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Virus

Virus

La peur

Ce virus est il bien pire que tous ces cancers qu’on s’inocule à coups de produits phytosanitaires, de pollutions dans l’atmosphère, de traitements hormonaux et j’en passe?

Je suis sûre que vous avez tous dans votre entourage au moins une personne qui est passée par la case « cancer ».

Le covid19 a le mérite d’être beaucoup plus franc, moins sournois, on voit le danger arrivé en pleine face contrairement à tous ces cancers qui rentrent dans nos vies à pas feutrés, sans faire de bruit, nuitamment et au petit matin on se réveille en sursautant de ne pas avoir vu par où ni comment.

Le cancer c’est plus de 400 morts par jour et elle est où notre peur qui nous obligerait à repenser le monde? Elle sont où nos prises de conscience radicales pour nous sauver? Regardons nous aujourd’hui au bon endroit? Est ce que notre pire ennemi est le covid19 ou bien nous même?

Je ne suis certainement pas parfaite, je suis comme vous tous dans cette société, embarquée. Je fais de mon mieux mais c’est trop peu. Alors il nous faut un virus qui tape du poing sur la table pour nous donner l’occasion de faire des changements radicaux pour une vie plus stable, plus harmonieuse, ne plus mettre ce sacro-saint « argent » au coeur, celui qui a engendré la plupart de nos malheurs et revoir nos vraies valeurs.

Idéaliste? peut être. Il n’en reste pas moins que le chemin que nous avons emprunté nous mène à la fin de l’humanité.

En 2018, en France métropolitaine, on estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancers.

En 2018, en France métropolitaine, on estime à 157 400 le nombre de décès par cancer (67 800 décès par cancer chez les femmes et 89 600 décès par cancer chez les hommes)

source :https://www.e-cancer.fr

Peur de La mort ? Je l’ai frôlée à la minute en 1993, la vie m’a offert 25ans de rab, donc si je devais partir aujourd’hui je serais reconnaissante de toutes ces années que j’ai pu traverser et je sais par ailleurs que ce que nous appelons la fin n’est pas une fin en soi, qu’il y a un après plein d’amour qui nous attend. J’ai reçu ce message de mon vivant. Il existe d’autres dimensions, des mondes auxquels nous accédons pour peu que nous y croyons.

J’ai une foi inébranlable en la vie.

Celle que je regarde chaque matin par la fenêtre, de la grotte où je suis confinée. La nature nous montre que la VIE dans son plus simple appareil est plus forte que tout, que le temps, que l’humain bien évidemment, qu’elle n’a que faire d’un virus, de la peur de la mort, elle poursuit son chemin …éternellement.

Parce que l’aube toujours se lève, que l’homme marche ou crève.

Nous si petits, serions nous prêts à faire un nouveau pari pour la vie?♥

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Le Passage

Le Passage

Le Pas Sage

 

-Dis tu crois qu’il y a quoi après la mort?

-…Une autre forme de vie.

-Ah et pourquoi tu penses ça toi?

-Parce que j’ai déjà vécu des expériences extra-ordinaires qui sont venues dans mon existence juste pour me faire comprendre ce message.

-C’est à dire extra-ordinaire???

-Des histoires qu’on ose pas raconter parce que les autres vont vous prendre pour une illuminée. Enfin pour ma part j’en parle très librement comme quelque chose faisant partie d’un tout. Tu sais c’est le genre d’histoire qui fait peur parce que c’est tellement loin de notre réalité, loin de celle qu’on nous apprend à regarder.

-Est ce que tu peux me raconter?

-Pourquoi pas? Je ne sais pas pourquoi elles me sont arrivées à moi mais c’est qu’il doit y avoir une bonne raison, non? peut être celle de partager ces vécus même si peut être tu les jugeras farfelus.

La toute première fois

La « fausse » toute première fois, je devais avoir 36, 37 ans, un évènement qui fut bouleversant. Ma fille était petite, je passais quelques jours chez mes parents.

Plusieurs nuits de suite je me réveille à 3hOO, pas 2h58 ou 3h08, non, 3h00. Cette 3eme ou 4eme nuit où je me réveille à 3h00, j’allume la lumière de ma lampe de chevet et je ressens une présence autour de mon lit, je ne vois pas, je ressens. Je suis seule dans ma chambre sur tout le 1er étage mais je sens cette présence ou plutôt cette énergie qui se déplace autour du lit.
Mon coeur s’emballe alors en mode panique. J’essaie de me raisonner, je me cache sous la couette, ma température corporelle monte dans les tours…ce qui s’appelle perdre ses moyens. « Nan mais à ton âge ça va pas bien de croire aux fantômes!!! »
C’est alors que je sens que quelque chose me pénètre douloureusement par le thorax. La douleur est mémorable. Puis je touche mon bras droit et j’ai la sensation étrange que mon bras n’est plus mon bras, comme si j’en avais perdu la sensitivité. Idem pour le gauche. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. Après plusieurs minutes, j’avoue je perds complètement la notion du temps, complètement déboussolée, je sors de ce lit et de cette chambre pour me réfugier au rez de chaussée dans la chambre de ma fille mais je sens que « C’est  » toujours là.
Au petit matin dans l’entrebâillement de la porte je vois mon père passer dans le couloir éclairé et j’essaie de l’appeler en vain, des sons rauques sortent de ma bouche qui ne ressemblent à aucun mot que je connais et je ressens instantanément, la même douleur par le même passage au Thorax, cette chose qui quitte mon corps.
Je me lève et j’arrive dans la cuisine, en larmes devant mes parents tentant d’expliquer l’inexplicable.
Ma mère essayant de rationaliser en me demandant si je n’avais pas pris quelque chose comme un cachet avant de me coucher. « Non, rien, vraiment rien ».
C’était peine perdue de faire comprendre, moi même je découvrais un phénomène inexplicable à mes yeux.
Tout ce que je savais c’est que je n’avais pas rêvé, j’ai vécu tout cela les deux yeux bien écarquillés.

L’Amour

Il y a eu d’autres visites, d’autres expériences extra ordinaires après cela. Mais celle que je vais te raconter m’est la plus précieuse. C’est le plus beau cadeau que j’ai reçu.
Une nuit de Juillet 2018, je sens à nouveau une présence près de mon lit et à nouveau cette peur panique qui s’empare de moi.

C’est alors que je me souviens d’un conseil d’une amie précieuse qui m’avait dit « Dans la vie, tu peux toujours demander de l’aide à l’univers ». Je pense qu’à l’époque j’avais un peu souri (si, si!) mais dans mon cas désespéré j’ai essayé : « Bon Dieu l’univers si tu m’entends c’est maintenant qu’il faut agir!!! Fais quelque chose s’il te plait ».

Puis je ressens la sensation comme deux mains chaudes qui prennent mes propres mains, sensation douce, agréable et bienveillante et soudain toute cette peur dont j’étais envahie se transmute en AMOUR, un amour inconditionnel, universel, un amour comme je n’en ai jamais connu qui me remplit de chaleur…c’est tellement difficile à décrire: Le bien être absolu, l’Amour absolu. Et ces mains qui tenaient les miennes deviennent deux bras qui m’enlacent, tout aussi accueillants et réconfortants. J’aurais voulu que ce moment dure une éternité, je ne l’ai jamais retrouvé mais il est resté intensément gravé.
J’ai compris qu’au delà de toutes mes peurs, il y avait l’Amour, un amour incroyable et surtout que je n’étais pas seule. Jamais. Et que par delà ce que nous appelons la vie, il y a en encore la vie, l’énergie, l’amour, ce monde est infini.

-« … »
– Bah dis donc on dirait que ça te laisse tout chose ?!
-Comment dire? Est ce que ….est ce que tu vas bien là haut? Dans ta tête je veux dire…
– Parfaitement, enfin je me sens normale, quoi. Je n’ai pas perdu le nord. Je n’ai jamais pris aucune substance hallucinogène ou de stupéfiant, je n’en ai même pas besoin :):)
-Et comment expliques tu cela alors?
-Je n’explique pas. Pourquoi vouloir tout expliquer? Il suffit juste parfois d’accueillir.
-Et as tu toujours peur encore aujourd’hui? Oui parfois. C’est difficile d’être confrontée à l’invisible, ça ne fait pas partie de notre éducation. Certains ont fini à l’asile pour les mêmes raisons parce que notre société n’est pas prête à entendre.
Pour autant la vie a depuis mis précieusement sur mon chemin, des personnes qui ont vécu aussi l’extraordinaire, mais qui se gardent bien d’en parler de peur d’être jugées.

Elle m’a amenée à rencontrer des êtres qui ont su m’éclairer, me protéger, me donner des clés et j’ai compris par ailleurs que beaucoup plus jeune, j’avais aussi vécu ce genre de phénomènes, mais j’étais guidée par mes peurs, j’étais incapable de mettre en mots, je n’en parlais pas parce que de « ces choses là » on ne parle pas.

La seule chose que je te demande de retenir de ces histoires, c’est que le jour où tu vivras le grand PASSAGE, celui qui te mène de la rive des vivants vers celle des morts : N’aie pas peur, quelqu’un sur l’autre rive te tendra la main et tu verras que se poursuit le chemin, dans un monde divinement bien.

C’est ce que ces évènements sont venus me dire, j’en suis convaincue : il n’y a pas de mort absolue.

…A tous ceux qui sont sur la barque d’entre les mondes ♥

 

A Jacky qui m’annonce au petit matin que son mari est parti

 

 

≡♥♥♥≡

Etrangement j’écris ce post le 21.11 et comme un coup de bâton je me retrouve le 22.11 seule assise dans une salle de cinéma à voir Thanatos. Film sur les Expériences de Mort Imminente racontées par des expérienceurs, des scientifiques et des médecins. Etrangement je me rends compte que pour connaitre cet Amour absolu, universel, indescriptible que tous les expérienceurs évoquent, je n’ai pas eu besoin de passer par une EMI. Pourquoi ?

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Shou Sugi Ban

Shou Sugi Ban

Les réminiscences du passé

« La vie est parfois violente pour qui chevauche la mort »- Maudmoiselle

Aujourd’hui la vie m’amène à rencontrer des êtres qui « experiencent » la maladie, en face à face avec la mort, n’ayons pas peur des mots.

Je me souviens…

Il y a un temps dans la maladie, j’entends celle qui fauche, celle qui te fait marcher sur le fil du rasoir, celle qui titille tes nerfs, celle qui réveille tes colères et tes peurs où tu te retrouves dans un sas. Tu fais parti ni des vivants, ni des morts, tu es dans le sas à attendre de savoir quelle porte, quel chemin va s’ouvrir à toi. Parce que j’en suis convaincue aujourd’hui, quelque soit la porte il y a un chemin à poursuivre.

Ce sas est labyrinthique, il t’emmène sur la voie de l’introspection, le but n’est pas de se perdre mais de se trouver justement. Il ne s’agit plus de se battre mais de lâcher prise, il ne s’agit pas de se résigner mais d’accepter. Dans ce sas tu peux paraître absent pour les vivants, parce que toute ton énergie est tournée vers trouver l’issue (quelle qu’elle soit)….la paix dans l’âme.

Je me souviens…

La bombe, les cinq mois d’hospitalisation, les chimios, les douleurs physiques, la souffrance morale, les colères, les désespoirs, les néants, le vide, l’inconnu, les éclats de rire aussi parfois, la joie, l’amour, l’amitié, et je me souviens du pire.

Un beau jour de septembre on te dit « c’est bon, c’est fini, vous pouvez rentrer. » Sauf qu’entre temps ta vie a été totalement dévastée, tu n’as fait que survivre.

Tu te retrouves un beau matin devant la glace en pied immense de la salle de bain, imberbe, bouffie par les traitements, une étincelle étrange dans le regard et tu ne sais plus qui est cet être dans le miroir. A cet instant même où j’étais enfin « sauvée », j’avais envie de mourir. Tous ces morceaux de moi que la maladie avait éparpillés, me confrontaient au vide absolu, sidéral.

Et à ce moment précis de l’existence, quelqu’un sonne à la porte : Ma meilleure amie. Devant ce néant, je suis incapable d’aller vers, de donner, d’accueillir, de tendre une main, de faire un geste, d’être…socialement, j’étais tout court et c’était compliqué. Je m’effondre alors dans un coin de cette salle de bain, submergée par les larmes, prostrée, la tête sur les genoux, emplie d’une douleur et d’une tristesse qui dépassent les murs. Recevoir la vie, c’était me demander l’impossible, je ne pouvais pas.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, voir les autres partir de bon matin, vaquer à leurs occupations, l’air serein.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, de reprendre la vie comme si de rien, quand on se sent être une terre brulée, un être dévasté.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, de papoter, de parler d’un air léger, quand tu reviens de loin.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, ça demande aux autres beaucoup d’humilité, des trésors de patience, et de l’amour en avalanche.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, mustang prêt à te désarçonner alors que ton corps s’accroche à la vie « à mort ».

Vous allez vous dire, ce n’est pas gai, gai comme aparté, mais la vie n’est pas toujours gai vous le savez. De temps en temps, au détour d’un instant, elle nous ressert le passé, comme pour te dire de ne pas oublier ce qui a été expérimenté et te rappeler qu’au bout du bout, la clé, c’est d’accepter, le corps tel un cathéter, se laisser pénétrer par l’énergie de l’univers.

Je finirais sur cette belle allégorie de la vie

Connaissez vous la technique japonaise appelée Shou-Sugi-Ban. C’est une technique qui consiste à bruler le bois de construction des maisons pour le rendre plus résistant aux uv, aux insectes, aux intempéries. On brûle plus ou moins, on gratte plus ou moins, ce qui permet d’obtenir toute une gamme de noirs. La surface devient dure en se carbonisant, opaque et douce comme de la peau si on la débarrasse de tous les résidus de bois brûlé. Cette technique anoblit les matériaux, fascine par les noirs profonds qu’elle suscite, tour à tour mats ou brillants.

Soyez fier de toute votre gamme de noirs, car ce qui ne tue pas rend définitivement plus fort ♥

A JM&C

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