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L’arbre guérisseur

L’arbre guérisseur

La Sylvothérapie

Il faut que je vous parle d’un sujet farfelu pour certains, certes, mais extraordinaire de mon point de vue.
Venue tout droit du Japon, la sylvothérapie consiste en des bains de forêt et à la connexion aux arbres. Peut être vous êtes vous déjà intéressé de près à « La vie secrète des arbres » (cf livre de Peter Wohlleben) que je n’ai pas lu au demeurant.

J’ai commencé à exercer cette pratique de façon intuitive sans savoir que le phénomène était très développé au pays du soleil levant. J’ai donc instauré ma méthode.
Ce que je viens faire ici, aujourd’hui, c’est partager mon expérience pour vous inviter à faire votre propre voyage au pays des arbres.

J’ai toujours été proche de la nature mais regarder les arbres sous un autre angle, c’est à dire plus en conscience, plus « connecté », a germé dans mon esprit ou dans mes entrailles devrais je dire, au coeur des forêts de sequoias californiennes.

Je n’embrasse pas les arbres en les encerclant de mes bras, non, je me colle la colonne vertébrale de la pointe du coccyx jusqu’au crane contre le tronc, les deux paumes plaquées contre son écorce et je visualise des circuits énergétiques, du ciel à la terre, de la terre au ciel traversant mon crâne à la plante de mes pieds puis un circuit de mon corps à l’arbre.

Je ne choisis pas n’importe quel arbre, j’ai « mon préféré », un magnifique chêne multi-centenaire dans la forêt que j’ai la chance d’avoir à ma porte.
J’ai créé un lien avec cet arbre, « un lien » me direz vous? Oui un lien. Je vais le voir régulièrement, je m’y « colle » de façon hebdomadaire ou au mieux du pire quand je (res)sens « l’appel ».

Au début il ne se passait rien sur le plan physique, juste une sérénité qui prenait place dû à cet environnement apaisant, si vous prenez soin de concentrer votre esprit sur les bruits de la nature, sur la sensation du vent qui vous caresse la peau, le froid, le chaud, les odeurs…et non sur l’ensemble des pensées pratico pratiques qui vous traversent l’esprit.

Puis à force de patience, j’ai commencé une fois arrimée à mon arbre à me mettre à bailler, à m’en décrocher parfois la mâchoire, et j’observais que les bâillements se tarissaient après plusieurs minutes comme si un processus s’était achevé. Je remarquais alors un regain d’énergie et que toute lassitude s’était envolée.

Puis cet été en août alors que je me sentais plombée émotionnellement avec un début de sciatique dans la jambe gauche, je me sens happée par ce besoin d’aller me coller à mon chêne. C’est alors que s’est déclenché un étrange phénomène qui a duré le temps nécessaire au grand nettoyage. Je me suis mise à avoir des sueurs puis ce qui donnait lieu d’abord à des bâillements s’est petit à petit transformé en éructations en chaîne. L’échange énergétique était tellement fort que j’ai cru faire un malaise, obligée de m’accroupir au pied de mon arbre, mais toujours la colonne en contact de l’écorce, à attendre que le processus s’achève.
Une fois ce grand rééquilibrage fait j’ai repris ma route, le désordre émotionnel avait laissé place à un océan de sérénité et je n’avais plus de douleur dans ma jambe, mieux encore j’avais une pêche d’enfer.

Plus récemment encore alors qu’un bon gros rhume pointe le bout de son nez avec l’oeil larmoyant, les éternuements à répétition et les sinus bouchés comme tableau. Ne souhaitant pas la prise de médicament, hors mis une bonne infusion de thym frais, je décide, au bout de 24h de fatigue à essayer de respirer, d’aller me coller à mon chêne. A nouveau un processus d’éructations en chaine se met en place comme si l’arbre par son énergie m’invitait à expulser « le mal » par ces remontées de bulles d’air que je ne peux contenir. Après 20 bonnes minutes, je repars les sinus libérés et ragaillardie.
Le phénomène n’est certes pas très sexy, néanmoins d’une efficacité redoutable.

Ce qui me fait dire que s’il existe un lien puissant entre les arbres entre eux, il existe indéniablement un lien énergétique puissant entre l’arbre et l’homme, si tant est que ce dernier veuille bien se donner la peine de s’y poser, et de le reconnaître comme un élément indispensable du vivant avec lequel il est possible de communiquer.
N’oubliez pas de le remercier de tant de bienveillance à votre égard,
vous serez fasciné de ce qu’un arbre a à vous dire, car croyez moi, il vous garde en mémoire.

En ces temps bousculés, je vous souhaite de trouver l’indispensable… l’amitié au creux d’un arbre.


			

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N’ayez pas peur

N’ayez pas peur

J’étais au bord du précipice et j’avais peur, l’angoisse me serrait les entrailles, personne n’aurait mieux fait avec une tenaille. Le vide ouvrait dans ma poitrine des espaces immenses de frayeur, de celle qui vous comprime et vous empêche de regarder ailleurs.

Devant moi rien de plus que l’inconnu, prenant forme en un étrange brouillard.

Là, près du néant, soudain j’entends : « avance encore… », et poussée par je ne sais quel mystérieux élan, je fais le pas suivant et je me retrouve en pays sublime, comme par enchantement, comblée de tant d’émerveillement.

Japon-Naguiso- Songe du 09.04.19

Si l’univers a un langage, il glisse à mon oreille un sublime message, et insinue dans mon sommeil, un merveilleux présage.

« N’aie pas peur » souffle-t-il à mon coeur.

Deux jours plus tard, je me retrouve devant ces piles de pont, et devant la beauté des lieux je sens que je fonds.

La vie n’est que « pas-sage », porte après porte, je deviens de plus en plus sage. Si jamais je ne trouve pas la clé, pour un plus loin avancer, que je reste coincée entre deux arches, l’esprit embrumé par mon égo bravache, la vie qu’à cela ne tienne me resservira la même rengaine jusqu’à ce qu’enfin je comprenne.

« N’aie pas peur »

Et quand mon âme illuminée, par la conscience enfin éclairée, alors je libère les verrous qui m’empêchaient d’avancer. Car au moment où je lâche, les colères, les souffrances, les croyances, LES PEURS … je fais le pas suivant.

Je me libère, devenant de plus en plus légère, comme la brise dans les herbes folles des champs. Chemin faisant je rencontre la joie, la gratitude pour chaque instant, je peux regarder derrière, observer le sentier parcouru, en être fière. Regarder droit devant et savourer l’instant présent, sachant que le meilleur est « à-venir », car nous seul avons la clé pour le définir.

« N’aie pas peur » ♥

photo: Nanzenji Temple, Kyoto, 11042019

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Japanese Tea Garden

Japanese Tea Garden

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Prendre soin de soi, s’accorder une pause, s’offrir un moment Zen, s’évader,

c’est tout ce que vous propose le Japanese Tea Garden,

Mon coup de coeur de l’an dernier, situé dans le Golden Gate Park, il ouvre ses portes à 9h,

vous pouvez y flâner par les divers sentiers,

puis vous égarer dans la boutique de produits japonais pour finir par contempler cette verdure ressourçante, un thé au jasmin à la main, le visage offert au doux soleil du matin.

Et pour plus de plaisir, n’oubliez pas que le Lundi, Mercredi et Vendredi,

l’entrée est gratuite avant 10h…profitez!

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