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La grotte

La grotte

Confinement

C’est étrange, ce qui me vient en ce moment à l’esprit ce sont les images induites lors d’un voyage chamanique en octobre.

Pour ceux qui ne l’ont pas encore vécu, un voyage chamanique se déroule de la façon suivante : Alors que vous êtes allongé, les yeux fermés en posture immobile mais détendue, le chamane joue de divers instruments chamaniques (sifflets, tambour, bol tibétain, de cristal…) et le son de ceux ci induisent (ou pas),  lors de votre voyage d’entre les mondes, dans votre cerveau, des images. J’ai toujours accédé à des lieux ou à des situations extraordinaires, j’aime ces voyages qui m’emmènent vers d’autres mondes.

Celui qui s’accroche à mon souvenir actuellement est un extrait d’un voyage d’octobre 2019. Je me suis retrouvée tel à l’âge de pierre dans une grotte autour d’un feu à danser, la danse du soleil, avec des humains au faciès et à la morphologie actuels. Il n’y avait ni homme ni femme, je ne savais distinguer le genre, nous étions humains. point. Pas de notion de hiérarchie, aucune, nous étions tous en parfaite harmonie, dans la chaleur de cette grotte protectrice.

Aujourd’hui j’ai le sentiment que l’on nous appelle à revenir dans la grotte, à l’origine de ce que nous sommes, à retrouver l’harmonie avec l’Autre, avec la nature, à revenir aux choses simples et essentielles, celles que nous avons perdues en chemin depuis toutes ces années.

Peut être ce voyage était il un message prémonitoire. J’étais stupéfaite de nous voir, vêtus comme nos ancêtres de simples peaux. Mais j’avais le sentiment profond de ne manquer de rien, que tout était à sa juste place, que nous savions trouver la joie dans cette danse, que nous étions en paix et dans un profond respect. Le matériel n’avait pas sa place, nous vivions sans laisser de traces, la nature comme seule besace.

Ce virus nous donne une opportunité unique de repenser nos modes de vie, ça relève de la science fiction, un pays tout arrêté quand on y pense ça donne le frisson. Mais je crois que rien n’arrive par hasard, que tout à un sens, qu’il fallait cela à l’homme pour le stopper dans son élan et lui donner l’occasion de prendre de la distance pour se réinventer, repenser le monde autrement.

Il en coutera de la vie de certains mais est ce bien pire que tous ces cancers liés à la pollution de nos atmosphères, à notre alimentation pleine de vicieux poisons? Toutes ces maladies qui nous tuent à petits feux ou parfois sans qu’on ait le temps de dire adieu.

Nous voilà enfermés à double tour à devoir repenser nos lendemains et à vivre l’instant présent comme un précieux cadeau du moment.

Il est l’heure de refleurir, un nouveau printemps comme une nouvelle page de l’histoire à écrire. 20.03.2020. l’occasion d’emprunter un nouveau chemin. Je fais le voeu qu’au sein de nos foyers, dans cette grotte où nous nous trouvons enfermés, que l’harmonie nous puissions retrouver.

J’ai conscience d’être aujourd’hui une privilégiée, il y eu d’autres temps… mais je n’ai jamais manqué, même si parfois chaque sou était compté. Nous n’avons pas le choix, ni vous, ni moi, que de devoir rester chez soi. Soyons sages faisons en bon usage.

Je vous souhaite un joyeux printemps,

une douce renaissance.♥

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The sound of silence

The sound of silence

Les émergences du Silence

Non je ne suis point bavarde ces derniers temps, trop occupée à écouter le printemps ou plutôt les printemps devrais je dire?! Celui de la nature, si sereine, si puissante, le renouveau à l’image d’une déferlante souffle tel le sirocco. Et celui qui éclot lentement, délicieusement au creux de mon antre, telle une spirale sacrée, tel le phoenix renait, déployant surement ses ailes, le nez pointé vers le ciel.

Pour écouter le silence il faut commencer par faire taire tout ce qui nourrit les peurs, les angoisses. Débrancher la radio, éteindre la télévision, sans pour autant se bercer d’illusions, savoir que le monde ne tourne par vraiment rond mais faire le choix de jouer aux 3 petits singes, c’est à dire : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal » et découvrir alors le subtile pouvoir de l’attraction. En se coupant du négatif, et en alimentant à la petite cuillère le positif, la joie, le beau, l’amour en soi, on se crée un monde de positive attitude, qui tel un aimant attire des particules de bonheur.

Faire le silence, c’est accepter d’écouter ses démons intérieurs, apprendre à accepter ses parts d’ombre et alors comme par enchantement celles-ci cessent de vous « causer » du tord.  Vous trouvez un terrain d’entente, vous négocier avec elles et elles se font alors beaucoup moins présentes… moins pressantes.

Faire silence, c’est laisser entrer par tous les pores de sa peau dame nature, le chant des oiseaux, le souffle du vent, le bruit des vagues, la fraîcheur de la pluie, chercher le beau….en tout.

Et de ce silence indescriptible, que l’on ne saurait dicter à un pauvre scribe, jaillit avec émerveillement les bourgeons d’un merveilleux printemps. Loin du brouhaha, on finit par entendre la vérité en soi, une petite voix se met à nous chuchoter doucement puis de plus en plus fermement  la justesse des moments. Eclot alors en silence la meilleure part de nous même, comme si la vie nous écrivait un doux poème.

Ecouter le silence et y trouver des réponses dont on s’étonne de l’évidence.

Découvrir que l’on est maître de son monde, et qu’on le crée à notre image, nul besoin de baguette magique ou de maitre sage, juste d’un peu de pratique et de s’accepter davantage. Pour peu qu’on cesse de s’agiter, nous récolterons les fruits des graines que nous auront faites germer. Un printemps plein d’allégresse où nous vibrerons avec plus de justesse. Pas après pas fleurira la joie d’être enfin soi et les perles de rosée viendront nous délecter… de la quintessence du silence.♥

Ami créa(c)teur, je te souhaite un heureux printemps.

Je vous offre cette jolie rose de mon jardin et parce qu’ils m’ont inspirée le titre de ce post….

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