je remercie toutes ces femmes en quête d’elle même qui croisent ma route et sont d’une richesse incroyable et celles que j’ai hâte de bientôt rencontrer.

Toute chrysalide que nous sommes, je nous souhaite de devenir de fantastiques papillons pour réenchanter le monde.

Sources/liens:

http://home.naturopathe.over-blog.com

psycho-bio-acupressure

Salon Art & Nature

Emily Montet praticienne PBA

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Sister MooN

Sister MooN

Des Femmes et Des Lunes

Je suis Cheyenne, Comanche, Cherokee, Navajo, Siou, Apache…Amérindienne.

L’Astrologie Amérindienne n’est pas basée sur la position des Étoiles, mais sur la position de la Lune. Le temps des lunes était d’ailleurs très respecté car considéré comme le temps de pouvoir de la femme qui durant cette période a le don de la vision.  Les rêves et les visions des femmes intervenant lorsqu’elles se retiraient dans leur Moon Lodge pendant leur période de saignement étaient grandement révérés par tous, car on disait que les femmes rêvaient le futur des générations suivantes.

Le rôle de la femme, qui est souvent « l’agent nettoyant » de la famille, n’est pas toujours un rôle agréable. En faisant front, elle est souvent crainte par l’homme qui a peur de cette furie féminine occasionnelle, qui défie son côté immature et lui renvoie la peur que lui-même a de ses propres émotions.

Sans doute est-ce pour cela que les Amérindiens disent que vivre avec une femme qui travaille sur son cycle est en soi initiatique pour l’homme.

Extrait de www.naitre-femme.com

Je n’ai commencé que récemment à regarder la lune avec bienveillance, quand j’ai compris que nous étions étroitement liées et qu’elle influait mes cycles, mettait parfois en exergue mes peurs, jouait avec mon sommeil, et m’aidait profondément à comprendre mon chemin de femme.

La longueur du cycle menstruel est calquée sur le cycle lunaire et les femmes étant constituées d’environ 15% de plus d’eau que les hommes, sont par conséquent plus sensibles à la lune.

Des Amérindiennes ont créé le conseil des anciennes des 13 Lunes, c’est un enseignement qui a été précieusement transmis de Femmes à Femmes depuis de nombreuses générations. Cet enseignement est passé au travers de la culture Amérindienne, pourtant il n’appartient à aucune traditions.
Il parle depuis la nuit des temps aux Femmes de tout âge, dés leur entrée dans la phase de fécondité, lors de leurs premières Lunes (règles).
Le cheminement avec chacune d’entre elles, chaque Lune, nous permet de rentrer en contact avec les lois sacrées universelles et la Vérité qui contient toutes les vérités. C’est un chemin de guérison pour notre enfant intérieur sans replonger dans les douleurs du passé, en re-connectant avec sa Joie profonde.

Sans vouloir passer pour une illuminée, enfin peu importe si c’était le cas, je voudrais vous partager mon expérience de ma symbiose avec Dame Lune.

A noter, depuis 4ans, j’ai fait le choix de stopper tout mode de contraception. Depuis près de 20 ans, comme la plupart d’entre nous j’ai jonglé entre pilule et stérilets, je ne savais plus ce qu’était mon véritable rythme féminin…j’ai eu besoin d’y replonger, de me retrouver. Je veux redevenir une femme sauvage….

C’est alors que mes cycles se sont immédiatement calés sur ceux de la lune, mes « lunes » arrivant à chaque pleine lune. Depuis mon corps ne déroge que rarement à la règle (quel jeu de mots!) sauf …quand je touche du doigt ce que je suis vraiment ….

J’ai rencontré par hasard chez des amis, lors d’un déjeuner, un astrologue, loin d’être convaincue que c’est un hasard, en bonne gémeau curieuse de tout, je prends la carte de la personne en question avec l’ intention de creuser le sujet car j’ai la ferme intuition (toujours suivre son intuition) que c’est ce que j’ai de mieux à faire.

Début Août, quelques jours avant le grand décollage, je prends rendez-vous avec le fameux astrologue, Marc, à qui j’avais demandé de faire mon thème astral en fonction de ma date, heure et lieu de naissance. Toute excitée à l’idée d’en découvrir plus, me voilà assise devant lui prête à l’écouter. De fil en aiguille de l’échange, je sens qu’il me ramène en mon centre, il me remet en mémoire ce que je suis profondément et que je nie beaucoup trop souvent par peurs, par manque de courage, de temps, parce que ce n’est pas conventionnel, rationnel de se laisser aller à ses profondes et véritables aspirations, à ses rêves, d’être soi tout simplement.

Je lui raconte alors mon harmonie avec l’astre lune, et je lui dis que la nouvelle lune me fait souvent sortir de mes gonds, je deviens alors un tantinet guerrière, je me positionne fermement, j’arrête de faire le dos rond, d’arrondir les angles, je m’affirme, j’agis avec instinct. Selon le mythe que la lune rend fou, je me crois bien parfois devenue folle. Il me rassure, tout va bien, la nouvelle lune actuelle me pousse juste dans mes retranchements, elle me fait exprimer qui je suis sans faux semblants.

Au fur et à mesure de notre échange, il me rappelle mon lien à l’écriture, que je suis créatrice, multiple, une amoureuse de la vie, un être de joie et que cette joie intérieure est mon curseur. En réveillant ce moi qui dort, il (re)pousse ainsi les parois de mon être intérieur, je le ressens pleinement, et je sens naître une magnifique lumière douce et chaleureuse qui me réconforte. C’est l’impression avec laquelle je suis ressortie de cet entretien, porteuse d’une mission à accomplir: laisser émerger ce qui sommeille dans mes entrailles.

Etonnamment tout me pousse sur ce chemin, puisque je vous rappelle que l’on m’a offert récemment « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » de Gounelle.

Etrangement, je suis allée voir Marc un jour de nouvelle lune, étrangement mes règles sont arrivées le soir même de cette rencontre, avec deux semaines d’avance…j’étais tellement en phase avec moi-même et l’univers, à la sortie de ce rendez-vous que ma merveilleuse machine intérieure s’est alignée avec la nature, l’astre.

C’est cet entretien qui m’a véritablement remis le pied à l’étrier de l’écriture. J’ai écris mon premier poème à 10 ans et les mots m’ont toujours accompagnée. J’ai fait des parenthèses parfois dans ma vie mais j’y reviens toujours. Je n’ai jamais osé aller jusqu’à partager avec le plus grand nombre, par peur, par manque de conviction, de temps…enfin à cause de plein de bonnes excuses. Je réalise aujourd’hui que quand j’écris, je suis en harmonie…parce que je tisse un lien.

Grâce à Maud’moiselle, je réalise que plus j’ose dévoiler ce que je suis à travers mes articles, plus mon corps cherche à nouveau à épouser l’univers, à se mettre en phase comme lors de cette dernière nouvelle lune du 28/01, comme lors de mon entretien avec Marc.

Vous devez vous dire, Oh Mon Dieu! Maintenant qu’ils ont légalisé la marijuana en Californie, elle est tombée dedans! Non, non, je vais très bien voire de mieux en mieux 😉 , je vous dis tout cela en pleine conscience…ECOUTEZ-VOUS VRAIMENT, vous serez un cadeau pour vous-même et de fait pour les autres!

Et le premier pas pour s’accorder avec la lune est si simple…commencez juste par prendre le temps de la regarder de temps en temps.

Sister MooN, c’est une chanson de Sting de 1987, Sting qui m’a toujours accompagnée, le guide de mon adolescence. Plus j’avance et mieux je comprends et perçois ce qui me lie à cet astre qui m’accompagne.

Merci Sting de m’accompagner depuis si longtemps…

Je vous laisse, aujourd’hui c’est cercle de femmes d’un autre genre,

ici on appelle cela Potluck 😉

Toute femme sauvage que vous êtes, merci de me faire part dans les commentaires de vos liens lunaires ♥

Toksa akhé

Sources: Shining Woman; Plumes dorées;

photographie de la lune avec l’accord de Mr Marc Dalouzy

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