La vie en pointillés
prend racine en pleine terre
et s’étire à l’infini vers l’univers
De tant d’évènements
elle est parsemée
A vélo elle aime se déplacer
Avec pour seul bagage
l’envie d’aller de l’avant
Portant sur son attelage
La liberté pour seul élan
et pour unique consigne du voyage
profiter de chaque instant.
Elle a tellement de directions à nous offrir
le plus difficile c’est bien de devoir choisir
Etape après étape
la vie en multicolore nous épate
et nous pousse vers notre destinée
parfois le vent dans le nez!
Tout ce qui est juste vibre par deçà et par delà le monde. MBC
On peut être en révolution en silence, on peut être en révolution forte de ce que nous sommes au fond de l’âme, je pense.
Femmes ensemble, oeuvrant à se découvrir, à défaire l’histoire, les couches camouflant les profonds désirs, femmes en silence, unies par la puissance, du féminin, de nos chagrins, de nos espoirs, de nos joies, de nos peurs, de nos douleurs, de nos doutes, de la mise à nu des coeurs.
Descendre lentement, par un processus de liberté inégalé, aller cueillir la lumière dans les abysses, le sacré, l’animal, l’instinct primaire, le laisser émerger dans l’atmosphère. Sentir toutes ces petites bulles, minuscules particules, émerger des eaux profondes, pour forger un présent nourricier d’un nouveau monde. Semer les graines du changement intérieur, les unir à celles de nos soeurs, sentir la force qui se dégage, tout cela sans l’ombre d’un remue ménage.
Une révolution lente, douce, ancrée dans la matière que personne ne pourra jamais défaire. Chemin insensé, que l’on ne peut expliquer, par lequel il faut se laisser porter sans chercher à comprendre…surtout sans chercher à comprendre. Que le mental cesse de vouloir se défendre.
La terre vibre, tremble, d’un grondement sourd, celui du pas des femmes, elles remontent à la surface pour prendre leur place. Pas question de pouvoir, juste leur place, les hommes ne pourront pas nous en vouloir, sommes leur égal en miroir.
Femmes pour remettre les émotions au coeur de l’action, jouer de la créativité comme fin balancier, pour exprimer le pire comme le meilleur dans le respect des leurs.
« La créativité est la plus grande rebellion »
Si t’as perdu tous tes repères …crée
Si t’as des bleus à l âme…crée
Si tu as de la joie… crée
Si tout t indiffère….crée
Si tu cherches le silence….crée
Si t es en colère… crée
Si tu as oublié d où tu viens… crée
Si tu as peur de demain ….crée
Si le passé pèse trop lourd….crée
Chaque jour …crée…car de la créativité naît le sentier qui te fera naitre au jour avec humilité et amour.
Nous « délockons » un à un tous les verrous, ceux qui nous pendaient au cou, de ce poids, allégées, nous pouvons désormais nous redresser, pour marcher en regardant droit devant, avec l’homme au bras pour meilleur amant.
A chaque pas avancé, quand alors du doigt nous touchons l’Unité,
sororité en symbiose, pour peu que l’on ose,
dans notre empreinte se dessine en couleurs : LIBERTE.
Bonne Fête ♥
A Catherine, Emma, Laeticia, Karine, MarieRose, Amandine, Valérie et à toutes les femmes de ce monde.
Avoir à peine douze ans et réclamer haut et fort sa chambre d’ado, savoir exactement les couleurs qu’il faut, donner à la pièce une nouvelle tournure et exiger un jaune moutarde ( peinture Velours Erika), pour que le soleil, tout l’hiver, parade.
Excellente idée ma fille, que de mettre cette couleur délicieuse dans une pièce orientée Nord et lui apporter ainsi un brin de chaleur. Marié au bleu vintage (Satinelle Eléonore Déco) des meubles chinés, la chambre avec son petit air rétro prend effectivement des airs d’ado. Quelques touches de noir en déco pour contraster ces douces teintes et venir affirmer cette nouvelle empreinte.
Voilà une chambre pour bien travailler ;), lumineuse et belle rentrée, voilà ton rêve devenu réalité.
Vintage non pour son style mais pour la couleur de ce bleu. J’ai encore craqué sur ce vieux meuble tout en simplicité mais bourré de charme qui me raconte des histoires depuis celui ou celle qui l’a généreusement créé à toutes les maisons qui ont pu l’héberger. Caché sous sa couleur marronnasse, j’avais envie de lui enlever cette fine couche de peau qui l’empêchait de révéler tout ce qu’il a de plus beau. Ces sculptures joliment ciselées et la couleur naturelle de son son bois blond.
Le voilà quand il est arrivé…
Armée de mes ponceuses, je l’ai doucement mais surement déshabillé…y a rien de plus excitant que de découvrir le bois mis à nu…bref fin de la pause érotique :). Un peu d’huile de coude et des litres de patience plus tard, le voilà reparti pour une nouvelle vie.
D’ailleurs il attend gentiment dans mon entrée un nouveau foyer…