Catégorie : ECRIRE

Partage à coeur ouvert au travers de l’Ecriture…Tranches de vie de femmes

Tout et son contraire

Tout et son contraire

Ce que je suis

Je suis faite de pleins et de creux
Terre aride ou bien rivière
Je vais à la rencontre des autres plein feu
ou bien suis ours dans ma tanière.
J’adore les surprises
et rêve de voyages
j’aime le calme comme la brise
et ne laisserai mon cocon pour nul autre paysage.
Je fuis les habitudes
le ronron et toutes ses vicissitudes
et pourtant rien ne me réconforte plus
que les battements du cœur et son doux opus.
J’apprends à dompter mes ombres
et à laisser filtrer ma lumière
pour être plus sereine dans ce monde
sans jamais prendre de grands airs.
J’apprends à tomber l’armure
et à aimer mes blessures,
je voudrais me jeter dans l’inconnu
mais parfois j’avance à reculons…déçue.
Au plus profond de mes colères,
je me crois incapable de pardon
et pourtant parfois je suis fière
de vibrer d’amour plus que de raison.
Je suis mère
mais mon âme se veut de temps en temps solitaire,
et il suffit du sourire d’un enfant
pour  ne plus toucher terre un instant.
Je pleure de rire
et ris pour ne pas pleurer,
c’est comme un immense soupir,
pour ne pas éclater.
Chef des armées,
ou être indiscipliné,
Miss Rébellion,
Qui lutte contre son désir de perfection.
Sauvage en dedans,
l’air discipliné pour camoufler le bordel ambiant,
follette de temps en temps,
un pied de nez au sérieux qui parfois vous éprend.

Je cours après le vent,
et caresse la mer en flottant,
rien de mieux que l’univers,
pour m’unifier au dedans.

Je suis tout et son contraire,
Ce qui n’a rien pour déplaire,
Même si c’est loin d’être évident
D’être juste humaine…évidemment.

M.

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RENAISSANCE

RENAISSANCE

REBIRTH

Je suis née il y a 27ans
Un sourire à la vie
Premiers pas d’un enfant

Je suis née à 20 ans
De retour de longue maladie
Une nouvelle vie

Je suis née aujourd’hui
Après la mort d’un amour
je tends les bras vers l’infini

Je ne suis pourtant pas chat
Et je suis née déjà trois fois
L’avenir est devant, roi
Et je me demande ce qu’il attend de moi

02.2002

08.08

Renaître à soi, c’est avoir foi
Croire au-delà de l’espoir
Que l’homme est de l’univers le miroir
Qu’il a cette puissance
cachée dans sa pleine présence

Ce n’est pas parce qu’on est connecté
Que cela veut nécessairement dire « perché »
On ne fait pas partie du business model
Nous sommes des anges avec des ailes
Prêts à s’envoler
pour regarder nos rêves se réaliser
Dans la magie de l’instant
parce que nous y aurons mis tout notre coeur en dedans
Nous sommes des êtres spirituels
perdus dans ce monde matériel

Renaître à soi,
en écoutant ses désirs les plus intimes
descendre au fond de l’abîme
S’avouer l’inavouable
Sans se sentir coupable
Se laisser faire
Ne pas lutter pour vouloir plaire
Accepter de ne pas faire l’unanimité…du tout
Etre soi jusqu’au bout

Lâcher et se laisser porter
Nul besoin de lutter
Le flux et le reflux
seront le rythme absolu
Nous irons là où la vie a décidé
Le sentier est balisé
Il faut juste apprendre à regarder les signes
Le langage de la nature dans ce qu’elle a de plus infime
Embarqué dans cette douce énergie
On se révèle à l’infini
Et l’on renait pas à pas
Presque étonné d’être arrivé jusqu’à soi

Bienvenue dans le monde où la magie agit ♥

ps: photo à la une « L’embellie » by Me 😉

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Shou Sugi Ban

Shou Sugi Ban

Les réminiscences du passé

« La vie est parfois violente pour qui chevauche la mort »- Maudmoiselle

Aujourd’hui la vie m’amène à rencontrer des êtres qui « experiencent » la maladie, en face à face avec la mort, n’ayons pas peur des mots.

Je me souviens…

Il y a un temps dans la maladie, j’entends celle qui fauche, celle qui te fait marcher sur le fil du rasoir, celle qui titille tes nerfs, celle qui réveille tes colères et tes peurs où tu te retrouves dans un sas. Tu fais parti ni des vivants, ni des morts, tu es dans le sas à attendre de savoir quelle porte, quel chemin va s’ouvrir à toi. Parce que j’en suis convaincue aujourd’hui, quelque soit la porte il y a un chemin à poursuivre.

Ce sas est labyrinthique, il t’emmène sur la voie de l’introspection, le but n’est pas de se perdre mais de se trouver justement. Il ne s’agit plus de se battre mais de lâcher prise, il ne s’agit pas de se résigner mais d’accepter. Dans ce sas tu peux paraître absent pour les vivants, parce que toute ton énergie est tournée vers trouver l’issue (quelle qu’elle soit)….la paix dans l’âme.

Je me souviens…

La bombe, les cinq mois d’hospitalisation, les chimios, les douleurs physiques, la souffrance morale, les colères, les désespoirs, les néants, le vide, l’inconnu, les éclats de rire aussi parfois, la joie, l’amour, l’amitié, et je me souviens du pire.

Un beau jour de septembre on te dit « c’est bon, c’est fini, vous pouvez rentrer. » Sauf qu’entre temps ta vie a été totalement dévastée, tu n’as fait que survivre.

Tu te retrouves un beau matin devant la glace en pied immense de la salle de bain, imberbe, bouffie par les traitements, une étincelle étrange dans le regard et tu ne sais plus qui est cet être dans le miroir. A cet instant même où j’étais enfin « sauvée », j’avais envie de mourir. Tous ces morceaux de moi que la maladie avait éparpillés, me confrontaient au vide absolu, sidéral.

Et à ce moment précis de l’existence, quelqu’un sonne à la porte : Ma meilleure amie. Devant ce néant, je suis incapable d’aller vers, de donner, d’accueillir, de tendre une main, de faire un geste, d’être…socialement, j’étais tout court et c’était compliqué. Je m’effondre alors dans un coin de cette salle de bain, submergée par les larmes, prostrée, la tête sur les genoux, emplie d’une douleur et d’une tristesse qui dépassent les murs. Recevoir la vie, c’était me demander l’impossible, je ne pouvais pas.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, voir les autres partir de bon matin, vaquer à leurs occupations, l’air serein.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, de reprendre la vie comme si de rien, quand on se sent être une terre brulée, un être dévasté.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, de papoter, de parler d’un air léger, quand tu reviens de loin.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, ça demande aux autres beaucoup d’humilité, des trésors de patience, et de l’amour en avalanche.

C’est violent la vie pour qui chevauche la mort, mustang prêt à te désarçonner alors que ton corps s’accroche à la vie « à mort ».

Vous allez vous dire, ce n’est pas gai, gai comme aparté, mais la vie n’est pas toujours gai vous le savez. De temps en temps, au détour d’un instant, elle nous ressert le passé, comme pour te dire de ne pas oublier ce qui a été expérimenté et te rappeler qu’au bout du bout, la clé, c’est d’accepter, le corps tel un cathéter, se laisser pénétrer par l’énergie de l’univers.

Je finirais sur cette belle allégorie de la vie

Connaissez vous la technique japonaise appelée Shou-Sugi-Ban. C’est une technique qui consiste à bruler le bois de construction des maisons pour le rendre plus résistant aux uv, aux insectes, aux intempéries. On brûle plus ou moins, on gratte plus ou moins, ce qui permet d’obtenir toute une gamme de noirs. La surface devient dure en se carbonisant, opaque et douce comme de la peau si on la débarrasse de tous les résidus de bois brûlé. Cette technique anoblit les matériaux, fascine par les noirs profonds qu’elle suscite, tour à tour mats ou brillants.

Soyez fier de toute votre gamme de noirs, car ce qui ne tue pas rend définitivement plus fort ♥

A JM&C

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Au-delà des déchirures

Au-delà des déchirures

La Transmutation

A l’âge de 5ans, j’ai eu la grande fierté (oui, oui!) de vivre ma première hospitalisation, pour quelque chose que je qualifierais d’anodin : L’appendicite. Sauf que j’ai choisi un moment très particulier, histoire de bien enquiquiner le monde : Un jour de grève des médecins….ça c’est tout moi!

Bref, pour en venir au fait, après avoir été opérée et avoir pu fièrement arborer mes magnifiques agrafes à qui voulait bien regarder ma blessure de guerre, je me suis retrouvée à partager ma chambre avec une jeune demoiselle de 3ans mon ainée :  Stella…ma première étoile.

Et Stella aujourd’hui avec 40ans de recul me donne une magnifique leçon.

Ma chère et jeune compagne de chambre, du haut de ses 8 ans avait eu le malheur de se voir les jambes ébouillantées au 3ème degré, par une vulgaire cocotte minute laissée sans attention. Son lit était serti de cerceaux, non pas pour jouer à la princesse mais pour empêcher les draps de toucher ne serait ce qu’un grain de sa tendre peau d’enfant. Je vous plante le décor : Elle, en mode torturée par la douleur, mais rayonnante de douceur et moi, déjà grande amoureuse de Dame Nature, passionnée par ma grande copine du moment, faire des puzzles de Maya L’Abeille.

Concernant Stella, le grand rituel du matin consistait pour les infirmières à venir avec des pinces à épiler, lui ôter les peaux mortes et brulées. Ce qui avait pour résultat instantané de lui arracher des cris de douleur et des larmes dont j’étais l’impuissante spectatrice. Quand je repense aujourd’hui à ces instants, je peux encore ressentir sa souffrance et voir la détresse qui naissait dans son regard les minutes qui précédaient la torture.

Où veut elle en venir allez vous me dire?

Cette parenthèse aussi cruelle fut-t-elle, est à mon sens l’histoire de notre vie.

De la naissance à la mort, nous traversons des épreuves, certaines plus profondément douloureuses que d’autres. Ce que nous demande la vie, c’est d’enlever une à une, à la pince à épiler tous ces lambeaux de peau morte, tous ces deuils d’amour, ces blessures d’abandon, de trahison, de rejet, d’injustice, d’humiliation : Toutes ces déchirures. Vous seul savez comment ce process peut être long, troublant et déchirant.

Mais sous ces couches de derme mort, où nous avons laissé un peu de nos illusions, perdu parfois semble-t-il comme une part de notre âme, de notre foi en l’existence, se cache un fabuleux trésor : Une peau neuve qu’il nous faudra apprendre à aimer avec toutes ses cicatrices, visibles ou invisibles. De ne pas laisser l’amertume, les peurs, la tristesse ou la colère nous envahir, parce que la vie par ces épreuves est juste venue nous dire : « Regarde au delà des déchirures, transmute cette épreuve, change le plomb en or et fait de ton coeur un diamant pur. »

Stella où que tu sois, mon coeur pense encore à toi et je te remercie pour cette belle leçon de vie que j’intègre aujourd’hui. Je n’avais que 5ans, il m’aura fallu du temps, mais la vie était déjà bien décidée …à m’éclairer.

N’oubliez pas de toujours suivre votre étoile.♥

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La vieillesse

La vieillesse

Printemps 2019

L’EHPAD

19.03.2019 j’observe au hasard, la vieillesse qui rigole, exerce ses neurones pour ne pas tomber folle et attend patiemment, que quelqu’un lui tende la main.

 

Assise dans son fauteuil roulant, elle attend le coeur battant

que quelqu’un vienne, que la vie soit moins chienne

Perdue au fond d’un couloir, elle est là le teint blafard

Le corps fatigué, elle a la peau toute fripée, froissée par les années.

Elle ne demande qu’un baiser, de traverser parfois nos pensées.

Le cheveu grisonnant ou bien parfois parfaitement blanc, le grand âge se rêve élégant.

Elle s’accroche à tous les petits bonheurs, un sourire, un regard lui fait battre le coeur,

Elle ne demande pas grand chose la vieillesse, juste une douce caresse,

qu’on la prenne dans ses bras pour une valse à trois pas,

Quelques minutes d’attention, pour sortir du ronron.

Elle est vague à l’âme d’être oubliée, elle voudrait juste pouvoir s’oxygéner,

Elle s’éprend de liberté, prisonnière des habitudes bien cadencées.

On l’oublie, on la cache, comme si on voulait qu’elle s’efface, mais elle est bien tenace…la vieillesse, même si elle ne fait plus de vaines promesses.

Derrière son grand âge, se cachent des milliers de pages, qui ne demandent qu’à revivre, tel un souffle que la braise attise.

Elle n’est pas au fond du placard la mémoire, elle attend tapie dans le noir qu’on lui chuchote au creux de l’oreille, « Hey, raconte moi ton pays des merveilles » et alors tel un moulin, coule avec bonheur un doux refrain. « Une vie mon petit…UNE VIE, tu sais trois fois rien et me voilà au bout du chemin. »

Elle a une odeur particulière, quelque chose qui s’apparente à l’ether,

Elle délivre en nous des prières, peur des premiers pas vers l’enfer.

Elle avance au rythme des pendules, qui malheureusement jamais ne reculent,

Elle avance de son pas lent, dont elle voudrait alléger la solitude de temps en temps.

Et pendant ce temps nous courrons, pressés de dévaler les heures à mille à l’heure, alors que quelque part quelqu’un au fond d’un mouroir nous attend, pour défier ensemble l’emprise du temps, espérant voir fleurir le prochain printemps.

 

A Zla….Merci pour ce petit bout de vie♥

 

 

 


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Les blessures

Les blessures

« La blessure est l’endroit par lequel la lumière entre en vous. » Rumi

Il en est des blessures, de la naissance jusqu’à ce que la vie ne nous donne plus de chance.

Il en est des opportunités de transmuter.

Il en est des occasions de changer une fois pour de bon.

Aucune d’elles n’est dérisoire, chacune d’entre elles existe pour nous faire valoir.

Elles marquent en nos veines, les douleurs, les déchirures, et c’est par ces failles que la lumière jaillit comme déposant de l’or sur les grandes cassures.

C’est de l’art japonais kintsugi, rendre belles les blessures de la vie.

Rien n’advient par hasard, tout est le fruit d’un silencieux tressage, souterrains sont les présages.

Il en est des fêlures, de celles d’être trop ou pas assez aimé, de celles d’avoir perdu, de celles d’avoir quitté, de celles d’avoir cherché sans avoir pu trouver, de celles d’être déchu, de celles d’avoir trop voulu, de celles de n’avoir pu pardonner, de celles de n’avoir su aimer.

La vie n’est qu’un voyage, elle sème des cailloux blancs sur son passage, à nous de les ramasser ou de faire le choix de les ignorer. A nous de tirer les leçons, d’aller chercher la vérité cachée bien au fond. A nous de descendre dans les profondeurs, en respirant au rythme des battements de nos coeurs. Et palier par palier, trouver du sens pour se soigner de toutes les souffrances. Cher Samouraï, que toutes ces profondes entailles ne soient pas vaines batailles, toutes ces griffures, ces éraflures rencontrées au passage, pour faire de nous des êtres infiniment plus sages.

Qu’à l’aube de ce nouveau jour,

nous regardions nos fêlures avec amour ♥

photo à la une: Kannon, Déesse de la compassion « celle qui entend les cris du monde » – Hasedera Temple – Japon

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L’énergie vitale

L’énergie vitale

 Nourrir le dragon

Il est là juste derrière moi, il attend, je sens le danger imminent. Il jaillit sous la forme d’un dragon de komodo,  réputé pour sa férocité et sa capacité de prédateur. Je sais ce qu’il attend de moi, de la nourriture. Là, seule avec ma pauvre assiette en carton, je cherche de quoi le sustenter et je sais pertinemment que la menace est latente, qu’il me faut absolument trouver de quoi le rassasier, mon instinct me laisse présager la pire des finalités.

Songe du 27.03.2017

Nourrir le dragon, c’est nourrir ses espérances, ses envies, sa créativité, ses rêves. Ne pas accorder de place à cette puissante énergie, c’est se faire dévorer par la maladie, la tristesse, se dessécher de l’intérieur, éteindre la flamme…celle qui fait briller notre âme.

Nourrir le dragon, c’est l’essence même de notre existence, comme s’hydrater et sentir la fraîcheur de l’eau circuler sous la peau, c’est se sentir intimement vivant, brûler d’une chaleur douce et offrir un visage rayonnant.

Nourrir le dragon, animal si puissant, que lorsque qu’on lui donne à manger quotidiennement, il nous protège de tous les maux, comme le plus fidèle des animaux. Il est le pire ennemi et notre meilleur ami, celui qui nous accompagne toute notre vie.

Nourrir le dragon, n’est pas un fardeau, c’est un subtil cadeau. C’est la bulle sacrée que l’on saura s’accorder, le moment suspendu qu’on aura tant attendu. Moment béni entre vous et lui, rencontre en présence, intense, pleinement habitée pour que la moindre de vos cellules en ressorte rassasiée.

Nourrir le dragon, symbole de force et de bonne fortune, qui a le pouvoir de vous envoyer sur la lune, si tant est qu’on lui accorde plus que des secondes. Il a besoin de matière, il a besoin de bonnes chaires, de la qualité, suffisamment en quantité. Offrez lui le meilleur de vous même, ce qui vous fait vibrer, ce qui vous rend enjoué, empli de ce bonheur la, jamais il ne vous dévorera.

Alors n’oubliez pas d’aller le nourrir …de ce pas.♥

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les secrets

les secrets

Ma fille, un jour je te dirai les secrets,

qu’il ne suffit pas d’avoir mais surtout d’être,

Nul besoin de savoir, nul besoin de paraître.

Que tu portes en toi la vérité,

De ton bonheur, les innombrables clés.

Dans tes bagages, garde un peu d’innocence,

Émerveille toi constamment, sera ta plus belle révérence.

Que malgré tout mon amour,

toi seule peux ouvrir les portes fermées à double tours.

Qu’il n’y a pas plus beau cadeau que celui qu’on se fait sans détour

Celui de la confiance en soi et de savoir se dire « Je t’aime ».

Je ne te dirais pas que le soleil toujours brille

Je te dirais qu’il est des jours et qu’il est des nuits

Ainsi va la vie

Que c’est dans cette unité, que la sérénité tu sauras trouver

Le cœur ouvert à l’infini, l’univers t’offrira la quintessence de ses fruits.

Où que l’existence te portera ma fille,

Toi&Moi, lèverons en cœur le nez au ciel pour regarder la lune qui scintille♥

Mère Nature Maman

photo à la une: La vie

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N’ayez pas peur

N’ayez pas peur

J’étais au bord du précipice et j’avais peur, l’angoisse me serrait les entrailles, personne n’aurait mieux fait avec une tenaille. Le vide ouvrait dans ma poitrine des espaces immenses de frayeur, de celle qui vous comprime et vous empêche de regarder ailleurs.

Devant moi rien de plus que l’inconnu, prenant forme en un étrange brouillard.

Là, près du néant, soudain j’entends : « avance encore… », et poussée par je ne sais quel mystérieux élan, je fais le pas suivant et je me retrouve en pays sublime, comme par enchantement, comblée de tant d’émerveillement.

Japon-Naguiso- Songe du 09.04.19

Si l’univers a un langage, il glisse à mon oreille un sublime message, et insinue dans mon sommeil, un merveilleux présage.

« N’aie pas peur » souffle-t-il à mon coeur.

Deux jours plus tard, je me retrouve devant ces piles de pont, et devant la beauté des lieux je sens que je fonds.

La vie n’est que « pas-sage », porte après porte, je deviens de plus en plus sage. Si jamais je ne trouve pas la clé, pour un plus loin avancer, que je reste coincée entre deux arches, l’esprit embrumé par mon égo bravache, la vie qu’à cela ne tienne me resservira la même rengaine jusqu’à ce qu’enfin je comprenne.

« N’aie pas peur »

Et quand mon âme illuminée, par la conscience enfin éclairée, alors je libère les verrous qui m’empêchaient d’avancer. Car au moment où je lâche, les colères, les souffrances, les croyances, LES PEURS … je fais le pas suivant.

Je me libère, devenant de plus en plus légère, comme la brise dans les herbes folles des champs. Chemin faisant je rencontre la joie, la gratitude pour chaque instant, je peux regarder derrière, observer le sentier parcouru, en être fière. Regarder droit devant et savourer l’instant présent, sachant que le meilleur est « à-venir », car nous seul avons la clé pour le définir.

« N’aie pas peur » ♥

photo: Nanzenji Temple, Kyoto, 11042019

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The sound of silence

The sound of silence

Les émergences du Silence

Non je ne suis point bavarde ces derniers temps, trop occupée à écouter le printemps ou plutôt les printemps devrais je dire?! Celui de la nature, si sereine, si puissante, le renouveau à l’image d’une déferlante souffle tel le sirocco. Et celui qui éclot lentement, délicieusement au creux de mon antre, telle une spirale sacrée, tel le phoenix renait, déployant surement ses ailes, le nez pointé vers le ciel.

Pour écouter le silence il faut commencer par faire taire tout ce qui nourrit les peurs, les angoisses. Débrancher la radio, éteindre la télévision, sans pour autant se bercer d’illusions, savoir que le monde ne tourne par vraiment rond mais faire le choix de jouer aux 3 petits singes, c’est à dire : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal » et découvrir alors le subtile pouvoir de l’attraction. En se coupant du négatif, et en alimentant à la petite cuillère le positif, la joie, le beau, l’amour en soi, on se crée un monde de positive attitude, qui tel un aimant attire des particules de bonheur.

Faire le silence, c’est accepter d’écouter ses démons intérieurs, apprendre à accepter ses parts d’ombre et alors comme par enchantement celles-ci cessent de vous « causer » du tord.  Vous trouvez un terrain d’entente, vous négocier avec elles et elles se font alors beaucoup moins présentes… moins pressantes.

Faire silence, c’est laisser entrer par tous les pores de sa peau dame nature, le chant des oiseaux, le souffle du vent, le bruit des vagues, la fraîcheur de la pluie, chercher le beau….en tout.

Et de ce silence indescriptible, que l’on ne saurait dicter à un pauvre scribe, jaillit avec émerveillement les bourgeons d’un merveilleux printemps. Loin du brouhaha, on finit par entendre la vérité en soi, une petite voix se met à nous chuchoter doucement puis de plus en plus fermement  la justesse des moments. Eclot alors en silence la meilleure part de nous même, comme si la vie nous écrivait un doux poème.

Ecouter le silence et y trouver des réponses dont on s’étonne de l’évidence.

Découvrir que l’on est maître de son monde, et qu’on le crée à notre image, nul besoin de baguette magique ou de maitre sage, juste d’un peu de pratique et de s’accepter davantage. Pour peu qu’on cesse de s’agiter, nous récolterons les fruits des graines que nous auront faites germer. Un printemps plein d’allégresse où nous vibrerons avec plus de justesse. Pas après pas fleurira la joie d’être enfin soi et les perles de rosée viendront nous délecter… de la quintessence du silence.♥

Ami créa(c)teur, je te souhaite un heureux printemps.

Je vous offre cette jolie rose de mon jardin et parce qu’ils m’ont inspirée le titre de ce post….

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