Étiquette : écologie

Opération 0 déchet

Opération 0 déchet

Aude & Coquelic’Od

Je l’ai rencontrée aux Petites Pépites à St André de Cubzac, boutique de créateurs avec une 30aine d’exposants, où Aude effectuait sa permanence.

Ex parisienne devenue girondine, ex punk devenue Pin up tatouée, ex infirmière devenue prof, couturière à ses heures pour qui la danse sert d’exutoire, « Mlle 100millevolts » se laisse dicter sa vie au rythme de ses envies et prend les virages que celle-ci lui impose. Surtout, surtout, ne lui demander pas de se poser, vous la feriez paniquer!

La couture est arrivée par nécessité, d’abord pour faire des costumes puis pour ses robes de pin up (parce que ça coute cher!!!), ce grâce à sa chère maman qui avait eu la bonne idée de lui léguer quelques rudiments. L’écologie par conviction, « J’ai toujours fait attention à éteindre les lumières, chauffer peu « , le reste est arrivé au fil du temps naturellement.

Miss Coquelic’od (son nom de danseuse burlesque) traque le moindre bout de tissu du Relais de Gironde et troque avec les copines de créa couture pour obtenir leurs chutes. Entre ses mains rien ne se perd, le tissu devient collier, lingettes lavables, serviettes de table, sac à cake, essuie tout, sac à vrac, et même papier toilette!! si, si…

En bonne suite logique, la Miss s’est créé un atelier dans une caravane, repeinte en rose…on est girly ou ne l’est pas ?!

Maman de deux enfants, elle utilise TOUT ce qu’elle fabrique au quotidien et les ados adoptent la green attitude par habitude!

Et pendant qu’elle se bat avec ses maladies auto immunes qui lui font régulièrement des croches pieds et l’empêche de gambader, elle se prend à rêver à créer des évènements 100% écolo, car il en faut plus à cette amoureuse  de la vie pour l’empêcher de profiter.

Sa philosophie :  » Allez à l’essentiel, inutile de s’encombrer, faites ce que vous aimez »

Une interview entre deux tasses de thé qui s’est terminée à jouer à Blanc Mangé Coco… attention interdit au – de 18 ans ;).

Merci Aude de ton accueil…vitaminé♥


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Parlons épilation

Parlons épilation

L’Astuce au poil!

Toujours avec l’idée de minimiser mon impact sur l’environnement, après l’astuce de Claire avec ses lingettes « écolonomiques », j’ai le plaisir de vous dévoiler l’astuce de Nelly…testée et adoptée.

Parlons maintenant E-PI-LA-TION! Grand sujet chez nous Mesdames que la traque du poil, même si une certaine tendance veut qu’on laisse tout pousser, je sens que nous ne sommes pas toutes prêtes à adopter ce nouveau mouvement.

J’ai eu ma période rasoir (oui j’ai pu être rasoir mais sur une très courte période ;)) puis suis passée à l’épilateur. Je n’ai jamais tenté la cire chaude puisque j’appréhende d’altérer la circulation sanguine, la cire froide n’a pas été concluante et les crèmes dépilatoires ne m’inspirent… pas du tout.

Bref, arrive lors de mon stage « Pratique de la Médecine de la femme sauvage », Nelly avec ses jambes douces parfaitement épilées qui nous  fait le plaisir de nous dévoiler son secret.

 

Sur ces fameux conseils, je commande donc Epil Douce de Laurence Dumont qui n’est rien d’autre qu’un poignée plastique (idéalement Mesdames, Messieurs les concepteurs faudrait trouver autre chose que ce foutu plastoc) qui s’enfile tel un gant, surmontée d’un disque rose à l’action exfoliante. Il vous suffit d’effectuer sur vos jambes un mouvement rotatif pour que le poil se « dissolve » complètement. Par ailleurs l’action rotative combinée au contact du disque sur la peau crée un gommage qui vous laisse des jambes particulièrement douces.

Comment ça marche?

Chaque disque est réutilisable plusieurs fois et vous recevez avec votre commande plusieurs disques de rechange (5). C’est ultra simple d’utilisation, facile à emporter partout, même pas besoin d’électricité…idéal sur une plage, en vacances à l’autre bout du monde ou jusqu’au milieu de la brousse (tiens, on devrait le proposer aux filles de Koh-Lanta!) puisque l’objet ultra léger tient dans la poche.

L’autre bonne nouvelle, c’est que ma jeune fille de 11ans qui commence à goûter aux joies de la préadolescence est un tantinet complexée par ses jambes et a ainsi trouvé sa solution. Bien entendu il n’était pour moi ni question, vu son jeune âge, d’utiliser cire, crème, épilateur ou je ne sais quoi d’autre et Epil Douce lui a libéré ses belles gambettes. Nous nous sommes juste mises d’accord sur la fréquence d’utilisation, que nous avons convenue à 1 fois par trimestre. Par ailleurs avec cet appareil nul danger à l’horizon, chimique ou électrique.

Laurence Dumont c’est la marque précurseur de l’épilation Bio avec 30 années d’expériences à son actif. Du made in France en Lot et Garonne à Estillac près d’Agen….je vous invite à tester, vous me direz ce que vous en pensez 🙂

Merci ma poulette, frangine de bassine ♥

 

nb: Le produit est commercialisé en grandes et moyennes surfaces ou sur le net…à vous de jouer si vous avez envie d’essayer.

 

 

 

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Tawashi

Tawashi

Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,

mais par ceux qui les regardent sans rien faire.

Albert Einstein

Dans la série « j’arrête de le dire, je le fais », je continue avec nos fameuses éponges utilisées quotidiennement pour la vaisselle ou autres travaux ménagers.

J’ai acheté récemment en grande surface (damned!) un lot d’éponges rose-bleue-verte, c’est très joli, c’est même pratique pour ne pas s’emmêler les pinceaux, sauf que lorsque je les utilise et que je les essors…j’obtiens un magnifique jus coloré, ce qui me pose question et problème. J’en viens donc à me dire qu’il faut trouver une solution car ce magnifique jus ne présage, selon moi, rien de bon.

Je cours donc de ce pas découvrir un tuto de TAWASHI, la fameuse éponge japonaise, un DIY ultra simple à réaliser et qui permet un judicieux recyclage, pour lequel il vous suffit juste de quelques outils:

Une planche en bois, quelques pointes, un marteau, des ciseaux, un crayon, une règle et un bon vieux t-shirt à manches longues de votre placard ou faites comme moi allez donc vous servir dans celui de votre mari :). Pour être équitable j’en ai pris un des miens en matière synthétique et un des siens en coton…et je vous recommande de très loin le coton ou toute bonne matière naturelle!

Je pense que l’on trouve suffisamment de tutos très bien faits sur la toile pour ne pas en faire un x ième, je vous laisse donc découvrir celui dont je me suis inspirée sur le blog de Meli Coop, qui vous offre d’excellentes idées.

Me voilà donc embarquée à planter des clous et à bâtir mon métier à tisser « spécial Tawashi ». A savoir que pour les passionnées de crochet, il existe des Tawashis réalisables juste par et pour vous et je vous recommande de ce pas l’exemple des réalisations d’Aiguilles et Papilles.

De mon côté, une fois mes clous plantés, je découpe les manches de mon t-shirt en 10 bandes de 3cm de large et me voilà partie à « tricoter ».

Tentative n°1: Tawashi synthétique

 

Tentative n°2 : Tawashi tout coton

Après les avoir testés, j’abandonne le synthétique qui ne fait que plucher dans l’évier et je vous invite à fabriquer votre TAWASHI en coton tout à fait pratique pour la vaisselle.

Je pense que ça pourrait même me donner une idée de thématique d’atelier, non?

Qu’est ce que vous en pensez? Si je vous découpe les planches, vous venez planter des clous?

En attendant si vous aimez l’idée, n’oubliez pas de « liker » et surtout d’essayer ou peut être avez-vous d’autres alternatives à proposer?!

J’en profite pour vous annoncer ma prochaine croisade: Remplacer le papier aluminium et le film alimentaire…

有り難い Merci ♥

 

 

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Nettoyer au Naturel

Nettoyer au Naturel

Dans la série « j’arrête de le dire, je le fais », je traque le produit bien chimique pour laisser entrer des solutions de plus en plus NA-TU-RELLES pour prendre soin de mon home sweet home!

Ici il est surtout question de vous faire découvrir un mélange maison pour nettoyer et assainir tout ce qui vous passe sous la main, avec des produits moins nocifs et français, Cocorico!!! Qui peut le plus peut le moins, n’est ce pas?

Comme je suis convaincue que c’est grâce à la petite goutte d’eau que chacun apporte que les choses finiront par changer, j’essaie de contribuer quotidiennement, à mon échelle, à changer les mauvaises habitudes et à trouver des solutions plus respectueuses de l’environnement et de l’être humain.

Je ne suis pas du genre à faire de la publicité et contrairement à ce que vous pourriez croire, non je ne suis pas sponsorisée par la marque Briochin, qui fleure bon la Bretagne mais à l’allure où ça va, ça ne devrait pas tarder, parce qu’ils prennent de plus en plus de place dans mes placards depuis quelques années. J’ai déjà craqué pour le  la lessive au savon noir depuis belle lurette, ce savon naturel à base d’huile d’olive et de cendre de bois d’olivier est un trésor dont on ne peut se passer et qui sert à récurer la maison du sol au plafond et traque les pucerons et compagnie dans le jardin (ici pour la recette)! Vous trouverez même une version cosmétique  qui donnera surement lieu à un prochain article au parfum du Maghreb.

J’utilise aussi tous les jours leur super liquide vaisselle-savon-pour-les-mains à base d’algues marines et savon noir (encore!) sans solvant sans colorant, le traditionnel bicarbonate de soude pour désodoriser le frigo et détacher mes fonds de plats, le vinaigre blanc pour nettoyer les vitres et détartrer…bref de quoi « sauver » la bonne ménagère qui sommeille en moi et qui commence à s’éveiller.

Plus d’un siècle d’ancienneté pour cette marque à laquelle j’adhère. Je suis une grande fan de leurs « produits de grand mère », du côté rétro de leurs packagings, de toutes leurs bonnes astuces qui se trouvent au dos des produits, et sur ce je vous invite à aller découvrir leur site, c’est une mine de conseils précieux et judicieux (vous pouvez télécharger leur carnet de ménage tout en bas de leur page 😉 ). Par ailleurs cette marque qui a le soucis de l’environnement, se veut Ecocert c’est à dire qu’elle s’engage à Protéger notre planète et ses ressources, Protéger et informer le consommateur, Réduire les rejets et les déchets inutiles, et par ailleurs elle fait appel à notre bon sens, alors pourquoi se priver du made in France?!

Pour en revenir à l’origine de cet article, disons que j’avais un problème de mauvaises odeurs dans les wc (bah oui ça arrive!), incapable de me résoudre à balancer un bon produit industriel, je tombe alors nez à nez avec une recette qui devrait faire mon notre affaire.

Dans une bouteille spray, mélanger 1 litre d’eau chaude, 1 verre de vinaigre blanc, 1 cuillère à soupe de cristaux de soude, et 3 de savon noir liquide. J’ai agrémenté ma bouteille d’une cuillère à café d’huile essentielle d’arbre à thé purifiant mais vous pouvez varier les fragrances et l’effet souhaité avec de la lavande, du Pin sylvestre, ou du citronnier, ou tout ce qu’il vous fera plaisir de respirer, vous voilà armé d’une recette pour nettoyer et assainir les sols, les lavabos, les carrelages….et jusqu’à la cuvette des toilettes!

Produit testé et approuvé, n’hésitez pas à me faire part de votre expérience

si vous avez essayé cette combinaison et n’oubliez pas de « liker » si vous appréciez ces astuces maison♥

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Viticulture vs Apiculture

Viticulture vs Apiculture

Génération Round Up

Une affaire de bon sens

Olivier, 25 ans de métier

L’Olivier, l’homme comme l’arbre est bien enraciné, généreux et solide, c’est celui sur qui l’on peut compter. Il a dans le regard comme quelque chose de l’enfance encore qui danse. Homme de la terre, sensible à l’univers, avec un amour de la nature qui dégouline comme de la bonne confiture. Une passion née en suivant les traces de sa lignée.

On se connait depuis…40ans et pourtant j’en apprends toujours autant. J’ai voulu comprendre son chemin, celui de 25 années de viticulture, avec tous les travers de l’agriculture, les traitements phytosanitaires encore largement arrosés et leurs conséquences aujourd’hui constatées, non seulement sur notre santé mais aussi sur celle du monde animalier. Ce qui m’a avant tout intéressée, c’est son évolution depuis quelques années vers une viticulture dite bio avec en parallèle le choix d’être apiculteur, ou comment conjuguer ces deux passions qui sembleraient vu de l’extérieur impossible à faire chanter à l’unisson quand on sait les dégâts que l’un provoque sans équivoque. Des choix de coeur pour cet homme qui véhicule de vraies valeurs. Interview en toute honnêteté, regard d’homme sur un monde en train de muter.

⇒Pour ceux qui n’auraient pas le temps de lire mais souhaiteraient volontiers ECOUTER, RDV en bas de l’article pour L’INTEGRALITE DE L’INTERVIEW!!!

Commencer la viticulture à 14ans parce qu’on est fâché avec l’école (ou peut être bien que c’est à inverser) où l’on ne s’épanouit pas vraiment, faire le choix de marcher dans les pas de son grand père, et faire de son métier la terre. Faire une formation, apprendre au fil des saisons et à à peine 18 ans, trouver un emploi, sans avoir à chercher quoi que ce soit. Faire son parcours, aller voir ce qui se passe autour, élargir son horizon, un petit tour en Suisse à titre de comparaison. Découvrir un autre univers, où l’homme utilise les produits mais pas à tord et à travers, avec plus de raison, bon sens et compassion envers la terre.

Ne tirons pas à bout portant, sur ce que faisaient nos arrières grands, les traitements sont arrivés comme une délivrance, lâcher les chevaux et la pioche, c’était comme une nouvelle chance. La hantise était que les maladies détruisent, fallait bien protéger le végétal comme une urgence capitale. Sauf qu’à y regarder de plus près on n’a fait plus de mal qu’il n’y parait. Y a eu la grande époque, on arrosait sans équivoque, c’était un beau filon, on avançait sans la moindre précaution, avec l’idée que c’était le bien que nous faisions.

Il aurait pourtant suffi de presque rien, de calculer exactement combien, au mètre près la quantité exigée pour ne pas éparpiller du produit à l’infini et par là même, réaliser quelques économies. On a eu la main généreuse, avec le recul elle était bien malheureuse, avec ce retour d’expérience, on se demande bien quelles seront les conséquences, sur nos vieux jours si on y arrive un jour.

Ils ont un avantage les produits phyto, c’est beaucoup moins de boulot, on les balance, puis le végétal est protégé 21 jours sans qu’on y pense. Alors qu’en bio faut regarder la météo, et si une pluie s’avance il faut traiter avec une longueur d’avance, car après chaque ondée, le sol est lessivé. Parce qu’on fait comme dans le temps, on en revient au cuivre et au souffre, pour protéger le végétal avant qu’il ne souffre, de l’oïdium ou du mildiou, on applique bouille bordelaise et autres « tord le cou ». Produits non classés mais pas moins toxiques, sans « dangerosité », mais pas plus pratiques, c’est même plus de traitements mais sont pas sur les listes des produits méchants. Ce sont des produits naturels, moins onéreux dont les quantités ont une limitation annuelle, ce qui nécessite de réfléchir au mieux, c’est un peu plus compliqué mais au final plus respectueux. Bio ne veut pas forcément dire que c’est bon et beau, juste que la chimie n’a pas sa place dans ce monde nouveau. Etre en bio c’est une volonté, à travers laquelle l’homme est plus sollicité. Le challenge de la vigne c’est le travail mécanique du sol, désherber au pied, c’est là où le roundup en d’autres temps nous a sauvé.

Aujourd’hui l’agriculteur n’a plus le choix, c’est le client qui décide « quoi », le bio est la nouvelle exigence, mort aux produits phytos, les gens en ont plein de dos! On en utilise encore par ci par là, faute de pouvoir faire une totale mise au tas, mais avec intelligence, avec des machines réglées pour un maximum d’efficience pour ne pas arroser à volonté avec le seul soucis de l’efficacité. Mais là où ça pêche, c’est que l’éducation n’est pas de mèche, il n’est pas enseigné aux jeunes formés, ce soucis du matériel optimisé, ça demande un peu de calculer, ça demande un peu de s’y pencher. Vitesse, débit, pression, ce devrait être essentiel en formation, mettre tous ces éléments en symbiose pour que la terre soit moins en overdose, le ba ba pour engendrer moins de dégâts.

Il existe bien les certifications Phyto, mais entre nous ce ne sont que deux jolis mots, une autorisation pour appliquer, que personne ne vient jamais contrôler, savoir si les choses sont faites dans les règles de l’art. Au final, ce n’est pas un examen de passage juste une formalité d’usage.

Pourtant si on agissait avec bon sens, en utilisant le bon produit au bon moment, à la bonne dose et juste sur la surface utile, peut être qu’on ne serait pas aux phytos si hostiles.

Par ailleurs le lobbying des labos a bien fait son boulot, ils avaient même de très bons commerciaux, avec des chiffres d’affaires qu’il fallait certainement gros. Des invitations gentiment envoyées,  un accueil grassement enrobé, pour un labo aller visiter. Une réalité, tellement perturbante que pendant 3 jours t’as le sommeil qui déchante. Le traumatisme est né de voir ces matières actives manipulées avec le minimum d’équipement pour se protéger. Simple masque à poussière pour filtrer l’air mortifère alors que dans notre nouvelle ère on pourrait utiliser des robots pour le faire. « Etrangement » c’était pas des blancs, pas tous égaux quand il s’agit de ne pas mettre de gants.

Passer au bio par conviction, en se disant que c’ est un devoir, pour les futures générations, d’offrir une terre plus pure, c’est une énorme question pour un chef d’exploitation. Une bonne réflexion qui se traduit par 3 ans de reconversion, en commençant le travail du sol intelligemment pas en pleine saison de printemps où le végétal pousse en force et plein d’allant. Les domaines en bio ne représentent aujourd’hui que 4% mais le chiffre augmente avec le temps, les désherbants (glyphosate et cie) disparaissant chemin faisant. Des conversions qui pour certains se feront par dépit entre nous soit dit, pas moyen d’être réfractaire c’est l’avènement du prochain millénaire.

En parallèle de son intérêt pour la terre, l’homme laisse ressurgir ses souvenirs d’enfant, celui d’avoir mis les pieds à l’âge de 6ans, dans une miellerie où bourdonne la vie et laisse place à ses premiers frissons, qui par une rencontre deviennent une vraie passion. Débutée il y a une quinzaine d’années, cette activité d’abord en mode observation commence alors que la viticulture continue les phytos à vive allure. Paradoxal système….

Cette dernière occupation a finalement pris le pas sur la viticulture, et s’offre aujourd’hui une devanture. Cette insecte si fragile a la vie de nos jours plus difficile, conséquence de nos aberrations, et des traitements à profusion. Le rapport conflictuel, Viticulture vs apiculture, s’est révélé alors que cette dernière activité passait à une autre échelle, à l’élevage, à l’essaimage. Une révélation puissance dix des difficultés engendrées par les conflits d’intérêt entre ces deux activités, c’est en montant en puissance, qu’on s’aperçoit que l’impact est immense.

On a tellement bien évolué en agriculture, qu’on en vient à enrober les graines de traitement (néonicotinoïde) avant de les planter pour être surs qu’il n’y ait pas de mauvaises cultures. La toxicité va ainsi s’éparpiller dans le sol dont il mettra 4 ans à « s’évaporer » et venir nourrir les racines de cette plante…qui poussera à moitié démente. Mais remplacer ces produits par d’autres encore plus casseurs d’abeilles rend l’équation complexe. C’est une interrogation de tous les jours de se dire comment faire quand il y a une population à nourrir et à satisfaire.

Néanmoins il conviendrait à quelques uns de respecter les réglementations concernant les applications aux heures dédiées et pas n’importe quand surtout quand les abeilles vont butiner. Il conviendrait de considérer ces braves insectes comme vos alliés, puisqu’ils sont pollinisateurs, ils peuvent faire votre beurre et augmenter vos rendements de 14 à 18%, donnez vous au moins la peine d’essayer.

Quand on sait que la solution de demain, c’est de marcher main dans la main, l’agriculture bio et les abeilles qui font un beau boulot. Messieurs les agriculteurs, faites nous donc une fleur (et aux abeilles aussi tant qu’on y est!), laissez tomber vos vieilles habitudes, pour des traitements moins rudes, vous récolterez peut être un peu moins mais nous vivrons surement dans un monde un peu plus sain.

Abeille, notre avenir en toi sommeille, créature divine, depuis l’Antiquité on te dessine, dans ton dur labeur tu relies ciel et terre avec ferveur. Mouche à miel, symbole d’immortalité et de résurrection, fais nous donc revenir à la raison et retrouver le chemin de la maison, brille tel un soleil comme un pied de nez à ce monde industriel.

 

Et pour combler votre soif de CURIOSITE et votre envie de COMPRENDRE & SAVOIR, je vous invite de ce pas à CLIQUER SUR LA FLECHE ROUGE ci dessous pour écouter L’INTERVIEW podcastée de l’Olivier EN INTEGRALITE!!!

Excusez mes envolées lyriques, c’est mon côté spontané 😉

 

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Ouroboros

Ouroboros

Ouroboros signifie littéralement « qui se mord la queue ». Où veux je en venir?

J’ai eu le plaisir de visiter avec 3 classes de 4ème (60 gamins…Challenge!), Ouroboros Farm à Half Moon Bay ET qu’est ce que Ouroboros farm? Une ferme aquaponique, la 3eme plus grande des Etats-Unis, s’il vous plait!

Devant votre mine interrogative, je vous confirme que ce n’est pas un endroit où on élève des poneys dans l’eau! J’avoue qu’avant d’y avoir mis les pieds je n’avais absolument aucune idée de ce que cela pouvait être.

l’Aquaponie est en fait un système qui fonctionne en circuit fermé et qui consiste à élever des poissons qui vont eux même nourrir des plantes cultivées hors sol, dans le cas présent, les plantes sont disposées sur des planches flottantes de polystyrènes. Un éco-système que vous pouvez reproduire chez vous pour faire pousser vos salades en même temps que vous profitez d’un bassin à poissons. Une chaîne qui vous permettrait d’être en auto suffisance alimentaire, avec des produits « bio »…à condition que la nourriture que vous donnez aux poissons ne soit pas bourrée d’ogm!

Ce cycle a le grand avantage de faire pousser les cultures sur une courte période soit environ 6 semaines. Une activité a priori facile à mettre en oeuvre qui vous donne un maximum de rendement et exige peu de votre temps.

Dans un premier temps, avant de passer au stade de la visite des lieux, nous avons été conviés à regarder DEMAIN. Film documentaire français qui nous dévoile tout un tas d’initiatives prises à travers le monde pour améliorer, protéger, sauver la planète et porter un nouveau regard sur l’économie, l’éducation, l’alimentation et l’énergie, des élans plein de promesses pour nos jeunes têtes blondes.

Une source de positivisme, qui pourra faire germer de belles idées voire initiatives, pour agir de façon respectueuse envers Dame Nature. Ces acteurs de DEMAIN n’ont pas eu la patience de regarder le documentaire jusqu’au bout tellement ils sont débordants d’énergie, espérons que la première heure, aura marqué leur mémoire…l’Avenir nous le dira.

Sur ce, je suis ressortie du site avec deux « bunchs » de dandelion ou pissenlit, bien décidée à goûter aux joies de ces produits hors du commun. Les feuilles hors normes, tendres et à l’amertume plus qu’acceptable, mélangées avec quelques jeunes pousses d’épinard m’ont ravie le palais et le foie…voilà ma petite cure dépurative de printemps faite 😉

Avis aux amateurs, Ouroboros propose divers stages dont un qui me fait de l’oeil  » Aquaponic Medicinal herbs » et un autre que vous ne trouverez nul par ailleurs qu’en Californie: « Aquachronic » ou Comment cultiver son Cannabis en aquaponie pour obtenir un pur produit, 2 jours 295$, qui c’est qui s’y colle?

Alors seriez vous prêts DEMAIN à céder à cette nouvelle tendance? A moins que ce ne soit déjà fait….

 

 

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Run Eco Team

Run Eco Team

Vous vous souvenez (mais si je suis sure que vous avez lu tous les articles précédents!), je vous racontais dans Le règne de la Basket que mon arrivée à San Francisco a été l’occasion de me remettre au jogging après 20 ans d’abstinence? Depuis, en décembre, par l’intermédiaire d’une amie, je tombe sur le groupe Facebook RUN ECO TEAM…et là coup de coeur. Nicolas Lemonnier, nantais, jeune osthéo, a lancé le mouvement 1RUN 1 DECHET le 05 janvier 2016 et quelques mois plus tard c’est plus de 18000 personnes qui surfent la vague RUN ECO à travers le monde.

J’ai donc joint l’utile à l’agréable, je nettoie la planète quand je cours ou quand je marche et c’est toujours aussi déconcertant de voir la quantité de détritus que l’on peut collecter en très peu de temps.

Sur ce, j’ai pris l’initiative d’acheter le tee shirt RUN ECO TEAM pour communiquer sur ce mouvement fort intelligent et faire des émules. Certains te remercient, d’autres te jettent des regards de travers mais ton attitude ce remarque, c’est l’essentiel! Le but étant de semer des graines dans les esprits, reste plus qu’à les faire germer…

Et pour cela Nicolas Lemonnier et ses bras droits (il en a plusieurs, c’est pratique pour ramasser beaucoup de déchets), lance le 12 Mars prochain un mouvement d’ampleur internationale afin qu’un maximum de personnes rejoigne cette belle initiative purement fondée sur le bénévolat, la bonne volonté et le bon sens.

Avec mon beau tee-shirt sous le bras, voilà que Nicolas me demande si je veux bien être ambassadrice pour San Francisco….Soyons fous!

Je vous attends runners and runneuses, hommes, femmes, enfants, en courant ou en marchant…peu importe, l’union fait la force, n’est ce pas?

Rejoignez moi à 10H dans les gradins du terrain de Base ball du Golden Gate Park, nous partirons bras dessus, bras dessous, sac à la main, « chaussés » de gants pour nettoyer, collecter, ramasser. N’oubliez pas le pique nique, ce sera notre belle récompense : déjeuner tous ensemble sous le soleil de Frisco sur la plage ultra propre d’Ocean Beach!

Et si on réalisait le rêve de Nicolas? Un RUN un Waste…on a tous à y gagner.

♥♥♥

Source: Photo à la Une, Merci Thomas Pesquet !

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Définitivement GREEN

Définitivement GREEN

Vous vous souvenez, l’autre jour je voulais vous prouver que « vos solutions sont parfois pires que vos problèmes ».

J’en parlais encore ce matin avec deux charmantes demoiselles, s’il vous plait, lisez les étiquettes des cosmétiques (et pas que) que vous achetez! Je vous en remets une couche…Agissez avec sobriété, E-PU-REZ.

Je cherchais il y a peu une crème pour les mains pour ma fille, je me rends donc dans un store que nous connaissons tous bien ici à SF et commence à regarder les produits en rayon. Que vois-je sur la liste des composants? du petrolatum, ça parait mignon vu de loin mais rien que le nom me fait mal aux oreilles. Ni une ni deux, un petit tour sur le web, je vais sur le premier site proposé qui n’est autre que celui d’un scientifique, environnementaliste, qui possède une renommée internationale pour ses 30 années de travail à titre de communicateur et de vulgarisateur scientifique….et la sanction est claire « produit toxique ».

J’ai fini par opter pour un produit qui me semblait de loin le plus naturel, à base d’huile d’amande, de lait et de cire d’abeilles…ahhhhh les abeilles, mes chères bees, mes chères amies (ce sera pour un autre sujet!). A 99,9% naturel, vous noterez qu’il y est aussi précisé que les « fragrances » (parfums) sont naturels et non synthétiques.

Vous pouvez aussi faire vos produits vous même, tel que vous le montre mon amie la Bee, Véronique...c’est encore mieux, c’est ni plus ni moins de la cuisine Mesdames, Messieurs 🙂

Donc par pitié, préservez votre capitale beauté et santé par la même occasion, avec des produits sobrement issus de la nature et non de la pétrochimie! La nature vous le rendra au centuple. Favorisez les huiles végétales, les eaux florales, et misez sur la qualité biologique. J’en profite pour vous présenter une « copine » qui pense comme moi, ça tombe bien!

J’avais eu également la chance de rencontrer lors d’une journée de Mademoiselle Violette, Audrey Bertry créatrice de la marque SYLLEPSE COSMETICS. J’avais apprécié son côté très pro, la pertinence de ses conseils sans vouloir à tout prix te pousser à la consommation. Une enseigne qui si je ne trompe produit ses cosmétiques au coeur des Landes. Soyons solidaires et encourageons ces femmes, qui nous ouvrent les portes d’une nouvelle façon d’agir.

Certains d’entre vous diront que je ne suis ni scientifique ou spécialiste et que je ne sais pas de quoi je parle, il n’empêche, que j’ai n’ai pas l’intention de faire l’autruche. J’ai des convictions, je sais lire, j’ai été une grande allergique, je suis passée aussi par une leucémie aiguë à 19ans, dont j’ai été sauvée in extrémis par un traitement chimique venant des US (Quelle ironie!) pour lequel j’ai servi de cobaye. Ce qui a eu le mérite d’éveiller en moi quelques questions…et j’ai appris chemin faisant que me rapprocher au plus près de la nature, c’est ce que nous avons de mieux à faire.

J’ai eu également la chance dernièrement de croiser la route de Sloan Barnett, dont je me suis mise à lire le livre « Green Goes with everything », écrit en 2008. Bien m’en a pris. Comme c’est un sujet qui me tient à coeur, je me dis qu’on ne s’est pas rencontrées par hasard…à moins que le hasard fasse bien les choses!

Bien dommage qu’il ne soit pas traduit en français mais j’invite toutes celles et ceux qui maitrisent l’anglais à en faire la lecture. Pour la petit histoire Sloan Barnett découvre subitement que son fils âgé alors de 3 ans, en insuffisance respiratoire, souffre d’asthme. Après avoir remonté leur arbre généalogique sur 4 générations, il s’avère qu’il n’y a jamais eu d’asthme dans la famille et que le problème est donc environnemental. Elle découvre donc que l’ennemi n’est pas dehors mais à l’intérieur de nos maisons, dans tous les produits d’entretien pour la maison, pour le corps, dans l’alimentation…partout. Nous sommes cernés!

Elle est allée jusqu’à se faire faire une analyse de sang pour y révéler les substances toxiques. Il s’avère que les résultats dévoilent la présence de pesticides organochlorés à un dosage supérieur à la moyenne, des phtalates (cancérigènes), du triclosan , du PCB  ou pour la version longue : polychlorobiphényles à haute dose comparé à la moyenne et pourtant banni il y a plus de 30 ans!!!

Bref on trinque aujourd’hui pour nos erreurs actuelles et passées qui pour certaines persistent et ont la peau dure. Rien de surprenant de se retrouver avec tout un tas de maladies qui nous semblent parfois tombées du ciel!

Sans vouloir être alarmiste, revenons-en simplement aux astuces de nos grands-mères, vinaigre blanc, citron, bicarbonate, argile, … et j’en passe.

Parce qu’il s’avère également que la toxicité des produits est parfois amplifiée par l’usage que l’on en fait, la chaleur du lave vaisselle, la chaleur de la douche…bref on deviendrait presque notre propre ennemi.

Dis donc Madame Barnett, vous qui parlez un si bon français, je viendrai bien vous interviewer…je suis sûre que vous auriez plein de choses à nous dire. En attendant cette potentielle rencontre, protégez vos enfants et vous bien évidemment.

Moi je vous dis tout ça, je dis rien…c’est vous qui voyez, y en a qu’ont essayé (les produits toxiques), ils ont eu des problèmes!

 

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Cosmétique « fait maison »

Cosmétique « fait maison »

Je veux dire par là que parfois avec les cosmétiques que vous achetez, si vous ne prenez pas soin de lire les étiquettes, vous pouvez aggraver votre cas plus que vous n’allez le résoudre! Donc effectivement vos solutions peuvent être parfois pires que vos problèmes!

Vous vous souvenez de mon article « Soin de Soi »? Si vous l’avez lu jusqu’au bout (Vous l’avez lu jusqu’au bout n’est ce pas ???), vous vous souvenez aussi que je sollicitais mon amie Véronique Peuchamiel pour une petite démonstration de cosmétique fait maison….Eh bien la voilà la Bee, toutes ailes dehors, entrain de vous dévoiler ses secrets, dont les fondements sont si simples, naturels et à portée de main (et de portefeuille!).

Fini la peau de croco cet hiver, devenez velours!

Likez et commentez, dites nous ce que sont devenus vos pieds!

Pendant ce temps là je pars en reportage pour mon prochain article, pour continuer à vous démontrer que vos solutions sont parfois pires que vos problèmes

…See you soon.

 

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Jamais sans ma Cup!

Jamais sans ma Cup!

Cup ou pas Cup?

Ne me dites pas que vous n’avez jamais entendu parler de LA Cup???!!!!

Cette merveilleuse et génialissime création américaine que j’ai découverte il y a 3 ans maintenant par le bouche à oreille et qui a changé ma vie! si si…

C’est l’objet révolutionnaire pour la femme, libérateur, facile à vivre, sans contrainte, écologique, économique, qui rend vos « mois « , vos « lunes « , vos « périodes « , vos « règles « , vos « ourses », vos « ragnagnas » peu importe comment vous les appelez…heu-reux!

C’est « has been » la serviette et le tampon dont vous ne connaissez rien à la composition. Fini avec la cup les femmes qui s’empêchent de vivre quelques jours par mois, fini les  « piscine je peux pas j’ai mes ragnagnas », suis horrifiée d’entendre encore ce genre de chose en 2016!!!

Avec la Cup vous oubliez les contraintes (vous pouvez la garder maximum 12 h) et quand vous l’avez adoptée vous ne pouvez plus vous en passer.

Je ne ferai plus jamais (attention ne jamais dire jamais) marche arrière, car au delà du confort, j’ai bien conscience du geste écologique, je ne produits plus de déchets. Ce merveilleux objet en silicone chirurgical ne demande qu’à être stérilisé après chaque période et hop, le tour est joué. Facile à trouver sur le net ou dans les magasins bio, la Cup existe en deux tailles, pour les mamans et pour les jeunes filles. Elle est fun puisqu’elle se décline de toutes les couleurs de l’arc en ciel et en plus elle ne coute qu’une 20aine d’euros…ce pour plusieurs années (durée de vie de 10 ans).

Je ne dis pas qu’il n’y a pas une petite période d’adaptation qui consiste à savoir comment bien la placer, d’ailleurs trêve de blabla, je laisse en parler, une autre convaincue, une autre Madmoizelle, qui avec beaucoup d’humour vous fait part elle aussi de ses joyeuses convictions en la matière.

Allez Mesdames, libérées, délivrées vous ne regretterez plus jamais!

…et surtout commentez 😉

 

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