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La quintessence de l’être

La quintessence de l’être

Venir au monde

ça fait bien des mois que je ne suis pas venue trainer par là. Non que l’envie de partager m’avait quittée mais devant cette année mouvementée je ressens comme un besoin de me rassembler. Je n’ai jamais été autant dans la nature, à focaliser sur le beau, à renouer avec la substantifique moelle, ce que la vie offre de plus pure, convaincue que mon unique levier est la façon dont je vais la vie aborder.

2020 EST, ni en bien, ni en mal, année charnière pour qu’advienne ce qu’il doit, une occasion de réviser nos leçons, une opportunité de changer de paradigme, sans glisser dans l’abîme, car quoi qu’il en soit le futur sera.

En ces temps étranges, j’ai fait depuis la rentrée par trois fois le même rêve, message des anges?

Episode N°1: Je roule en voiture et arrive de justesse à m’extraire avant que mon véhicule ne tombe dans un trou et ne soit englouti par la terre. Je me retrouve alors au bord de cette fosse boueuse, argileuse, sans véhicule, ni papiers, ni téléphone, ni cb, le ventre de la terre ayant tout absorbé. Dans cette vision il n’y a ni maison, ni enfant, ni mari auxquels je sois attachée. Je me retrouve là « nue » comme un vers, sans nul stress, offerte à un monde immense de possibilités, à ne savoir par où (re)commencer.

Episode n°2: Je me retrouve avec une version simplifiée du 1er épisode: Voiture, papiers, cb, téléphone, tout le matériel comme évaporé. Ni perte, ni vol, que moi dénuée de toutes ces casseroles qu’on se traîne en obstacle, symbole, de jouer notre véritable rôle.

Episode n°3: Le dernier clap ayant eu lieu pas plus tard qu’hier matin, cette trilogie a fini par frayer en moi un chemin.

Je me retrouve dans un lieu déjà visité en rêve il y a plusieurs années mais inconnu de mon monde réel, et scénario identique, je me retrouve sans pouvoir justifier de mon identité, sans rien qui me rallie à la société. Je suis là juste humaine, avec mes émotions, pleine de questions mais sereine.

Et dans ce dépouillement le plus total, s’ouvre à moi un champ des possibles incroyable, que la terre mère m’ait tout enlever, que l’univers même l’ait évaporé, est bien la volonté profonde de me confronter à ce qui m’anime de façon désespérée, respirer tel un nouveau né. J’ai le sentiment que la vie m’offre l’occasion d’un nouveau départ, une remise à 0, et m’interroge en me demandant :

qu’es tu au delà du matériel?

Quelle est ton essence profonde?

Qu’es tu venue faire en ce monde?

Et acculée devant ces scénarios qui en ces temps bousculés font sens, je m’interroge sur la quintessence de l’être, une nouvelle occasion pour chacun de naître au monde peut être…

Que 2020 ne soit pas vain…

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La révolution intérieure

La révolution intérieure

ENSEMBLE

Tout ce qui est juste vibre par deçà et par delà le monde. MBC

On peut être en révolution en silence, on peut être en révolution forte de ce que nous sommes au fond de l’âme, je pense.

Femmes ensemble, oeuvrant à se découvrir, à défaire l’histoire, les couches camouflant les profonds désirs, femmes en silence, unies par la puissance, du féminin, de nos chagrins, de nos espoirs, de nos joies, de nos peurs, de nos douleurs, de nos doutes, de la mise à nu des coeurs.

Descendre lentement, par un processus de liberté inégalé, aller cueillir la lumière dans les abysses, le sacré, l’animal, l’instinct primaire, le laisser émerger dans l’atmosphère. Sentir toutes ces petites bulles, minuscules particules, émerger des eaux profondes, pour forger un présent nourricier d’un nouveau monde. Semer les graines du changement intérieur, les unir à celles de nos soeurs, sentir la force qui se dégage, tout cela sans l’ombre d’un remue ménage.

Une révolution lente, douce, ancrée dans la matière que personne ne pourra jamais défaire. Chemin insensé, que l’on ne peut expliquer, par lequel il faut se laisser porter sans chercher à comprendre…surtout sans chercher à comprendre. Que le mental cesse de vouloir se défendre.

La terre vibre, tremble, d’un grondement sourd, celui du pas des femmes, elles remontent à la surface pour prendre leur place. Pas question de pouvoir, juste leur place, les hommes ne pourront pas nous en vouloir, sommes leur égal en miroir.

Femmes pour remettre les émotions au coeur de l’action, jouer de la créativité comme fin balancier, pour exprimer le pire comme le meilleur dans le respect des leurs.

« La créativité est la plus grande rebellion »
Si t’as perdu tous tes repères …crée
Si t’as des bleus à l âme…crée
Si tu as de la joie… crée
Si tout t indiffère….crée
Si tu cherches le silence….crée
Si t es en colère… crée
Si tu as oublié d où tu viens… crée
Si tu as peur de demain ….crée
Si le passé pèse trop lourd….crée
Chaque jour …crée…car de la créativité naît
le sentier qui te fera naitre au jour avec humilité et amour.

Nous « délockons » un à un tous les verrous, ceux qui nous pendaient au cou, de ce poids, allégées, nous pouvons désormais nous redresser, pour marcher en regardant droit devant, avec l’homme au bras pour meilleur amant.

A chaque pas avancé, quand alors du doigt nous touchons l’Unité,

sororité en symbiose, pour peu que l’on ose,

dans notre empreinte se dessine en couleurs : LIBERTE.

Bonne Fête ♥

A Catherine, Emma, Laeticia, Karine, MarieRose, Amandine, Valérie et à toutes les femmes de ce monde.

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Miroir mon beau miroir

Miroir mon beau miroir

Conte du Solstice d’hiver

Pour la version vocale voir tout en bas

Il était une fois, une jeune femme, dont la vie comme celle de beaucoup d’autres avait été chahutée, et croyait que tout ce qui lui arrivait était un fait de l ‘extérieur, mon dieu mais quelle erreur!

Boxeuse invétérée, elle passait donc son temps à lutter, à se battre contre les évènements, pensant que tout n’était que combat et qu’au bout serait le bonheur évidemment.

Puis l’existence lui offrit un magnifique cadeau, celui d’une parenthèse enchantée, dans un pays où la nature est démesurée, et où l’humain redevient nain. Elle mit donc à profit ce temps suspendu pour s’émerveiller de tout ce que la vie lui servait sur un plateau. Des couchers de soleil éclatants, des horizons verdoyants, des forêts majestueuses, des océans tonitruants, des cascades vertigineuses, des oiseaux rares, un silence en or, des fleurs à profusion, que de présents merveilleux pour qui sait ouvrir les yeux.

C’est alors que ce joli papillon en souffrance au fond de son cocon, pourtant si sécurisant, se mit à bouger. Une étincelle intérieurement venait de se raviver et lui donnait l’envie de frétiller. La jeune femme de sa chrysalide voulut se libérer mais il n’était pas si simple de tout ce poids se débarrasser, celui des années, des croyances, des colères ressassées, des doutes et des peurs tentait de l’en empêcher.

Mais la jeune femme trouva des consoeurs pour l’encourager, des femmes en chemin vers la liberté,  un boulevard empreint de féminité, que dis je? Une voie royale toute tracée.

Dans cette ascension lente, faite de déchirures et de purs moments de vérité, une lumière se mit à briller et c’est vers cette lueur que la jeune femme commença à se hisser. Elle quitta sa grande timidité et tendit les bras vers l’au delà, doucement vers le ciel elle s’étira. Pas après pas, elle goutait la joie d’être apaisée, de trouver la plénitude, de vivre en toute sérénité, sans la moindre inquiétude, un état de grâce que nul ne devrait ignorer.

Il est long le chemin pour déployer ses ailes, comment conserver cet état d’être sans se faire aspirer par la spirale infernale de la quotidienneté se dit elle? Car elle était désormais rentrée en pays natal, bien loin de la grandeur qui lui avait offert sa métamorphose et lui permettait aujourd’hui d’avoir un regard neuf sur les choses. Ce n’est qu’une question d’attitude pensa t elle, voilà le chemin vers la béatitude, convoquer l’instant présent et naître à soi éternellement.

Une fois conscientisé le parcours n’en fut que plus aisé, l’existence amena sur son chemin des tas d’expériences pour continuer d’explorer ce passage vers la lumière qu’elle avait enfin trouvé. Tout se passait divinement, elle était accompagnée concrètement. La vie la guidait avec talent pour accomplir sa mission ouvertement.

C’est ainsi qu’elle comprit le plus beau mystère de la création, et déploya ses ailes de papillon. Nul besoin de lutter, tout n’est que miroir pour nous initier. Tout n’est que reflet, le beau comme le mauvais, que nos mondes intérieurs se dévoilent à l’extérieur et que c’est en nous que réside le grand tout. Quand enfin tu parviens à tout observer, sans être dans ton coeur affecté, mais qu’au fond de celui-ci nait un souffle de bonté, qui permet de t’accepter tel que tu es, alors tu peux enfin ouvrir les bras vers l’infini et y serrez les autres, comme dans un nid. Désormais tu peux accueillir le meilleur comme le pire parce qu’il y a quelque part en soi l’immuable évidence, celle de s’être enfin trouvé, quelle chance! Elle n’avait plus peur car chaque jour elle avançait découvrant enfin sa vraie valeur.

Dans cette osmose, naissait une énergie teintée de rose, qui prenait racine entre le ciel et la terre, son corps tel un cathéter pour nourrir à l’infini le cycle de la vie.

Joyeux solstice d’hiver les amis ♥

 

 ps: Pour ceux qui voudraient le son, Cliquez sur le lien suivant :

Miroir, mon beau miroir

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