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Coïncidence?

Coïncidence?

Hasard? Coïncidence? Synchronicité ? ça vous parle?

Parfois l’univers se joue de toi, non?

Il y a deux mois, je mets les pieds pour la première fois dans Clement st by night, on passe devant un restaurant plein à l’intérieur et avec une masse de gens sur le trottoir prête à patienter pour manger à son tour, on voit que la situation est habituelle, y a même un banc pour que les gens puissent s’asseoir. Bref on file, un diner nous attend certainement plus loin dans un lieu plus tranquille. Le nom du restaurant ne reste pas gravé dans mon esprit juste le fait que le lieu semble mériter le détour.

Il y a à peine 15jours alors que je mets les pieds à l’aéroport, je vais faire un petit tour à la boutique SfMoma Store, là je repère un bouquin de cuisine asiatique pour l’anniversaire de l’Homme qui aura lieu le 9/6, je prends en photo la couverture histoire de ne pas oublier avec ma mémoire de poisson rouge (dixit ma fille), je me dis que je le trouverai certainement ailleurs plus tard.

Aujourd’hui 10 Juin, alors que nous décidons d’aller déjeuner au hasard en famille sur Clément street pour fêter le birthday de l’Homme, nos pas nous mènent au restaurant repéré il y a deux mois: Le Burma Superstar.

Restaurant birman comme vous l’indique son nom, à la cuisine excellente, savoureuse, copieuse et abordable (modérateur: « pour SF »), avec une déco intimiste qui vous emmène en voyage. Plats aux multiples influences (Inde, Chine, Laos et Thailand), je me laisse tenter par des crevettes aux noix parsemées de sésame à la sauce douce, après mettre souciée de savoir si le plat était épicé un peu,beaucoup, passionnément. Je finis par déjeuner de Superstar Vegetarian Noodles dont la sauce chili a terrassé la bouche de ma fille et fini par achever la mienne que je soulage à coup de bière gingembre citron (on fait comme on peut!).

Si vous passez par SF, allez y c’est un délice! Soyez patients, il nous a fallu attendre 30mn avant de pouvoir obtenir une table mais il le vaut bien. On en a profité pour faire un tour un peu plus haut au Green Apple Store, c’est une librairie de livres neufs et d’occasion sur plusieurs niveaux, si vous aimez vous perdre entre les rayons, c’est l’endroit idéal. On ressort de là avec un livre sur les flippers, passion encombrante de l’Homme (les flippers pas le livre!).

D’ailleurs si jamais vous avez le même hobby (ou pas), je vous invite à aller visiter le musée du flipper à Alameda (idée de visite après avoir fait le flea market par exemple) ou plus exactement le Pacific Pinball Museum (je n’y ai pas réchappé!), vous payer l’entrée 20$ (suis rentrée gracieusement parce que je n’avais pas l’intention de jouer juste de regarder) et vous restez autant que vous voulez à jouer sur tout un tas de jeux, du vieux flipper bois (des bijoux) à Mario Bross, 6 pièces consacrées au seul plaisir de « tilter ».

Toy Boat Dessert Café

Revenons en à Clement St, rue accueillante et agréablement vivante de San Francisco. On sort du Burma repus ou presque et on file prendre notre dessert, une glace au Toy boat dessert Café, endroit extra pour petits et grands enfants. Le propriétaire doit être un ancien collectionneur de jouets et les met tous ici en vente dont une super collection de Pez (vous vous souvenez?).

Mesdames, je vous invite aussi à aller faire un tour au 55 Clement Street chez William the Bee Keeper, où vous trouverez de l’artisanat local. Traversez juste la rue et faites également un saut dans la boutique juste en face With Style, qui vous propose une gamme de vêtements de qualité aux lignes sobres made in Corea.

Bref après ce petit tour, vous allez finir par vous dire où veut-elle en venir avec ses coïncidences? J’y viens.

On rentre et naît en moi l’envie de partager toutes ces belles découvertes pour que vous puissiez en profiter à votre tour. Comme je suis partie les mains dans les poches, sans Nikon ni smartphone, je saute sur le web pour illustrer mes propos et que trouve-je en tapant Burma SuperStar? Je reconnais la page de couverture du livre que je devais offrir à l’Homme (et dont je n’ai rien fait…oups!) qui n’est rien d’autre que le livre de recettes du restaurant où nous avons fini par déjeuner pour l’occasion. Hasard? Je crois qu’il était écrit que nous devions avoir à faire au Burma pour l’évènement d’une façon ou d’une autre. D’ailleurs je vais de ce pas acheter ce livre..en mémoire de cette belle coïncidence ♥

C’est un exemple parmi tant d’autres, et vous coïncidences, synchronicité, ça vous arrive souvent? Est ce bien le fruit du hasard?

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Happy Birthday to Me

Happy Birthday to Me

4+3=7

Connaissez-vous les cycles de 7 ans?

Les cycles font partie de notre vie à chaque instant. Le tic-tac de l’horloge, le jour et la nuit, les cycles de la lune, des plantes, de la vie, des saisons, du jour et de la nuit, du temps, de l’eau, de la semaine… Puis celui des constellations, de la rotation des planètes ; les cycles jouent un rôle primordial sur notre planète.
Le 7 est considéré comme un « chiffre magique ». Vous connaissez les sept jours de la semaine, les sept couleurs de l’arc-en-ciel, le septième ciel, les sept vertus, les sept péchés capitaux, les sept sacrements etc. Avec sa grande barre vers le haut un trait oblique et un petit point vers le sol, le 7 est un chiffre du ciel, un chiffre que l’on qualifie de spirituel.
« Il y a dans l’existence humaine, sept temps que nous nommons « âge » », révèle Hippocrate (460-377 av JC), père de la médecine. Guidés par l’observation des astres, les Chaldéens décrivaient sept âges particuliers : l’enfance correspondait à la Lune, la seconde période à Mercure, l’adolescence à Vénus, la jeunesse, le quatrième âge, correspondait au Soleil, la cinquième période à Mars, la première vieillesse à Jupiter et la dernière à Saturne.
L’Ordre de la Rose-Croix voit en la vie humaine une progression de périodes durant approximativement, chacune, sept années solaires complètes,… La septième 42-49 est influencée par Mars …
Le cycle 42-49 : révolte apaisée.

Non je ne suis pas perchée …

J’ai adoré ce 31 Mai…43, si ce chiffre est clé et magique, il fallait que cette journée soit autrement.

Tous les matins en emmenant Zoé à l’école, je passe devant une église et devant l’entrée de cette église loge un homeless, et c’est ici un sujet qui me touche, cette misère humaine si omniprésente à Frisco, j’ai l’impression qu’il n’y a qu’un pas entre lui et moi.

Il est là tous les matins et s’il n’est pas là, il a soigneusement rangé ses affaires qu’il dissimule dans un coin pour ne pas déranger. Je vois cet homme tous les jours et ce matin pour la première fois, j’ai fait le pas parce que je voulais ce jour différent et changer mon attitude. Il était assis sur le muret et je suis arrivée par derrière en lui tendant un billet. Avant de le prendre il me dit « qui êtes vous? » « Juste quelqu’un qui passe ici tous les jours et qui vous vois », il m’a fallu engager la conversation et quelques minutes avant qu’il ne prenne ce peu d’argent, et alors il m’a racontée sa vie pendant une bonne demi-heure. J’avais déjà vu cet homme un peu plus bas assis dans l’arrêt de bus et cette fois là en voulant me loger sous l’abri il m’avait dit « you are too close » signifiant que j’étais physiquement trop prêt et aujourd’hui il m’explique que ce n’est pas contre moi, « je ne peux juste avoir confiance en personne » dit-il. Albert B., 60 ans, vétéran, a voyagé en Chine, en Russie, en Europe de l’Est, etc pour servir son pays et est très au fait de l’actualité avec sa petite radio, « Votre nouveau président il a 39ans ».

La dégringolade a commencé quand il a eu des problèmes de santé… »dans ce pays, il faut être ni malade, ni noir », il vit dans la rue depuis le 2d mandat de G.W.Bush soit plus de dix ans. Je savais qu’il était clean (pas de drogue, pas d’alcool). Y a rien de glorieux dans cet acte, juste que je suis allée au devant de mes appréhensions et qu’Albert m’a expliquée combien ce geste était pour lui important et porteur d’espoir pour la nature humaine (human behavior). Son rêve : prendre une douche, tailler sa barbe, laver ses vêtements et récolter 50$ pour ses médicaments, soigner son pied et ses douleurs articulaires. Il était juste heureux en ce 31, du soleil qui allait réchauffer ses os. Aujourd’hui 01 Juin je l’ai trouvé frigorifié, les mains glacées par la nuit de brouillard avec la peur d’attraper une pneumonie…j’aime à croire que j’aurais réchauffer un peu sa matinée par un brin d’humanité. A demain Albert…

J’ai 43 ans et je viens de vivre l’une des années les plus denses de mon existence. J’ai eu mon cadeau avec un peu d’avance, des mois et des jours extraordinairement intenses, et  je pars bientôt avec dans mes bagages de précieux trésors mais ça c’était annoncé! (cf I wish you…).

Cette 42ème année aura été lumineuse à souhait. Je me suis faite chercheuse d’or dans le grand Ouest américain et j’ai déniché quelques pépites, ce fût l’occasion de grandes premières..

Ma première fois en Californie, une expérience désormais gravée à jamais dans l’esprit avec ses dimensions xxl et par sa belle énergie.

Ma première fois en terre Amérindienne, c’est peut être ce qui m’a le plus poussée à la recherche de la femme sauvage qui vit en moi pour des heureuses retrouvailles avec celle que je suis. Je rêve de me peindre le visage en couleurs qu’elles me donnent, comme les indiens, la puissance des forces qui m’entourent.

Pour la première fois, j’ai rencontré des Non Desperate Housewives ;), des femmes, toutes aussi différentes les unes que les autres, mais chacune avec leurs richesses. Merci Mesdames on en aura bien profité!

Ma première fois belle maman à plein temps, j’avoue on n’a pas rigolé tous les jours et pourtant, il y a eu parfois comme des moments de …complicité, des chants à l’unisson, des gestes inattendus, de mots qui ont ému, et pas après pas peut être un fil invisible qui tisse une toile…long est le chemin.

Ma première fois sans revenu, finalement c’était une angoisse de départ, dépendre. Généreusement la vie cette année m’a fait plein de jolis cadeaux, elle m’a offert tant de choses sur un plateau.

Ma première année sans voiture, autant dire que je n’ai jamais autant marché et je ne suis pas peu fière de cette mince contribution à moins de pollution! Je remercie néanmoins avec ardeur toutes les âmes généreuses qui m’ont amicalement trimbalée dans leurs carrosses …MiLlE MeRcIs!!!

& mes premiers pas de blogueuse… grâce à Maud’moiselle j’ai pu renouer avec l’écriture qui me procure une douce et vive sensation, fait couler des rivières d’énergie positive en moi sur lesquelles naviguent les mots qui soudain sur mon clavier se mettent à danser pour venir à vous. J’ai pris un malin plaisir à marier ces mots aux images pour mieux vous emmener dans mes voyages. C’est ce qui me fait le plus vibrer je crois, PARTAGER, c’est ce qui me pousse toujours plus en avant depuis …tout le temps et si parfois je choisis la solitude, c’est pour faire page blanche et revenir avec l’envie d’écrire.

 Enfin et surtout, j’ai compris ce que signifiait PLENITUDE sur la longueur. J’avais bien saisi la notion par soubresauts mais je n’avais pas connu cet état en continuité.

Je me souhaite une année à venir plus riche encore …que je n’ose l’imaginer et que Maud’moiselle déploie ses ailes ♥

Je vous offre un soleil, symbole de Joie Navajo

MERCI…

 

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DJ Fari : Un parcours, une femme

DJ Fari : Un parcours, une femme

Farinaz Agharabi ou DJ Fari un nom à retenir.

J’ai rencontré Farinaz lors d’un petit déjeuner du Lycée Français, et je me rends compte que bien souvent quand j’évoque Farinaz, elle est au rang des anonymes. Restaurons lui sa place. Vous ne la connaissez pas ? Elle est pourtant partout! Très investie sur les 3 campus, Ashbury, Sausalito et Ortega, c’est elle que vous voyez armée d’une caméra ou d’un appareil photo à chacun des évènements.

Côté fun, Farinaz, est à la tête d’une émission de radio appelée FRANCOFUN pour les amoureux des chansons francophones …underground, bref tout sauf du commercial. Une radio web que vous pouvez écouter sur www.savekusf.org ou www.sfcommunityradio.org. Une émission francophone à San Francisco, Pourquoi? Comment? Et comme derrière cette performance se cache une femme…voici la femme.

On se retrouve au FlyWheel Coffee (une adresse à retenir pour les amoureux du café), il pleut à verse et on se love à l’abri. La chaude voix de Farinaz est singulière, avec son doux accent, un peu rauque, un peu rock…Interview…

Je suis née en Iran, je suis allée dans une école française à Téhéran, une vieille école de plus de 100ans de l’époque du Shah. J’ai eu une éducation franco-iranienne, parce que mon père était un grand francophile, il avait été lui même à l’école française. La révolution de 1978, la guerre avec l’Irak, a tout bouleversé et cette école n’a plus été ce qu’elle était. Nice était notre ville de coeur, mon père y avait des liens professionnels, nous y sommes allés à plusieurs reprises.

Ne pouvant continuer nos études en Iran, mon père a envoyé mon frère de 14ans dans une famille française …à Nice. On attendait la réouverture des frontières pour que je puisse faire de même, et j’ai suivi à l’âge de 17 ans. J’avais fait une demande pour les universités de Caen et Nice…et j’ai été acceptée à Caen! J’ai écrit « la lettre de ma vie » à l’université de Nice pour défendre ma cause, chose qui ne se faisait pas à l’époque.  Je ne pouvais pas retourner dans mon pays à cause de la guerre, Nice avait toujours été dans notre vie et je voulais être proche de mon frère… ils ont accepté, suis entrée en Maths/physique.

C’était le début des années 80 et de l’informatique, et quand on a commencé le premier cours, j’ai su que c’était ma voie, je voulais programmer des films d’animation,  mais il n’existait qu’une école de 30 élèves à Paris. J’ai voulu prendre un chemin de traverse et aller à l’IUT mais il fallait un bac franco/français et non franco/iranien. Donc pour pouvoir avoir un diplôme français pour ensuite faire l’IUT, j’ai choisi de faire une maîtrise de littérature d’anglais alors que je n’avais pas appris l’ anglais…autant te dire que ça été dure! et j’ai mené de front un DEUG d’Art communication Langages à la fac de lettres où je faisais de l’informatique.

Quand j’ai eu fini mes études j’avais 24 ans, j’avais toujours une carte de séjour étudiante et j’avais besoin d’une carte de travail et pour cela je devais rester 3 ans supplémentaires en France…sans travailler. J’ai fait le choix de suivre mon frère qui était au Canada depuis 2 ans. 9 mois ont été nécessaires pour obtenir mon visa d’immigration, ce fut rapide car j’étais seule en France, je voulais me rapprocher de mon frère et mon domaine de compétences, informatique et traduction, était sur le haut de la liste des profils recherchés. Suis arrivée à Québec, j’ai trouvé du travail, c’était facile j’étais francophone, sauf qu’en anglais je pouvais te faire une analyse d’un poème de Shakespeare mais j’étais incapable d’utiliser le langage courant!…J’ai appris. On faisait des diapositives sur film, c’est alors que j’ai rencontré mon mari qui faisait les vidéos.

Suis restée 10 ans à Montréal, on a déménagé pour des raisons de santé en Californie…j’étais « allergique » à Montréal, j’avais besoin de soleil. A SF, j’ai commencé comme chef de projet informatique, puis après un nouvel aller/retour à Montréal, on a fini par revenir. J’ai eu mes enfants très tard en 2006 et j’ai arrêté de travailler pendant 2 ans. J’ai repris comme traductrice et comme j’ai toujours eu un pied dans la musique, notamment la guitare (j’avais fait le conservatoire de Cagnes sur mer), j’ai été présidente de la société de guitare de Montréal, avec mon bagage culturel et musical j’ai fini par être présidente de la société de guitare de SF 2 mois après mon arrivée soit en Aout 2000 et ce jusqu’à la naissance de mes enfants. Un mois plus tard, en septembre 2000,  une radio qui cherchait une animatrice a appelé, on m’a demandée si j’étais intéressée. J’avais déjà fait de la radio par deux fois au Canada…je me suis lancée….la radio c’était KUSF 90.3FM.

En 2011, la licence est vendue par l’université de SF pour 4 Millions de $ à l’université de San Diego et on a été sortis des grandes ondes, ce qui n’a pas été sans luttes. Quand elle a été arrêtée c’était après 33 ans de radio communautaire, indépendante, universitaire. On s’est alors appelé KUSF in exile, depuis 2 ans nous sommes un organisme à but non lucratif, et on mène une grosse levée de fonds à fond puisque nous avons besoin de 50K$ d’équipements et 200K$ de prévision de frais de fonctionnement pour les deux ans à venir, pour être l’an prochain à nouveau sur 102.5FM et enfin retrouver l’esprit radio.

J’ai commencé à diffuser de la chanson francophone en 2002 lors d’une première émission « Spotlight » qui a eu un réel succès, cependant elle ne devait avoir lieu que tous les deux voire trois mois, et mon créneau s’appelait déjà FRANCOFUN….puis en 2005, elle est devenue hebdomadaire et ultra populaire et se développait crescendo. J’y invitais des artistes de passage et des personnalités francophones de la région. C’est la passion qui m’animait, les années que j’ai passées en France, ont été très formatrices, elles ont été le socle de l’adulte que je suis devenue.

« Il ne faut pas arrêter de prendre des initiatives dans la vie, je ne suis pas perfectionniste, j’essaie d’aller vers…il faut continuer toujours, ne pas dormir trop souvent »

Mon père est venu un jour me voir à Montréal, quelques mois avant sa mort, il avait 62 ans. Je n’étais plus dans ma petite chambre d’étudiante de Nice, je travaillais, j’avais un appartement mais presque pas de meubles, juste un sofa. Il est revenu le lendemain avec un poste de télévision, c’était le bonheur, il était fier de moi, que j’ai réussi au prix de toutes ses années loin des miens.

Nous aussi nous sommes fiers d’avoir une émission FRANCOFUN à SF, le samedi matin de 11h à Midi avec uniquement de la new music!

Avis aux Bordelais, DJ Fari travaille avec UN collaborateur Dominique Ollivier, que vous retrouvez dans « les chroniques de Domi » et qui est basé à …Bordeaux.

Soutenez FRANCOFUN, écoutez DJ Fari le samedi matin

(voire faites un don…)

et dites nous ce que vous en pensez !

Merci Farinaz…♥

Source: Photo de DJ Fari prise par son fils DJ Flying Japan (et oui ses fils de 10 et 6 ans, Dj Panda, sont aussi dans le coup…la relève est assurée!)

 

 

 

 

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Un Tajine à Castro cocorico!

Un Tajine à Castro cocorico!

Voilà ce qui se passe quand une française et une américaine s’attèlent à préparer un plat marocain à San Francisco en plein Castro!

Notre chère Jen, des bonnes adresses de Jen, adore la bonne cuisine mais ne se met que très rarement derrière les fourneaux, c’est son cher mari qui s’y colle! Désireuse de faire à celui-ci une succulente surprise, elle demande à notre douce Hélène, qui bien au contraire de Jen, adore nous régaler de ses pains « fait maison » et concocter des petits plats, de lui donner un cours à la maison.

Voici donc deux belles complémentarités, notre duo de choc, Hélène qui s’improvise chef d’un jour, chez notre chère Jen qui enfile le costume de second….et on obtient deux toquées! De mon côté je m’improvise reporter et fais la causette avec Gustave Eiffel (si, si..)…

Les Ingrédients pour 6 personnes

20 minutes de préparation (ça dépend si vous parlez beaucoup…)

1h15  de cuisson…le temps de l’apéro

2 épaules d’agneau désossées, 4oignons, 4 tomates, 4 gousses d’ail, 4 cuil. à soupe d’huile D’olive, 1/2 cuil à café de cumin, 1/2 cuil à café de cannelle, 1/2 cuil à café de piment, 1/2 cuil. à café de gingembre en poudre, 2 dosettes de safran, 1 pincée de piment (ici remplacée par Tabasco), 150g d’abricots secs (des bruns!!!!), 150g de pruneaux, 50g de raisins secs, 40 cl de bouillon de volaille, 50g d’amandes mondées, 1 noix de gingembre frais, 1/2 bouquet de coriandre, sel & poivre du moulin.

Compléments d’infos en vrac:

Jen est complètement toquée de Paris (elle y a vécu 3 ans), Misez sur la qualité de la viande (évitez l’élevage industriel), prévoyez un minuteur genre coucou suisse (c’est beaucoup plus lent…je plaisante, j’aime bien les Suisses), prendre des abricots secs bruns (ils sont non soufrés), Gustave Eiffel c’est le magnifique chien peluche (il est français!), les bocks à bière de Jen sont merveilleux pour garder la bière bien fraîche pendant 1h30, …et n’oubliez le pas de sourire, c’est l’ingrédient de base…

et le coq, cocorico, c’est pour le nouvel an chinois 2017, c’est son année!

La grande parade, c’est une autre histoire et c’est pour demain dans Chinatown.

En attendant bon appétit! Vous m’en direz des nouvelles…Cheers!

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En passant par le Golden Gate Bridge

En passant par le Golden Gate Bridge

Orange International:  c’est la couleur officielle du Golden Gate Bridge! Pour les fans de déco, en voici la composition si vous voulez la reproduire chez vous, 20 000 litres de peinture d’entretien par an, moi je dis Eléonore déco y a un créneau!

Orange international: 75.29% de rouge, 21.18% de vert et le bleu à 17.25%

Entre nous soit dit, San Francisco, sans le Golden Gate Bridge…ce ne serait plus San Francisco. Ce magnifique pont suspendu construit de 1933 à Mai 1937 date de son inauguration, représente beaucoup de béton et quelques 75000 tonnes d’acier, 128,750 km de câbles et surtout 27 millions de $. Pour ce prix là, on peut l’appeler Golden bien que ça n’ait rien à voir.

Merci Monsieur Joseph Strauss pour votre entêtement à construire ce monstre majestueux, si lourd (811 tonnes) et pourtant si léger à nos yeux, avec ses deux flèches de 227 mètres qui tendent vers le ciel et que j’ai la chance d’admirer tous les matins quand le brouillard ne s’y est pas accroché.

La minute glauque: c’est un lieu apprécié pour le suicide (environ 1500 depuis ses débuts), faut dire 67m de haut, 4 secondes de descente, soit une chute à 120kms/h, ça peut être fatal et si tu en réchappes ça fait des dégâts.

Néanmoins quelle excitation la première fois que tu franchis ses 1970 m pour atteindre l’autre rive et gagner  Muir Woods ou Sausalito! Emerveillement.

Attention le Golden Gate Bridge est un pont à péage… pas quand tu sors mais quand tu reviens.

SAUSALITO

Par le pont ou par bateau, rendez-vous à Sausalito (Comté de Marin), qui doit son nom à la nature environnante, pleine de petites saussaies (plantations de saules). Banlieue San franciscaine, c’est un petit coin de terre où il fait toujours beau avec une magnifique vue sur la ville. Lieu qualifié Bobo, où les loyers se sont déchaînés. Venez-y déjeuner, bruncher, magasiner (comme dirait nos amis québecois) mais surtout allez faire un tour, une marche digestive, donner deux trois petits coups de pagaies… jusqu’aux house boats.

Départ Embarcadero destination Sausalito
en passant par Alcatraz
Au large le Golden Gate Bridge
San Francisco dans la brume
…et au loin Sausalito

Les maisons sur l’eau (house boat) de Sausalito, représente une vraie communauté rassemblant près de 500 habitats flottants. Datant d’après guerre, tantôt bohémien, tantôt hippy, ce qui fût un campement de fortune est devenu un vrai village. Vous pouvez en louant des paddles ou des canoës y accéder tout en respectant la quiétude des usagers ou tout simplement en empruntant les passerelles. Ces habitations sont parfois le lieu d’expression artistique, d’amoureux de la nature ou une simple expérience architecturale…bref de quoi régaler vos yeux.

Côté déco boîtes aux lettres on a du boulot en France…faut dire que c’est tellement plus agréable de recevoir une facture dans une jolie boîte aux lettres décorées…Enjoy!

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Pink Ladies

Pink Ladies

Un titre, deux Sujets, un livre ….suivez le fil

WOMEN’S MARCH 21/01/2017 San Francisco

Nous étions l’Océan…

Nous sommes parties Nikon au poing, armées de notre enthousiasme pour partager ce moment, avec un peu de Pink en nous, fil conducteur de cette manifestation féminine. On attend à l’arrêt de bus, avec quelques américaines à nos côtés, l’une avec sa pancarte « LOVE trumps HATE ». Je lui explique que je suis française et que je ne suis pas sûre de bien comprendre, elle m’explique que c’est un jeu de mots , que « to trump » veut dire « l’emporter sur ». Mon parapluie rose sous le bras, me voilà grimpée dans le Muni, Ligne L, déjà bondée, remplie de femmes de tous âges, de tous horizons…arrêt programmé Civic Center, rdv 15h.

On s’est faites embarquées dans le flot, ce grand raz de marée humain qui sorti de la bouche de métro est allé se coller-serrer sur la place face au majestueux Town Hall. Me voilà flanquée d’un drag queen à ma droite, de jeunettes à gauche, de mamies devant…toute la diversité de San Francisco est là et on s’y sent définitivement comme une particule d’un Tout bigarré, un mouvement 100% human.

ça et là pointent les fameux bonnets roses, le signe de reconnaissance, à défaut, la pluie tombant, je déploie mon merveilleux parapluie rose …j’en suis. On écoute d’une oreille attentive le discours des femmes qui défilent sur le podium, une mère, une étudiante, une artiste…et pour que tout le monde comprenne, une femme fait la traduction en langage des signes.

Hier c’était l’investiture de Trump, et on sent bien que ça coince, la pilule reste en travers, impossible à avaler. Comme nous disait notre voisin « jamais, jamais je n’aurais cru qu’il allait passer »  et de nous demander si Le Pen avait des chances chez nous en France et nous de répondre « mais non, jamais! »

J’ai quarante et quelques poussières et je ne comprends que maintenant mon intérêt d’être là…ça prend parfois du temps de prendre la mesure des choses. Et à ma fille de lui expliquer que si je vais à cette marche, c’est parce qu’elle a la chance d’aller à l’école et que des femmes se battent encore à travers le monde pour ça, et que son éducation lui donnera un métier, le droit de dire non, le droit de choisir sa vie, tout simplement.

Extrait de « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » L.Gounelle

Alors nous avons défilé sous la pluie jusqu’après la nuit tombée au milieu des buildings illuminés, en scandant des  « Equal rights! Equal rights! » et des « Donald Trump has got to go! hey hey! ho ho! »…en se disant qu’il fallait que le monde change.

 

PINK LADIES: Je suis timide mais je me soigne

100% human, 100% Pink Ladies, je suis de celles là…de celles qui rosissent pour ne pas dire rougissent.

ça vous dit quelque chose??? Parce que dans ma carrière de rosisseuse, j’en ai pas croisé beaucoup des collègues!

42 ans et ça m’arrive encore…à croire que ça ne te lâche pas d’une semelle ce truc là mais comme dirait l’autre « je suis timide mais je me soigne! »

D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours rougi. Dans mon enfance, je crois que j’aurais fait n’importe quoi pour pouvoir me fondre dans les murs, devenir transparente, plutôt que d’entendre mon prénom surgir de la bouche du prof ou devenir le centre de l’attention de qui que ce soit, surtout en groupe!

Là j’en rigole mais, c’est mon petit boulet à moi, ma croix, ce truc qui m’a tellement pesé durant mes jeunes années, et qui vient encore de temps en temps me faire quelques croche-pieds.

Je suis timide mais je me soigne. J’ai travaillé dans l’hôtellerie, j’ai monté des ateliers relooking pour le public, j’ai fait des démonstrations devant des groupes, comme un pied de nez à mes peurs, comme pour m’obliger à aller au devant des autres. Je suis du genre « kick in the ass », j’aime bien me faire violence, me challenger. Plus j’avance et mieux ça va, mais suis toujours surprise que « ça » subsiste au fond de moi.

« ça » comme une bête prête à surgir. Il y a dès fois où pendant que t’es en pleine conversation, tu sens cette chaleur surgir des bas fonds, remonter à la surface pour venir exploser sur ton visage comme si tu venais de dire la plus grosse bêtise du siècle, alors que c’est juste un truc qui se passe dans ton cerveau, et fait qu’à un instant donné, ta confiance en toi se fissure et tu perds tous tes moyens.

Et là t’as juste envie de t’enfoncer dans le sol, parce que tu sens bien que tu viens de te transformer en phare, et que vu la tête des gens en face de toi, tu es entrain d’envoyer des signaux d’alerte à la terre entière, comme si tu te noyais en pleine mer. En vieillissant j’ai compris que dans mon système, il y avaient des facteurs aggravants, genre un petit verre de vin. Juste une gorgée et ça peut virer à la catastrophe et si tu ajoutes à cela un peu de fatigue, tu obtiens un mélange détonant. C’est parfois tellement puissant, que même moi je me fais surprendre par la violence de l’explosion!

En plus, il faut dire que j’ai un mari hors pair! Vous savez celui qu’on prie intérieurement de venir vous sauver de l’embarras, de détourner l’attention de votre face écarlate et qui s’exclame devant tout le monde « Oh bah T’es toute rouge! », alors là t’as les bras qui t’en tombent de si peu de soutien et tu te fais un remake de « seul au monde » à devoir lutter contre tes démons intérieurs.

Disons que je suis une émotive-réactive, on lit en moi comme dans un livre ouvert. Quand je suis émue ou en colère, le feu me monte aux joues. Et si je prends un verre d’alcool un peu fort, j’ai des plaques qui surgissent au niveau du cou. Bref je peux pas boire tranquille ;). Comme quoi l’alcool chez certains c’est désinhibant et chez d’autres, c’est anxiogène. Je suis là, tapie dans mon côté obscur, à surveiller avec appréhension quand l’alcool va jouer son rôle révélateur de mes faiblesses.

Je ne sais pas exactement de quoi il en retourne sur le plan mécanique, mais au niveau psychique, c’est comme si j’avais un petit diable assis sur l’épaule, qui venait soudain me rappeler que les autres ont forcément plus de valeur et que fatalement je deviens quantité négligeable…donc enfonce toi donc sous terre ma fille!

Tiens, je viens de mettre un nom sur mon petit diable…il s’appelle EGO

Extrait de « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » L.Gounelle

Etrangement nous sommes au pays où l’on glorifie la confiance en soi. Ici on apprend aux enfants à s’exprimer devant leurs semblables dès le plus jeune âge. Les américains sont des show men, ils font preuve d’une aisance à toute épreuve pour parler en public, parce qu’on met en avant leurs capacités dès leur plus tendre enfance. Durant la scolarité on les tire vers le haut, on valorise ce pour quoi ils sont compétents ….plutôt que de mettre le doigt sur leurs faiblesses.

Avoir confiance en soi, c’est partir avec une longueur d’avance. Je ne dis pas que le système éducatif américain est idéal mais il t’aide à te tenir bien droit.

Qu’à cela ne tienne, je vais continuer de grandir, je vais oser être qui je suis pleinement, rabattre le caquet à l’égo, le rose aux joues parfois (mon mari trouve cela si charmant!), bref 100% humaine ….

Si vous êtes une Pink Lady, faites moi plaisir, partagez votre Pink power…laissez moi un Pink message ♥

 

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On The Run

On The Run

Vous aviez remarqué qu’il était grand temps que j’investisse dans une nouvelle paire de baskets?!

C’est chose faite, mais pour la petite histoire je vous recommanderai la boutique « On the Run ».

Voyant que je me tenais sérieusement à ma séance hebdomadaire de running, je me suis dis que je devais prendre le taureau par les cornes avant de m’abîmer le dos ou les genoux ou les deux avec ma paire de Nike as been! On the Run n’est pas une boutique lambda, vous avez un choix limité de chaussures et encore plus restreint une fois que le « vendeur-conseillé-pro du pied » a fait le tour de vos jolis petons. Parce que chez On the Run, vous n’achetez pas une chaussure parce qu’elle est jolie, d’ailleurs on vous fait gentiment comprendre que si vous venez pour ça, y a pleins d’autres boutiques qui se feront un plaisir de vous vendre n’importe quelle chaussure.

Chez On the Run on vous fait marcher pieds nus pour observer votre démarche, on vous regarde le pied sous toutes les coutures, dessous, dessus et on prend note des éventuelles anomalies et à partir de là seulement on vous conseille la chaussure adéquate, pour vous, dans 3 ou 4 marques différentes. Bref vous faites un achat intelligent parce qu’évidemment nous n’avons pas tous le même pied! Testé et approuvé, je cours désormais comme souffle le vent….

Parce que prendre son pied c’est important, n’est ce pas Véronique Peuchamiel, réflexologue plantaire???? Je vous invite à découvrir sur sa page nos pieds et  leurs pouvoirs magiques. Et pourquoi pas prochainement une petite séance en ligne avec quelques bons conseils?!

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Palmes de Cactus

Palmes de Cactus

Dans la vie, il y a des cactus…et comme ça se mange, j’ai testé pour vous la palme de cactus.

Découverte sur le marché d’Alemany boulevard, j’ai choisi deux belles palmes qui avaient déjà été préparées, dont les piquants avaient été enlevés, et avant de partir à l’aventure, j’ai pris soin de demander comment on pouvait les préparer!!!

En fait très simplement, vous les rincez, vous les émincez puis vous les faites revenir à la poêle dans l’huile d’olive, quand la chaire prend une couleur brune…c’est prêt!

Attention c’est TRES « citronné », ce n’est pas de tous les goûts…surtout pas celui des enfants!

Alors êtes vous prêts à tenter l’expérience???

 

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Des Gombos pour l’Apéro

Des Gombos pour l’Apéro

3 Petits Mots d’Histoire

(Merci Wikipédia)

Le gombo (Abelmoschus esculentus), appelé lalo à l’Ile de la Réunion ou à l’île Maurice, calou en Guyane, okra en Louisiane et plus généralement dans le sud des États-Unis, est une espèce de plante tropicale à fleurs appartenant à la famille des Malvaceae, originaire d’Afrique.

gombo-apero

Ingrédients :

300g de gombos, 2 gousses d’ail, 1 càc de curry, 1 càc de paprika, 4 càs d’huile d’olive

Excellent amuse bouche, le gombo fera fureur à l’apéro. Original et très facile à préparer, il fera le bonheur des végétariens, amusera les enfants, vous fera ingurgiter quelques légumes ni vu ni connu et en plus, vous allez intriguer vos invités.

Il vous suffit juste de les rincer, jetez les ensuite dans la poêle avec l’huile d’olive pour les faire revenir. Ajoutez une ou deux gousses d’ail que vous aurez émincées, faites revenir et arrosez le tout d’une cuillère à café de paprika et une autre de curry (pour les épices, vous pouvez tout à fait varier les plaisirs, laissez parler votre créativité). Laissez cuire le tout 20 bonnes minutes en remuant régulièrement. Voilà c’est prêt!

Servez tiède, juste fondant, vous n’avez plus qu’à déguster avec les doigts, parce que c’est bien connu…c’est toujours meilleur avec les doigts!

Bon Appétit…alors qu’est ce que vous en pensez?

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Le règne de la Basket

Le règne de la Basket

basket

RUN RUN RUN

Comme le chantaient les Velvet Underground

Des miracles arrivent tous les jours….

J’avoue, elles datent des années 90 mes petites baskets, mais je les avais amenées dans mes valises par précaution…parce que c’est bien connu, à San Francisco, si tu fais pas de sport, t’es OUT! Je rigole à peine.

ça fait 20 ans que je n’ai pas couru, au moins. Sincèrement je me croyais trop « vieille » pour reprendre, j’ai le dos qui me titille de temps en temps, les articulations qui me chamaillent ici ou là. Pas que je ne fasse pas de sport, j’en ai toujours fait (natation, fitness, Qi Gong…). Je me disais arrivée ici, que j’allais me mettre au yoga mais les tarifs pratiqués dans les salles te font réfléchir à deux fois. Quoique je pense que je vais bientôt me laisser tenter par une ou deux séances de Hot Yoga et/ou Hot Pilate…histoire de voir.

Donc à force de te balader et de voir des gens courir à peu près partout, tu finis par te dire que c’est certainement LA solution la moins onéreuse : ressortir tes bonnes vieilles baskets! Et quelle merveilleuse idée quand on habite à deux pas du Golden Gate Park. A moi les levés matinaux, les petits oiseaux, les écureuils, les tortues au bord du lac, pour me distraire de ma course. Et là ô surprise, aucune douleur, le souffle est là, manque juste un peu d’entrainement (pas si vieille alors..).

Deuxième aveu, pour me motiver, je me mets une petite récompense (vous savez…la fameuse carotte) au bout du nez et LA récompense, c’est que 3 matinées par semaine, le Japanese Tea Garden est gratuit pour toute entrée avant 10h donc j’ai bien l’intention de profiter de ce moment de Zénitude après l’effort pour m’offrir un délicieux thé au Jasmin bien mérité.

Qui plus est à San Francisco, tu peux sortir tous les jours en « sneakers » c’est LA chaussure du quotidien, c’est hyper fashion, donc t’as plus de mauvaise excuse pour ne pas courir et dire « c’est ringuard de sortir en basket » parce qu’en fait c’est super IN!!! (Sauf avec des chaussures des années 90, promis je vais bientôt investir pour moderniser la tenue!).

Alors Vous suivez le mouvement RUN RUN RUN?

Allez cours Forrest, cours! (tiens ça aussi ça date des 90′!)

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