Catégorie : ECRIRE

Partage à coeur ouvert au travers de l’Ecriture…Tranches de vie de femmes

N’ayez pas peur

N’ayez pas peur

J’étais au bord du précipice et j’avais peur, l’angoisse me serrait les entrailles, personne n’aurait mieux fait avec une tenaille. Le vide ouvrait dans ma poitrine des espaces immenses de frayeur, de celle qui vous comprime et vous empêche de regarder ailleurs.

Devant moi rien de plus que l’inconnu, prenant forme en un étrange brouillard.

Là, près du néant, soudain j’entends : « avance encore… », et poussée par je ne sais quel mystérieux élan, je fais le pas suivant et je me retrouve en pays sublime, comme par enchantement, comblée de tant d’émerveillement.

Japon-Naguiso- Songe du 09.04.19

Si l’univers a un langage, il glisse à mon oreille un sublime message, et insinue dans mon sommeil, un merveilleux présage.

« N’aie pas peur » souffle-t-il à mon coeur.

Deux jours plus tard, je me retrouve devant ces piles de pont, et devant la beauté des lieux je sens que je fonds.

La vie n’est que « pas-sage », porte après porte, je deviens de plus en plus sage. Si jamais je ne trouve pas la clé, pour un plus loin avancer, que je reste coincée entre deux arches, l’esprit embrumé par mon égo bravache, la vie qu’à cela ne tienne me resservira la même rengaine jusqu’à ce qu’enfin je comprenne.

« N’aie pas peur »

Et quand mon âme illuminée, par la conscience enfin éclairée, alors je libère les verrous qui m’empêchaient d’avancer. Car au moment où je lâche, les colères, les souffrances, les croyances, LES PEURS … je fais le pas suivant.

Je me libère, devenant de plus en plus légère, comme la brise dans les herbes folles des champs. Chemin faisant je rencontre la joie, la gratitude pour chaque instant, je peux regarder derrière, observer le sentier parcouru, en être fière. Regarder droit devant et savourer l’instant présent, sachant que le meilleur est « à-venir », car nous seul avons la clé pour le définir.

« N’aie pas peur » ♥

photo: Nanzenji Temple, Kyoto, 11042019

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The sound of silence

The sound of silence

Les émergences du Silence

Non je ne suis point bavarde ces derniers temps, trop occupée à écouter le printemps ou plutôt les printemps devrais je dire?! Celui de la nature, si sereine, si puissante, le renouveau à l’image d’une déferlante souffle tel le sirocco. Et celui qui éclot lentement, délicieusement au creux de mon antre, telle une spirale sacrée, tel le phoenix renait, déployant surement ses ailes, le nez pointé vers le ciel.

Pour écouter le silence il faut commencer par faire taire tout ce qui nourrit les peurs, les angoisses. Débrancher la radio, éteindre la télévision, sans pour autant se bercer d’illusions, savoir que le monde ne tourne par vraiment rond mais faire le choix de jouer aux 3 petits singes, c’est à dire : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal » et découvrir alors le subtile pouvoir de l’attraction. En se coupant du négatif, et en alimentant à la petite cuillère le positif, la joie, le beau, l’amour en soi, on se crée un monde de positive attitude, qui tel un aimant attire des particules de bonheur.

Faire le silence, c’est accepter d’écouter ses démons intérieurs, apprendre à accepter ses parts d’ombre et alors comme par enchantement celles-ci cessent de vous « causer » du tord.  Vous trouvez un terrain d’entente, vous négocier avec elles et elles se font alors beaucoup moins présentes… moins pressantes.

Faire silence, c’est laisser entrer par tous les pores de sa peau dame nature, le chant des oiseaux, le souffle du vent, le bruit des vagues, la fraîcheur de la pluie, chercher le beau….en tout.

Et de ce silence indescriptible, que l’on ne saurait dicter à un pauvre scribe, jaillit avec émerveillement les bourgeons d’un merveilleux printemps. Loin du brouhaha, on finit par entendre la vérité en soi, une petite voix se met à nous chuchoter doucement puis de plus en plus fermement  la justesse des moments. Eclot alors en silence la meilleure part de nous même, comme si la vie nous écrivait un doux poème.

Ecouter le silence et y trouver des réponses dont on s’étonne de l’évidence.

Découvrir que l’on est maître de son monde, et qu’on le crée à notre image, nul besoin de baguette magique ou de maitre sage, juste d’un peu de pratique et de s’accepter davantage. Pour peu qu’on cesse de s’agiter, nous récolterons les fruits des graines que nous auront faites germer. Un printemps plein d’allégresse où nous vibrerons avec plus de justesse. Pas après pas fleurira la joie d’être enfin soi et les perles de rosée viendront nous délecter… de la quintessence du silence.♥

Ami créa(c)teur, je te souhaite un heureux printemps.

Je vous offre cette jolie rose de mon jardin et parce qu’ils m’ont inspirée le titre de ce post….

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La révolution intérieure

La révolution intérieure

ENSEMBLE

Tout ce qui est juste vibre par deçà et par delà le monde. MBC

On peut être en révolution en silence, on peut être en révolution forte de ce que nous sommes au fond de l’âme, je pense.

Femmes ensemble, oeuvrant à se découvrir, à défaire l’histoire, les couches camouflant les profonds désirs, femmes en silence, unies par la puissance, du féminin, de nos chagrins, de nos espoirs, de nos joies, de nos peurs, de nos douleurs, de nos doutes, de la mise à nu des coeurs.

Descendre lentement, par un processus de liberté inégalé, aller cueillir la lumière dans les abysses, le sacré, l’animal, l’instinct primaire, le laisser émerger dans l’atmosphère. Sentir toutes ces petites bulles, minuscules particules, émerger des eaux profondes, pour forger un présent nourricier d’un nouveau monde. Semer les graines du changement intérieur, les unir à celles de nos soeurs, sentir la force qui se dégage, tout cela sans l’ombre d’un remue ménage.

Une révolution lente, douce, ancrée dans la matière que personne ne pourra jamais défaire. Chemin insensé, que l’on ne peut expliquer, par lequel il faut se laisser porter sans chercher à comprendre…surtout sans chercher à comprendre. Que le mental cesse de vouloir se défendre.

La terre vibre, tremble, d’un grondement sourd, celui du pas des femmes, elles remontent à la surface pour prendre leur place. Pas question de pouvoir, juste leur place, les hommes ne pourront pas nous en vouloir, sommes leur égal en miroir.

Femmes pour remettre les émotions au coeur de l’action, jouer de la créativité comme fin balancier, pour exprimer le pire comme le meilleur dans le respect des leurs.

« La créativité est la plus grande rebellion »
Si t’as perdu tous tes repères …crée
Si t’as des bleus à l âme…crée
Si tu as de la joie… crée
Si tout t indiffère….crée
Si tu cherches le silence….crée
Si t es en colère… crée
Si tu as oublié d où tu viens… crée
Si tu as peur de demain ….crée
Si le passé pèse trop lourd….crée
Chaque jour …crée…car de la créativité naît
le sentier qui te fera naitre au jour avec humilité et amour.

Nous « délockons » un à un tous les verrous, ceux qui nous pendaient au cou, de ce poids, allégées, nous pouvons désormais nous redresser, pour marcher en regardant droit devant, avec l’homme au bras pour meilleur amant.

A chaque pas avancé, quand alors du doigt nous touchons l’Unité,

sororité en symbiose, pour peu que l’on ose,

dans notre empreinte se dessine en couleurs : LIBERTE.

Bonne Fête ♥

A Catherine, Emma, Laeticia, Karine, MarieRose, Amandine, Valérie et à toutes les femmes de ce monde.

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Des strass et des paillettes

Des strass et des paillettes

De toute beauté

Tu t’étais faite belle, tu avais joué le grand jeu, tu avais sorti tes habits de fête, les strass et les paillettes. Tu devenais danseuse étoile, tu étais prête pour le bal, tu avais sorti tous les artifices, triste beauté factice.

Tu n’avais pas vu la supercherie, non tu n’avais pas vraiment compris, que ta plus grande beauté est ton authenticité, celle qui révèle ta pureté,  diamant à multiple facettes, prisme de lumière où navigue parfois quelques poussières. Laisse tomber les pacotilles, tous ces jolis trucs qui brillent, artefact inutile, la véritable beauté est bien plus subtile, elle se nourrit d’un monde de joie, de tous ces bonheurs qui nichent au fond de toi.

Pas besoin de poudre aux yeux, ton éclat n’est qu’un pas de deux, entre tes actions et tes désirs les plus profonds, quand tu les accordes ensemble, c’est tout le monde autour qui tremble, le poil qui s’hérisse, de voir cette danse sacrée sur la piste, heureux témoins anonymes, d’une danse sobre et divine.

La beauté est intérieure, non ce n’est pas une farce, une erreur, il n’y a pas plus sublime qu’un être en accord avec ses abîmes. Il capte la lumière, rayonnant de particules d’allégresse, légères comme des bulles emplies de délicatesse.

Point besoin de paraître majesté, suivez donc la voie lactée, celle qui mène par entrechats au plus bel accord entre l’âme et le corps. Plus ils seront en cohérence, plus divine encore sera la danse, et alors telle une déesse vous transcenderez toutes les beautés, de la plus fatale à la plus banale… avec volupté.

Plus de bijoux, ni de fard aux joues, l’harmonie intérieure telle un catalyseur, révèlera au monde entier l’étincelle dont vous brillez…

car nulle beauté n’est éphémère pour qui fait briller sa lumière ♥

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L’estime de soi

L’estime de soi

Conte d’Hiver

…parce qu’il réchauffe le coeur.

Je vais vous conter l’histoire d’une Grande Dame.

 

« Nous avons tous la même valeur, ni plus ni moins que les autres. Quand le Big Bang a eu lieu, des particules de lumière se sont dispersées dans l’univers et nous sommes une de ces particules et le divin a mis autant de lumière en vous que chez les autres, à parts égales ». H.Hui Bon Hoa

Il était une fois une Grande Dame, grande non par la taille, mais dans sa générosité d’âme et de coeur. Une Dame que la vie avait généreusement gâtée, elle voyageait à travers le monde, côtoyait le luxe, dormait dans des palais et s’habillait de soie puis un jour sa vie changea.

Sa vie changea parce qu’elle se sépara de celui qui partageait sa vie, homme pour qui l’argent ne représentait pas un souci.

Mais la Grande Dame était besogneuse et avait l’amour du travail bien fait. Elle était fort empathique, et ma foi était une femme fort énergique. Dans son métier elle excellait et donnait beaucoup plus qu’elle ne recevait, mais peu importe, son travail elle l’aimait.

C’est alors qu’un beau jour, elle rencontra l’âme soeur, celle qui fit chavirer son coeur et l’amena à un nouveau changement, vivre un déménagement, changer de pays pour commencer une nouvelle vie. La Grande Dame travailla à s’intégrer, une nouvelle langue elle se mit à parler mais malgré sa bonne volonté, on lui faisait remarquer son âge avancé et trouver un travail ne fut pas aisé.

De mal en peine, la Grande Dame choisit un emploi pour gagner sa vie, elle prit le balai et rendait belles les maisons des autres à souhait, partout où elle passait les maisons scintillaient. Mais la Grande Dame se désespérait, de travail plus valorisant elle ne trouvait, elle qui pendant tant d’années avait eu un poste à responsabilités. Quelques années plus tard arriva la fin de ce qui devenait un cauchemar, elle pouvait se reposer, l’heure de la retraite avait enfin sonné.

Alors qu’une amie était longuement hospitalisée, c’est alors qu’un don lui fut révélé : « des autres elle pouvait s’occuper ». L’amie partageait sa chambre avec un patient qui avait perdu le langage et elle se mit alors à l’ouvrage pour que de la parole il retrouve l’usage. Régulièrement elle se mit à l’entrainer et c’est ainsi que ses premiers mots il put exprimer à nouveau. Un rai de lumière, pour l’un et l’autre, dans cette estime de soi blessée, de ne pas être aux yeux des autres valorisés.

Puis elle rendit visite à une grand mère qui lui était chère, dans un centre pour âmes vieillissantes elle avait été placée et pour la Grande Dame un nouveau tournant arriva : Le retour de l’estime de soi.

Alors qu’à chaque visite, elle s’amusait auprès des vieilles dames de tester leur mémoire, la vie se révéla comme un miroir. Devant son auditoire de femmes âgées, elle avait du succès, chaque élève veillant impatiemment ces rendez-vous, et un public qui chemin faisant s’était multiplié, bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. La Grande Dame prit alors sa nouvelle mission à coeur et prépara des questionnaires avec bonheur, car elle maîtrisait désormais merveilleusement leur langage, et pouvait en écrire des pages. Des exercices pour les souvenirs faire ressurgir et les neurones entretenir, ce qui fit germer de merveilleux sourires de tous les côtés, l’estime de soi enfin mutuellement retrouvée.

La morale de cette histoire, est que la vie toujours vous demande de vous regarder avec amour. Si vous donnez inlassablement, la vie vous rend un cadeau beaucoup plus grand, qui prend racine dans des regards de gratitude, des sourires de bonheur et des élans du coeur.

Finalement l’estime de soi c’est bien cette perle de nacre qui brille enfermée à double tour dans nos jolies coquilles….à nous de la dénicher. ♥

A une Grande Dame

 

ps: A la Une « La naissance de Vénus » de Botticelli …je vous laisse à votre propre interprétation.

 

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Sortir du cadre

Sortir du cadre

Je te vois

Je m’avatardise, qu’on se le dise.

Il y a quelques temps je vous avais partagé un post sur « Poser ses désirs »

De ces désirs posés, dans un coin a émergé « Sort du cadre » et en y regardant de plus près, on pourrait penser « Sort du cadre »… à l’infini.

Et la magie de la vie a commencé à opérer.

25 ans que je cache mes yeux derrières des verres, histoire d’y voir plus clair. 25ans le regard limité par le cadre bien fermé de mes montures tant appréciées. Mais le désir fort depuis tout ce temps de mettre fin à ces œillères. Une première tentative il y a 20ans de sortir du cadre, tentative avortée par un déménagement, tentative renouvelée en ce début d’année 2018, à nouveau empêchée par un manque d’élan, puis la vie a insisté et sur le fil du rasoir, en un claquement de doigts, j’ai acté de peur de voir cette nouvelle occasion filer.

Sortir du cadre, c’est voir grand et clair, c’est pouvoir s’élancer à visage découvert vers la lumière, être soi, ne plus se cacher dans le brouillard, c’est pratique vous savez parfois le flou du regard quand on ne veut pas voir. Sortir du cadre de ses lunettes c’est ultra chouette, voir la vie autrement, porter sur soi un regard différent.

Mais sortir du cadre s’opère à la fois de façon bien plus expansée, un chemin entamé depuis quelques années. Sortir du cadre des limites qui m’habitent, dépasser les peurs, Oser être, ne plus paraître, se défaire des jugements, négocier avec l’égo délicatement.

Sortir du cadre, c’est faire des choix qui me correspondent et pas ceux qui répondent aux voeux d’une société aux mécaniques bien huilées.

Sortir du cadre, c’est me sentir profondément humaine, sans aucun territoire qui nous enchaîne. Faire tomber les frontières, un seul peuple, une seule terre.

Sortir du cadre, c’est arrêter de croire que je me limite à mon corps, et découvrir que notre âme a de merveilleux trésors, encore faut il lui parler pour qu’elle puisse nous les délivrer.

Sortir du cadre c’est explorer tous les mondes, toutes les réalités et acceptez qu’il n’est nul besoin de tout expliquer. On veut tout comprendre, tout décortiquer, laissez donc la magie vous envouter, laissez vous porter, faites confiance, c’est une belle délivrance.

Sortir du cadre, c’est réaliser qu’il n’y pas d’espace temps, que je suis la même qu’il y a 100000ans. Que nous sommes tous reliés, tous les règnes conjugués.

Sortir du cadre, c’est explorer l’infini en soi, la créativité et sa magie libèrent une grande foi. Nul besoin de répondre à la tradition académique, vous êtes un être fantastique.

Sortir du cadre, c’est faire place à plus de spiritualité, sans pour autant la tamponner de religiosité. Poussière d’étoiles que nous sommes, occupons l’espace infiniment grand de notre être, que l’univers en nous résonne.

La foi, c’est de croire avec une intensité hors du commun

que demain nous sortirons de tous les cadres

dans lesquels nous nous sommes enfermés, pour libérer

….notre puissante Humanité ♥

ps:  s’essayer au Vedic Art, lire les Enfants de la Terre, Libérer vos blocages émotionnels, prendre de la hauteurparler à son âme, aimer ses parts d’ombre…l’exploration est infinie…Bon voyage ♥

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Débrider votre créativité

Débrider votre créativité

C’est un pur sang, soyez l’amazone, chevauchez votre créativité!

On entend son galop, il vient de loin, d’espaces indomptés, de terres inhabitées, des endroits de nous désertés. C’est un cheval fougueux, plein d’élan, une partie de vous un peu folle qui sommeille en dedans. Sortez la de l’enclos, offrez lui des espaces de liberté, accordez lui du temps et cet animal de feu quand vous l’aurez libéré vous dévoilera votre face cachée. La créativité, animal racé qui trépigne d’impatience. Sentez-vous cette puissance ? Chaleur sous la peau, elle donne le sang chaud, nous fait tourner en bourrique, bouillonne tant dans nos têtes que parfois on panique. Elle pousse à créer sous des formes diverses et variées, peu importe le terrain de jeu, elle doit s’exprimer pour peu à peu s’affirmer même si parfois elle nous étonne et nous désarçonne.

Elle est inconstante, habite nos nuits et les jours nous hante, puis repart dans le brouillard pour revenir un peu plus tard, de façon fulgurante ou timidement, pointe le bout de son nez. Elle est majestueuse, magique et merveilleuse, elle nous emmène dans des lieux inconnus, peut être parfois un peu saugrenus, nous transporte dans des régions de nous même que l’on découvre avec une curiosité extrême.

Elle ne respecte pas les codes, se moque bien des standards, la liberté est son étendard. Alezan à la crinière sauvage, regard noir et franc, il est tout sauf sage, il lit en nous les mystères, telle une vieille sorcière, il les pousse à la surface, que par nos pores, notre vraie nature prenne place. La chaleur de ses naseaux nous réconfortent l’âme, parce qu’il n’y a rien de plus beau, que cette élévation sans trame. Il prend toutes les couleurs car son coeur n’a pas d’état d’âme. On l’appellerait Pégase parce qu’il nous mène sur la voie de l’extase et que sur ses ailes nous nous rapprochons du ciel puis soudain, enfin libéré des carcans, il devient d’apparat pour nous faire toucher l’au delà.

N’ayons pas peur de l’approcher, cet animal vient nous révéler

et je crois bien que c’est de nous que nous allons enfanter.♥

ps: une fois n’est pas coutume, photo à la une source pixabay

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La Perfection

La Perfection

Miss Perfect

perfection : État, qualité de ce qui est parfait (notamment dans le domaine moral et esthétique).
parfait : Qui est au plus haut, dans l’échelle des valeurs ; tel qu’on ne puisse rien concevoir de meilleur (perfection).
Connaissez vous Miss Perfect?
Petit bout de femme ordinaire, qui voue un véritable culte à la perfection et qui a la grande qualité d’être casse bonbon. D’une haute exigence, Miss Perfect, ne laisse jamais passer sa chance, de reprendre l’autre, de refaire derrière l’autre, tout cela en vue d’atteindre LA perfection, SA magnifique vision de la perfection. Lieu de vie magnifiquement rangé, bureau au cordeau, évier sans une goutte à trainer, pile de vêtements impeccablement repassés, Miss perfect est d’une exigence envers elle même et les autres qui ne laisse peu de place à la faute. D’une organisation sans faille, sur son passage tout le monde tressaille, un tantinet maniaque, on aurait juste envie de lui mettre des claques! Fais comme ci, pas comme ça, Miss Perfect est toujours là où tu n’es pas.
Miss Perfect, est d’une exigence extrême, elle veut un monde à son image, et impose aux autres le voyage.
Mais si là était la perfection, est ce que cela mettrait le monde en tension? Je crois bien que non…
Miss Perfect toujours lassée de devoir exiger, finit par lâcher prise car à toujours s’agiter, elle finissait par frôler la crise car dans ce monde nul n’est parfait et derrière les autres elle se fatiguait à modeler la vie comme ELLE le souhaitait.
Puis vint la révélation, Mlle Casse Bonbon choisit une nouvelle option, chemin faisant, elle décida de faire autrement et d’accepter l’imperfection. Fini les tonnes de repassage, peu importe les retards de ménage, la vaisselle à ranger peut bien patienter, car la vie dérange sans cesse et quoi qu’il arrive ne cesse et nous demande ainsi d’acquérir une certaine souplesse.
 Plus de rectitude, d’exigences brutes et rudes, de stressantes habitudes, finit la guerre à l’exactitude, place à la folie, aux multiples envies. Peu importe si le désordre traine un peu, demain sera un nouveau jour pour y répondre au mieux.
Miss Perfect  a compris que la perfection de la vie, n’est pas dans l’exigence à outrance, à (se) mettre la pression sans véritable raison. La perfection est ronde, et remplit ce monde, elle s’adapte sans cesse, et nos coeurs en reconnaissent la justesse. Elle est faite de méandres, et nous emmène parfois dans les extrêmes, n’allons pas nous y méprendre, c’est pour que nous réalisions par nous même, que l’imperfection est la perfection même.
« Perfectly imperfect » mon nouveau credo♥
 PS: Photo à la Une de Chandler Lee Photography, carte offerte en main propre par le photographe lui même lors dune expo à SF. La perfection de ce portail traditionnel japonais, des torii à perte de vue, à franchir et à refranchir, pour le plaisir de cheminer à travers l’innombrable.

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Le plus beau cadeau

Le plus beau cadeau

…S’appelle Amour

On ne le trouve pas au pied du sapin, il est bien plus malin….

J’ai 80 et quelques ans, des milliers de cheveux blancs, la peau toute ridée, froissée par les années. J’ai l’âge où l’on oublie l’espace temps, une sérénité sans faille au dedans, j’ai été éprouvée par la vie et je savoure chaque instant, je suis la vieillesse et je regarde mon chemin avec sagesse.

-« Dis mamie c’est quoi le plus cadeau? »

« C’est l’amour mon enfant ».

-« Oui mais Mamie c’est quoi l’amour exactement? »

« Ô si tu savais mon enfant! L’amour c’est celui qui te regarde t’épanouir au fil du temps, qui te laisse t’envoler en toute liberté sans peur ni jugement. L’amour te porte, te donne confiance, t’encourage, te voit belle tout le temps, même quand tu es fatiguée, malade ou désappointée.

L’amour est une rivière, mon enfant, où tu bois chaque jour l’eau claire, celle qui te nourrit l’âme et le coeur, elle coule dans tes veines lentement, tu sens sa fraîcheur se diffuser longtemps. L’amour c’est un regard comme celui d’un enfant, rempli d’émerveillement, il se laisse surprendre à chaque instant, il voit en toi le pur diamant. Il n’est pas toujours très bavard, quoi qu’il en soit il n’est jamais avare, il t’offre la plénitude et chasse les habitudes.

L’amour, mon enfant, n’est pas regardant, il prend tout, le meilleur comme le pire, et les aime tout autant. L’amour est tolérance, jamais il n’utilise la violence, l’amour pardonne tout même si parfois il lui faut beaucoup de temps. L’amour se conjuge au présent, dans un sourire, une caresse, un regard de tendresse. L’amour n’a pas peur de tout affronter, parce qu’il sait la force de l’union sacrée, il sait que ses racines sont profondes, dans le sol bien ancrées et qu’il prend sa source à des milliers d’années. »

-« Mais Mamie pourquoi t’es tu parfois séparée?  »

« Parce que je me suis trompée mon enfant sur ce qu’est l’amour véritable, mais j’ai appris de toutes ces erreurs, mon enfant, ce qu’est l’amour inestimable. « 

-« Dis Mamie, comment on sait que c’est l’amour pour de vrai? »

« On le sent dans le fond de son âme, bien plus que dans son coeur. On voit l’autre au delà des apparences et sa multitude de couleurs, on voit la pépite cachée dans ses entrailles, l’Homme avec toutes ses failles. Laisse moi te dire qu’elles sont belles ses failles, quand tu apprends à les aimer, car elles dévoilent de l’autre sa grande part de luminosité, plus tu les aimes, plus l’autre rayonne de beauté et trouve la paix dans un océan de sérénité. »

« C’est joli Mamie ce que tu dis »

« Ce n’est pas joli mon enfant, c’est la vérité, c’est ce qui m’est arrivé. Il m’a fallu longtemps cheminer mon enfant pour reconnaître ce sentiment. Je suis tombée bien souvent, les genoux égratignés, le coeur en papier mâché, mais quand tu es devant l’amour mon enfant, jamais tu ne doutes, quelque chose au fond de toi, dans ton ventre, reste là têtu comme une bourrique…c’est lui mon enfant, tu le reconnaitras.

Mais sais tu mon enfant, quel est le plus grand secret?

C’est celui de t’aimer d’abord toi tel que tu es et alors tu verras que l’amour, autour de toi, sera Roi. »

To the one I love…♥

 Tous mes voeux d’AMOUR pour cette nouvelle année

PS: Petit clin d’oeil à Monsieur Prévert « Cet Amour » poème qui me suit depuis le collège.

Photo à la une, mon arrière grand mère Cécile – copyright X.Richou

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Ma part d’ombre

Ma part d’ombre

version vocale voir tout en bas

Etalée sur le mur comme une éclaboussure, gît ma part d’ombre. Tristement assise, accoudée à attendre d’être enfin acceptée, elle est là, seule, à me contempler.  « Ne vois tu donc rien ? » me dit elle, « Comment toutes tes blessures te rendent belle, toutes tes tristesses sur tes joues que tu auras enfin laisser couler, en diamant  vont se transformer, toutes tes colères inexprimées, une fois criées à la voie lactée, tu pourras les chanter le coeur léger, toutes les peurs que tu auras affrontées te donneront un courage décuplé.

Mais non, toi tu attends là à ne vouloir voir que la lumière, me fuyant comme une vulgaire poussière alors que je suis celle qui te fera devenir celle que tu as tant espérée. Je suis ta part d’ombre et quand tu m’auras épousée, nous pourrons toi et moi danser, au lieu d’être là dos à dos à nous ignorer. Moi courant derrière toi, te rattrapant parfois un peu violemment et toi toute retournée de ne pas m’avoir vue arrivée, mais je ne te quitte jamais tu sais, la vie sans moi n’aurait plus de sens crois moi.

Prends moi la main, je ne suis pas le diable, que des parts de toi inestimables, je t’emmène dans les eaux profondes, dans les cavités obscures, vers les endroits de toi insondés pour que par la lumière tu sois émerveillée.

Enfin quand nous aurons fait amie-amie, ma chérie, quand tous ces lieux seront connus de toi et de toi seule, tu te rendras compte de ta perfection, que tout est sublimement juste et que dans ces endroits reculés où tu auras bien voulu semer un peu d’amour, naitra un subtile équilibre, où les émotions ne seront plus démesurées mais bien appropriées.

Plus de coeur qui s’enflamme de rage, plus de peur qui te laissent là pétrifiée, plus de tristesse qui te laisse l’âme ravagée, non, ton monde sera devenu douceur, plat épicé, sucré salé, ta vie sera gourmandise à souhait, tu n’auras qu’à te délecter. Oh bien entendu tu ne seras pas à l’abri peut être de quelques brèves tempêtes, mais tu sauras au fond de toi réunir les hauts et les bas, pour en faire de vertes prairies où tu pourras t’allonger comme dans un lit, le coeur en paix, de te connaitre à l’imparfait. »

A nos parts d’ombre ♥

ps: Pour ceux qui voudraient le son, cliquez sur ce lien  Ma Part d’Ombre

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