Catégorie : ECRIRE

Partage à coeur ouvert au travers de l’Ecriture…Tranches de vie de femmes

Miroir mon beau miroir

Miroir mon beau miroir

Conte du Solstice d’hiver

Pour la version vocale voir tout en bas

Il était une fois, une jeune femme, dont la vie comme celle de beaucoup d’autres avait été chahutée, et croyait que tout ce qui lui arrivait était un fait de l ‘extérieur, mon dieu mais quelle erreur!

Boxeuse invétérée, elle passait donc son temps à lutter, à se battre contre les évènements, pensant que tout n’était que combat et qu’au bout serait le bonheur évidemment.

Puis l’existence lui offrit un magnifique cadeau, celui d’une parenthèse enchantée, dans un pays où la nature est démesurée, et où l’humain redevient nain. Elle mit donc à profit ce temps suspendu pour s’émerveiller de tout ce que la vie lui servait sur un plateau. Des couchers de soleil éclatants, des horizons verdoyants, des forêts majestueuses, des océans tonitruants, des cascades vertigineuses, des oiseaux rares, un silence en or, des fleurs à profusion, que de présents merveilleux pour qui sait ouvrir les yeux.

C’est alors que ce joli papillon en souffrance au fond de son cocon, pourtant si sécurisant, se mit à bouger. Une étincelle intérieurement venait de se raviver et lui donnait l’envie de frétiller. La jeune femme de sa chrysalide voulut se libérer mais il n’était pas si simple de tout ce poids se débarrasser, celui des années, des croyances, des colères ressassées, des doutes et des peurs tentait de l’en empêcher.

Mais la jeune femme trouva des consoeurs pour l’encourager, des femmes en chemin vers la liberté,  un boulevard empreint de féminité, que dis je? Une voie royale toute tracée.

Dans cette ascension lente, faite de déchirures et de purs moments de vérité, une lumière se mit à briller et c’est vers cette lueur que la jeune femme commença à se hisser. Elle quitta sa grande timidité et tendit les bras vers l’au delà, doucement vers le ciel elle s’étira. Pas après pas, elle goutait la joie d’être apaisée, de trouver la plénitude, de vivre en toute sérénité, sans la moindre inquiétude, un état de grâce que nul ne devrait ignorer.

Il est long le chemin pour déployer ses ailes, comment conserver cet état d’être sans se faire aspirer par la spirale infernale de la quotidienneté se dit elle? Car elle était désormais rentrée en pays natal, bien loin de la grandeur qui lui avait offert sa métamorphose et lui permettait aujourd’hui d’avoir un regard neuf sur les choses. Ce n’est qu’une question d’attitude pensa t elle, voilà le chemin vers la béatitude, convoquer l’instant présent et naître à soi éternellement.

Une fois conscientisé le parcours n’en fut que plus aisé, l’existence amena sur son chemin des tas d’expériences pour continuer d’explorer ce passage vers la lumière qu’elle avait enfin trouvé. Tout se passait divinement, elle était accompagnée concrètement. La vie la guidait avec talent pour accomplir sa mission ouvertement.

C’est ainsi qu’elle comprit le plus beau mystère de la création, et déploya ses ailes de papillon. Nul besoin de lutter, tout n’est que miroir pour nous initier. Tout n’est que reflet, le beau comme le mauvais, que nos mondes intérieurs se dévoilent à l’extérieur et que c’est en nous que réside le grand tout. Quand enfin tu parviens à tout observer, sans être dans ton coeur affecté, mais qu’au fond de celui-ci nait un souffle de bonté, qui permet de t’accepter tel que tu es, alors tu peux enfin ouvrir les bras vers l’infini et y serrez les autres, comme dans un nid. Désormais tu peux accueillir le meilleur comme le pire parce qu’il y a quelque part en soi l’immuable évidence, celle de s’être enfin trouvé, quelle chance! Elle n’avait plus peur car chaque jour elle avançait découvrant enfin sa vraie valeur.

Dans cette osmose, naissait une énergie teintée de rose, qui prenait racine entre le ciel et la terre, son corps tel un cathéter pour nourrir à l’infini le cycle de la vie.

Joyeux solstice d’hiver les amis ♥

 

 ps: Pour ceux qui voudraient le son, Cliquez sur le lien suivant :

Miroir, mon beau miroir

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Parle à ton âme

Parle à ton âme

Déracine tes croyances

Je suis la fille de la terre, du soleil, de l’eau et du vent,  façonnée par le temps. Challengée par la vie, le flot qui me traverse, cette belle énergie me déchire et me bouscule, pour que pas après pas je laisse tomber mes peaux, ces vieux manteaux,  tricotés par mes soins, beaucoup trop lourds à porter qui me protégeaient de tout, de rien, du moi serein et m’ont tenue si chaud alors que dehors il faisait grand beau. Parce que le monde est tel qu’on veut bien le voir, magnifiquement beau ou gris de nos peurs et de nos désespoirs.

Et jour après jour je m’avance, un peu plus nue,  encore plus près de mon essence, alors que je descends un peu plus bas vers l’origine, un lieu qui n’a rien à voir avec une abîme, le monde en mon centre se fait quiétude, enfin je lâche mes anciennes habitudes.

Ancrée un peu plus dans cet espace illimité que dans mon enfance j’avais si peur de côtoyer, cet infini que je découvre enfin aujourd’hui me ravit. Mes racines vont chercher encore plus loin la lumière et continuent de fouiller inlassablement la terre, et plus mes racines sont profondes plus le divin trace en mon être une ouverture vers un délicieux futur qui se dessine au présent dans chaque seconde que je vibre intensément et véritablement .

Dans ce monde invisible, si je veux bien faire qu’UN, l’univers me montre le chemin. Si je cesse de me leurrer, si je m’applique à agir en toute honnêteté envers moi même, alors je m’aligne, je m’aligne avec tous les mondes, et tous alors me répondent. Dans ce champ immensément grand, tous mes souhaits peuvent prendre source, tous mes mots trouvent un écho, et tous mes pas résonnent et se posent exactement comme par enchantement, la joie alors tourbillonne.

Dans cette magie universelle, que je touche du doigt telle une pucelle, je m’émerveille de tant de beauté, le coeur rempli d’une onde d’amour à diffuser. C’est alors que tel un soleil, de ma grande puissance je brille et j’étincelle du bonheur d’ETRE, habitée par une énergie qui jamais ne se tarie.

Derrière ces mots peut être un peu trop hauts, perchés diraient certains non initiés, se cache le conseil ultime, « Ouvre ton coeur, Parle à ton âme & déracine tes croyances » et ta vie te fera un cadeau sublime.

Joyeux Noël …avec un peu d’avance

PS: non initié : qui ne parle pas avec tous les mondes

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Renaître de ses cendres

Renaître de ses cendres

Le principe de Résurrection

 

« Je suis née il y a 27ans, Un sourire à la vie, premiers pas d’un enfant

Je suis née à 20ans, de retour de longue maladie, une nouvelle vie

Je suis née aujourd’hui, Après la mort d’un amour, je tends les bras vers l’infini,

Je ne suis pourtant pas chat, et je suis née déjà 3 fois, l’avenir est devant, Roi, et je me demande ce qu’il attend de moi »

02.2002

Combien de fois êtes vous déjà mort dans votre vie? Combien de fois vous a t il fallu renaitre de vos cendres tel le phoenix, tel le chamane, tel le christ, tel le chat…?

A l’adolescence on meurt à l’enfance en devenant femme en accueillant nos lunes.

Puis on meurt à des amours sincères qui ne résistent pas au temps, ni à la routine, l’enfer.

C’est alors qu’on devient mère et on laisse une partie de nous mourir pour devenir cette femme nouvelle, centre du monde.

On s’éteint à petit feu dans un métier avec lequel nous ne sommes plus en phase, on perd la passion, l’envie, la joie, l’enthousiasme puis on trouve le courage de tout envoyer valdinguer pour mieux nous retrouver, nous voilà ressuscités.

Parfois la maladie pointe le bout de son nez, on lutte, on tient tête, on tombe par ko et on se relève plus puissant qu’avant.

La vie nous prend des êtres chers, et la flamme en nous vacille, jusqu’à sembler s’éteindre et pourtant, chemin faisant, elle trouve la force de se nourrir de nos rires et de nos rêves et reprend de l’allant.

Tout cela n’est que rite de passage, la vie nous met à l’épreuve, nous éprouve et nous bouscule. Mourir pour mieux renaitre à ses désirs, à ses valeurs, renaître pour continuer à grandir et devenir meilleur. Traverser les épreuves dans la douleur à en défaillir, à se demander pourquoi, à chercher le sens, et comprendre que chaque obstacle te mène plus près du bonheur, pas après pas, sur un sentier de vérité qui mène à soi.

La vie te malmène toujours et encore pour mourir à tes croyances, tordre le cou à tes peurs et le jour où la vie aura cessé de s’en mêler, que tout en nous aura été pacifié, que nous aurons enfin touché du doigt l’Unité, accueilli le grand tout, le clair et l’obscure alors se dessinera devant nous l’éternité.

Je nous souhaite patience et courage à l’infini ♥

 

nb: Photo à la Une -Christ en Gloire Basilique Notre Dame La Chapelle Montligeon- juillet 2018

 

 

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Poser ses désirs

Poser ses désirs

Le Moodboard comme un outil

« Utiliser un moodboard comme expression artistique de ses désirs,

mettre en images et en mots nos aspirations et intentions pour l’année à venir. »

C’est L’ange Agnès qui a semé l’idée dans mon esprit, poser mes désirs en un tableau créé de mes mains. Le moodboard traduit littéralement par « planche d’ambiance » permet dans ce cas précis de retranscrire nos désirs profonds, nos projections pour les mois à venir. Un exercice tout bête fait de 3 fois rien. Il vous suffit de trouver un support type chassis entoilé ou pourquoi pas un vieux calendrier que vous aurez pris soin de repeindre en blanc, bref tout support un peu rigide prêt à recevoir votre oeuvre faite de collages.

A vous de choisir la date qui vous convient, le mois de janvier, votre anniversaire ou toute autre date qui marque dans votre vie un nouveau cycle, un nouveau départ. Me concernant, cette année, j’entendais pour la première fois parler de SAMAIN et dans la mythologie celtique irlandaise (Ahhh que j’aime l’Irlande!), SAMAIN est une fête qui débute le 31 octobre et marque le commencement de la nouvelle année. J’ai donc fait le choix de prendre cet élan « spirituel » sous le signe de cette bonne vieille tradition celte. Ce qui ne m’empêchera pas de faire une bonne fête le 31 Décembre, rassurez-vous!

Parfois quand tout semble un peu confus concernant la direction à prendre, mettre à plat ce qui nous vient comme une évidence sur ce que l’on souhaite voir émerger dans notre vie permet de défricher à la machette le chemin qui s’avance, de retourner à notre moi véritable, et de saisir l’essentiel de ce qui nous anime. Ce petit rite annuel donne du sens et un certain relief aux mois à venir.

Vous avez certainement chez vous dans un coin, deux ou trois revues qui trainent, qui datent des mois voire des années passées, n’allez pas plus loin, prenez ce que vous avez sous la main (au pire prenez à la volée en presse deux publications que vous n’aurez pas peur d’égratigner). Nul besoin d’éplucher méticuleusement toutes les piles de magazines existants, laissez faire « le hasard ».

Une fois équipée, renouez avec la petite fille qui sommeille en vous, armez vous d’un bâton de colle et d’une paire de ciseaux et effeuillez les pages les unes après les autres. Créez l’ambiance, votre tasse de thé favori et en fond votre musique préférée, de quoi chantonner et surtout allez où votre coeur vous porte sans réfléchir à la composition finale. Laissez vous émerveiller, emporter par la beauté des images et concentrez vous sur la force des mots (« Rappelez vous le poids des mots… »), et sans hésitation aucune, découpez!

En ce qui me concerne j’assemble les pièces les unes à côté des autres sur la toile au fur et à mesure, sans les fixer, juste pour être sûre de couvrir suffisamment mon support. Puis quand je suis rassasiée, satisfaite de voir l’oeuvre qui s’est dessinée toute seule au rythme de mes désirs, grâce à cette petite voix qui du fond de moi me parlait avec joie et me disait « Oui cette photo ci et ce mot là! », je prends du recule et j’observe. Je regarde et je vois ce miroir de mes aspirations profondes, de ses envies qui me collent à la peau, parfois si simples…et je photographie pour garder le sens de cette douce harmonie et je colle. Je fige cet instant bonheur pour pouvoir y revenir à d’autres heures.

Cette intime création, celle née d’un moment pour soi, je la mets en lieu sûr. Sur mon bureau ou sur un mur à hauteur de regard pour venir me rappeler de temps en temps, ces mots qui résonnent en moi et font écho. Je viens me ressourcer de ces images qui forment un délicieux paysage, quand l’envie m’en prend et je m’imprègne de ces messages.

Vous consaterez, quand douze nouveaux mois auront sonnés, et que vous regarderez ces graines d’intention que vous avez semées l’an passé, que la plupart d’entre elles auront germé, car c’est du fond de votre coeur que vous les aurez faites pousser, dans un terreau fertile nommé spontanéité.

Prenez ce moment juste pour vous ou partagez le avec vos enfants,

ce sera pour chacun un réel enchantement…avis de votre druidéesse préférée♥

 

ps: Druidéesse…voilà une bonne base de découpage, très inspirante  😉

 

 

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Les mots pour l’écrire

Les mots pour l’écrire

La vie en Poésie

« Il ne sert à rien de renier son passé, de repousser à plus tard, il vaut mieux l’affronter. Sinon le passé insiste, insiste et alourdit à chaque fois la note à payer jusqu’à ce qu’on plie les genoux et qu’on dise OK, je me rends, je dis tout… » -Katherine Pancol

De retour de long voyage, à la sortie de ce qu’on appelle une longue maladie, j’avais écrit ces quelques rimes, pour un partage de mes émotions intimes. Des mots à moi même, des mots comme un poème. A peine 20ans, l’envie de regarder droit devant et le besoin de coucher sur le papier mes sentiments pour accueillir l’instant présent.

Et de temps en temps je relis ces mots, pour me rappeler l’importance de chaque minute qui passe, et de temps en temps je regarde cette unique photo pour me rappeler que l’apparence n’a pas tellement d’importance et que tout se joue à l’intérieur de nous. Et pour ceux qui jugeraient cela impudique, excusez moi mais prenez vos claques et vos cliques (pour la rime!), rien ne sert de renier son passé, car c’est grâce à lui que demain vous serez transfiguré.

A l’Aube de mes 20ans

A l’aube de mes 20ans

J’ai rencontré une amie

A l’aube de mes 20ans

J’ai découvert la vie

Elle m’a dévoilée l’Amitié

Dans toute sa générosité

Elle m’a présentée l’Amour

Par des mots sans détour

Elle m’a appris à toucher

Avec tant de sensualité

Elle m’a dit d’écouter

Pour ne jamais oublier

Elle m’a fait observer

Tout ce que je n’avais pas su regarder

Elle a répandu dans mon cœur

Cette incroyable source de chaleur

Elle s’est révélée dans toute sa splendeur

Par son artifice de couleurs

Et me fait gouter la saveur

De son étrange douceur

Elle m’a offert le bien-être

Ce bouquet de bonheur champêtre

Elle me fait pétiller d’envies

Pour apprécier à l’infini

Elle qui sait que chaque seconde

Est un moment précieux pour tout le monde

Elle qui me donne à chaque instant

L’envie de vivre éternellement

Printemps 1994♥

Parce qu’elle revient comme un mauvais refrain, à N. et à toutes les femmes qui ont connu, connaissent ou connaîtront la coupe kojak… vous êtes belle comme une fleur.

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La résilience

La résilience

Ma fille est une étoile

Nom de code Célestine.C emprunté à son arrière grand mère, 50 ans, silhouette menue, chevelure blonde, regard noir profond d’où jaillit sa force de vie, celle la même qui m’a poussée à la rencontrer.

Célestine un prénom tombé du ciel

Je ne connais pas Célestine, les réseaux sociaux nous ont liées grâce à notre activité commune : La peinture. Elle ne publie que rarement sur la toile, un peu d’humour de temps en temps, et tous les 6 mois une photo pour une date anniversaire. C’est en Californie, qu’un de ces posts m’a marquée et de fil en aiguille les mots de Célestine m’ont emmenée vers le film Alabama Monroe et c’est ainsi que j’ai découvert sa blessure. Une cicatrice aujourd’hui longue de 14années, que ni les mots, ni le temps ne semblent effacer.

Pourquoi rencontrer Célestine me direz vous? Je ne sais pas, enfin si, je dirais « pourquoi pas ». L’instinct, une évidence qu’en ce nouveau mois anniversaire de septembre 2018, je devais la contacter, une force me pousse, quelque chose m’appelle chez elle…son étincelle. Elle aurait pu refuser, mais elle m’a ouvert la porte avec de la surprise un peu, de la tendresse beaucoup, de la chaleur énormément, un discours et le regard francs.

Célestine a eu une enfance comme nous autres, avec des vides et des pleins et elle a construit sa vie d’adulte avec ces bagages de l’enfance. A 30ans, c’est une femme heureuse, mariée, vivant dans une belle maison, maman comblée d’un petit garçon, Arthur, et le ventre rond d’une bientôt nouvelle venue : Capucine. Une fleur délicate, de celle qu’on offre pour déclarer son amour.

Février 2003, Capucine a 6ans, elle rentre, en famille, de vacances aux sports d’hiver lorsqu’on lui remarque un léger strabisme. Verdict quelques mois plus tard : tumeur sur le tronc cérébral …incurable. Il lui restait 9 mois, le temps qu’il lui a fallu pour venir au monde. 9 mois dans la dureté du monde hospitalier, dans lequel l’empathie n’est pas innée. 9 mois de chimiothérapie et radiothérapie, 9 mois pour tout perdre, la vue, la vie. 9 mois d’espoir fou, de recherches inespérées, à tenter le tout pour le tout….mais ce ne fut pas assez. 9 mois pour y croire jusqu’au bout, 9 mois d’une mère qui s’en veut plus que tout, de n’avoir pas réussi, le sentiment d’avoir failli, 9 mois pour préparer le geste désespéré, celui de l’accompagner.

15jours après le départ de sa fille, Célestine qui avait tout orchestré tente d’échapper à la douleur mais elle sera rattrapée par l’amour des siens qui lui éviteront la psychiatrie pour son plus grand bien. Depuis la maladie de Capucine, elle est assommée à coups de somnifères et d’anxiolytiques pour garder la tête hors de l’eau et la vie continue en mode automatique. Son fils est alors âgé de 12ans et chez lui la souffrance fait rage, la vie de couple est à panser/penser, les contacts physiques lui sont devenus une épreuve difficile, et une vie de famille est à reconstruire. Malgré une quête de sens désespérée, les êtres sont abîmés, la vague était trop forte, tel un tsunami elle a tout dévasté, elle a tout pris, il ne restait que des morceaux éparpillés.

A force de finir dans le lit de sa fille, elle devine que sa vie vacille, prend la décision dans la chambre de tout vider, pour sauver son fils, mais ce n’était pas encore assez…il fallait tout quitter. Ce fut la descente, déménagement, divorce, déprime et 4ans plus tard à force de chercher la lumière dans le noir, de changement en rupture, après une deuxième tentative avortée, sauvée à nouveau par l’amour des siens, il a fallu la vie continuer.

Un enfant n’en remplace pas un autre

« J’avais tout perdu », ma fille, mon fils à qui je demande infiniment pardon et envers qui je porte une énorme culpabilité. Il était sur son chemin de construction, il a vraiment de quoi m’en vouloir. On retisse des liens depuis 3ans seulement et certainement la colère lui a permis de tenir debout…malgré tout. Je travaillais dans le monde de la déco et quand on me demandait de choisir du rose pour des chambres de petite fille, c’était quelque chose de compliqué, j’avais l’impression de me dédoubler.

La vie sépare puis la vie répare, elle unit les âmes, fait rencontrer l’amour, et lui offre une belle fille qui a le même âge que sa fille, un nouvel amour, salvateur, pour donner naissance en retour. Une enfant annoncée à la même date que l’enfant décédée. C’est alors que pendant la grossesse, à 7 mois exactement, le corps se met à décompenser : insomnies, anorexie, peurs viscérales… les mystères de l’esprit quand le corps n’a pas tout dit. A nouveau ensevelie sous les antipsychotiques, c’est grâce à des rencontres parfaites, une sage femme extraordinaire et une obstétricienne unique que Célestine a pu pousser plus loin le chemin, sans savoir si elle reviendrait du monde où elle glissait à chaque seconde.

Un ange est arrivé, Clothilde il fût nommé. Née à 8 mois, séparée de sa maman elle sera. Mère complètement shootée, incapable de faire un lien avec le nouveau né. C’était sans compter sur les miracles de la vie, un bébé de 3mois qui un instant vous sourit, puis fait prendre conscience de saisir sa chance, et de s’accrocher à l’amour infini. La regarder grandir puis à nouveau craindre le pire, quand les 6ans approchant, les angoisses remontent tambour battant et à nouveau respirer les 7ans passés.

Pour autant, depuis 14ans, les médocs sont toujours bien présents, comme une béquille qui l’empêche de tomber quand au bord du gouffre elle tend à s’approcher. Célestine a érigé une barrière avec sa vie d’avant, pour se protéger, pour ses enfants, pour pouvoir chaque jour avancer et pourtant régulièrement elle tisse des passerelles entre le présent et le ciel.

Tomber 7 fois, se relever 8

Pour quelqu’un qui se dit fragile, je vois une immense force émerger de ton parcours. La vie t’a souvent mise à genou et pourtant tu as toujours trouvé l’énergie nécessaire, même parfois vide de sens sur l ‘instant, de te relever parce que tu as l’étincelle, celle qui te remet en scelle. Si Capucine est quelque part, elle est certainement dans la profondeur de tes yeux si noirs où scintillent des poussières d’étoile et dans cet élan qui te pousse à aller de l’avant.

J’ai voulu retranscrire ton histoire, sans pathos, parce que c’est la façon dont tu m’as partagée ton vécu, à coeur ouvert, avec la détermination qui t’habite de trouver le chemin pour marcher toujours plus loin, avec lucidité. Tu dis « la vie m’a cassée, une partie de moi est morte » et de ces cendres éparpillées, tu as pris en main ta destinée, pour faire naitre un livre outil, destiné aux enfants inquiétés par la maladie, pour leurs parents et peut être aussi pour les soignants. Un outil de médiation que tu as joyeusement illustré, pour les enfants atteints de cancer et aborder les sujets un peu épineux, ceux qu’on ose pas aborder devant eux. « Capucine part en voyage », un livre de quelques pages pour mettre des mots sur les silences qui créent parfois des distances.

« Capucine part en voyage »- téléchargement gratuit

Clin d’oeil de l’existence, aujourd’hui comme une forme de résilience, c’est auprès des enfants des autres que tu t’épanouis en mettant de la couleur dans leur vie. Femme de contrastes, tu portes sur toi un regard sévère, ponctué à l’envie d’ironie, d’humour aussi et on devine sous le corps frêle, la puissance de cet amour inconditionnel qui te donne des ailes.

Mettre les colères à terre et Se pardonner de n’avoir pu faire,

c’est commencer à prendre un peu soin de soi, je crois. ♥

 

A tes enfants..

et à toi Nathalie, Mille Mercis pour ton immense confiance.

 

Source:

Photo à la une, extrait d’une toile de L.Cazenave qui pour moi représente la vie au commencement.

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Shooting photos

Shooting photos

A découvert avec Karin Legros,

la Déesse de la photo

 

Suis entrée en contact avec Karin alors que j’étais à San Francisco, je voulais lui « piquer » ses photos pour illustrer mes propos dans « Femme sauvage » (depuis retirées pour des raisons xyz).

Mon homme ne sachant pas quoi m’offrir Noël dernier, je lui lance une idée comme un défi à moi même…J’aimerais bien un shooting avec Karin Legros, ni une ni deux je le sauvais des eaux, et me voilà avec mon « fichu » cadeau.

Heureuse, parce que j’adore les shootings de Karin, pourtant un peu mal à l’aise, parce que moi je suis toujours derrière « the camera », ne sachant que faire de ce bout de bonheur que j’avais réclamé avec ferveur. J’ai donc laissé trainer et ce n’est que l’automne passé, que je me suis dit « ma belle va falloir te lancer! ».

Il me fallait donc une thématique, elle est arrivée toute seule sous mon nez….Explorer ma Féminité.

J’ai un côté « bourrin », un brin masculin, je ne suis pas la reine de la délicatesse et encore moins une princesse, me viens donc l’envie de faire comme un pied nez à ces idées dont je suis imprégnée. Retrouver via la séance, sensualité et féminin sacré, pour contrebalancer cette image de moi peut être un peu biaisée. Un mood board plus tard (planche d’ambiance créée via Pinterest), nous étions en accord pour faire de moi, la star (bah oui ça rime!).

Je suis arrivée avec ma valise de fringues, choisir c’est compliqué et ça m’a valu un air désespéré. Karin : »heu la valise dans les dunes ça va pas être possible »; Moi: « Mais si, mais si… » et on y est arrivées.

Quinqua mais ça se voit pas, elle a un côté roots que j’aime bien, féminine mais pas trop, masculine juste ce qu’il faut, elle te met toute suite bien dans tes baskets, te détend en 2 ou 3 coups de « T’inquiète! ». Son truc c’est de te faire lâcher, de se faire oublier, de trouver l’endroit qui te correspondra et de te dire « fais pas ci, fais pas ça, vas y mets toi là, enfile ça, baisse ton bras, redresse toi!  » …et c’est ce qui donne le résultat!

Karin, je tiens à te remercier, pour cet oeil que tu as, si bien affuté, d’avoir mis en avant ma diversité, toutes les faces de ma féminité, de mon côté biker à mon monde de douceur (il existe!), avec pour toile de fond une lumière qui joua en ma faveur. J’ai l’impression d’avoir embrassé le monde entier, comme si en un éclair j’avais voyagé au pays de mon intimité. Merci encore d’avoir réconcilié la pudeur de mon féminin et la force de mon masculin, dans ce merveilleux dessein…m’aimer.

Merci Ma Boss préférée♥…en fait, fallait juste OSER.

 

PS: J invite toutes les femmes à se faire ce cadeau et tous les hommes à offrir ce moment à leur moitié. C est thérapeutique, ça réconcilie avec une part de soi même, un moment magique. Nous les femmes avec nos complexes, toujours trop cela ou pas assez ceci, ça posera comme un pansement sur vos yeux et ça mettra des étoiles dans les vôtres, messieurs….
Merci mon homme♥

 

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L’ancrage

L’ancrage

On a besoin des arbres pour s’enraciner
On a besoin des arbres pour mieux s’élever

Le soleil a mis des diamants sous mes pas ce matin
La lumière dans les bois à mis de l’or par endroits
Les fougères enlacées de leurs couleurs ont le sol embrasé
Pourtant la sève des pins coulait chagrin
Le chêne majestueux avec ses grands bras vers l’au delà me faisait comme un adieu
Et pourtant, dans ce firmament, les araignées tissaient leur toile inlassablement

Je vous fais ce cadeau du jour, celui que la nature m’a offert avec amour
Ces bois près de ma rue bientôt ne seront plus
Alors qu’ils étaient classés bientôt ils seront rasés
Pour laisser place au béton, et voir fleurir quelques maisons
Mais il n’est encore pas trop tard, pour garder encore un peu d’espoir

 

https://acrecestas.wordpress.com/6-les-projets-de-la-mun…/…/

Il y a du thym, de la bruyère,
et des bois de pin
Rien de bien malin
Ne le laissez pas devenir le bois d’avant.

PS: Le bois Davant ref: Père @SophieDavant, si quelqu’un la connait, dites lui svp de se manifester, pour peut être ces bois sauver.

 

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Tempête énergétique

Tempête énergétique

Dans l’oeil du cyclone

Nous sommes le 09 Octobre 2018, jour de la nouvelle lune, annoncée à 5h48 du matin et je mets les pieds dans le plat!

L’oeil du cyclone, est ce le terme approprié? L’oeil du cyclone pour dire que je suis au coeur d’une tempête. 3 jours que je suis en pleine tempête énergétique, que je vis cette ascension lunaire de l’intérieur. Je suis chahutée physiquement, incapable d’entreprendre quoi que ce soit, j’ai l’impression d’être au coeur d’une machine à laver et rien n’arrive à l’arrêter. Les miens sont spectateurs de ce déchainement et ne comprennent pas ce déferlement et se sentent impuissants. J’explose littéralement physiquement, je réagis de façon démesurée, quelque chose qui ressemblerait de loin à une crise d’allergie version xxl. Tout m’oblige au repli sur soi, au repos, je ne trouve la paix qu’au fond de mon lit, dès que je suis endormie. Alors que se joue en moi un grand nettoyage, je m’oblige à être sage et j’attends patiemment que la tempête passe.  Je sais d’instinct qu’une fois la lune à son apogée tout va ensuite se calmer et rentrer dans l’ordre et en ouvrant l’oeil ce matin, je savais que le temps de l’apaisement était arrivé.

Confidence pour confidence

Les temps changent et nous ouvrent à d’autres chemins, certains d’entre nous s’éveillent à une quête de sens, une quête de soi, et marchent sur un sentier plus spirituel, j’entends par là, prennent de la distance avec notre monde matériel et férocement cartésien pour laisser place à un peu plus de magie et se laisser habiter par de nouvelles énergies. Ce sentier est le mien et je m’en émerveille chaque matin, surprise du nombre d’années qu’il m’a fallu pour arriver sur ce sentier, mais tout arrive à point nommé, n’est ce pas?

Sentier de terre battue, route nullement tracée, j’ai entamé ce chemin de transformation en conscience il y a maintenant 8 ans par une rencontre, un guide et sa vision façonnée d’amour sur le monde qui nous entoure, et empreint de sérénité. Toutes les épreuves vécues auparavant participent évidemment à prendre cette nouvelle direction, en sont les pavés, mais au cours de ces 8 dernières années, j’ai surtout fini de me victimiser, j’ai compris que le changement devait d’abord passer par changer la manière dont j’appréhende le monde, je devais être la source de ce changement que je voulais voir chez les autres.

Par cette ouverture, cette porte nouvellement entrebâillée, la vie s’est faufilée doucement et vient lentement chaque jour m’apprendre à lâcher prise et à m’ouvrir un peu plus pour laisser place à qui je suis vraiment. La vie m’a apportée pas après pas, sur mon chemin, ce dont j’avais besoin pour aller plus loin, les bons guides: la réflexologie plantaire, le Qi Gong, la PBA, la coupe énergétique, le reiki, un an en Californie, le yoga, la peinture, le monde de la créa, le vedic art, le magnétisme, et chaque individu, chaque rencontre éclairante qui jalonne mon chemin. Autant de signes, si je sais les regarder, et si j’écoute attentivement la petite voix intérieure qui me guide, qui m’ouvrent la voie.

Je sais que je ne suis qu’au début de cette ère de changement, je n’en capte que les prémices, mais la vie m’envoie des messages suffisamment forts pour que je garde le cap, que je garde confiance en cette guidance et je dois dompter mon impatience à vouloir être, mes frustrations à vouloir aller trop vite. Je suis rassurée de voir que d’autres autour de moi sont aussi chahutés que je le suis. Dans un élan parfait, la vie met sur mon sentier, les êtres que je dois rencontrer et nous nous donnons la main sur ce chemin d’éveil et nous nous rassurons les uns les autres. Vous ne serez jamais seul, je vous le dis. Je sais que tout est juste et que ce qui m’arrive aujourd’hui, me portera plus loin demain, même si je n’en comprends pas toujours le dessein.

Hier, alors que je me sentais capable de rien, je me suis juste attablée à faire un dessin, sur un banc de méditation que je souhaite offrir à une amie et il me vient l’envie d’esquisser des fleurs de Pissenlit. Le message de cette fleur, si on regarde sa symbolique : le Pissenlit peut s’épanouir dans des conditions difficiles, il n’est pas étonnant que l’on dise que la fleur symbolise la capacité à s’élever au-dessus des défis de la vie. Comme si la vie me demandait de m’élever toujours plus haut, d’avancer en confiance malgré parfois la tourmente. C’est alors que je vois ma fille, à mes côtés, en train de personnaliser le banc de méditation qu’elle m’a réclamée (du haut de ses 12ans), et y dessiner une main de fatma, symbole de protection…me voilà rassurée :).

Je vois certains sourire, non je ne suis pas un être perché, illuminé ou je ne sais quel autre qualificatif vous aurez peut être trouvé. Je crois que chacun prendra ce chemin en temps donné, ce chemin de l’éveil. Peut être est ce mon chemin aujourd’hui, que mon heure a sonné, à travers ce blog, d’éveiller des consciences, en toute modestie, à travers mon parcours, à travers mes partages sur vos tranches de vie, à travers les évidences où mon intuition me mène, pour vous offrir à vous, les petits cailloux, qui vous guideront sur votre chemin de transformation.

Quitte à vous sidérer pour de bon, perchée pour perchée, je vous fais une dernière révélation. Je suis en pleine lecture de Hippie de Paulo Coelho (ça ne s’invente pas!), autant vous avouer que je suis dessus depuis 2 mois et que j’ai du mal à avancer. Bref hier j’arrive à lire un passage concernant une fille, Marie, qui vient de prendre du LSD et comment vous dire que le descriptif de ce qu’elle voit derrière ses paupières, correspond exactement à ce que je vois derrière MES paupières en séance Reiki, en yoga ou encore quand je sens une connexion profonde à la personne qui intervient sur moi, en coupe énergétique, ou en massage….bien évidemment sans LSD (et toc!), je vous laisse y méditer.

Quand je regarde ces 8 années, je constate que ma vie s’est transformée, ma vie de femme, ma vie d’épouse, ma vie de belle mère, et je continue mes prises de conscience sur ma façon d’être mère, le chemin est sans fin, n’est ce pas?!

Oeuf, larve, chrysalide ou bientôt papillon, par chaque cycle nous devrons passer pour demain nous éveiller.

Que ce post vous semble farfelu ou qu’il soit pour vous une vérité à moitié nue, peu importe, allez surtout où votre coeur vous porte.♥

 

 

 

 

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Voir le beau en tout

Voir le beau en tout

Changer son regard

J’ai souvent des retours sur la beauté de ce que je photographie comme si je mettais toujours les pieds dans des lieux exceptionnels.

Il est vrai  que depuis très jeune, je scrute le monde à travers un appareil photo, j’ai eu mon tout premier à l’age de 12ans et j’ai toujours eu un immense plaisir à photographier…il semblerait que j’ai l’oeil aux dires de certains ou comment je m’applique à voir le beau en tout.

Je n’ai absolument aucune technique, je capture le monde soit avec mon super Nikon, beaucoup trop sophistiqué à mon goût, ou mon simple Samsung, mais je crois que mon premier atout est ma grande capacité d’émerveillement.

Cela peut paraître pour certains très naïf et plein d’innocence, car c’est un regard qui a beaucoup trait à celui de l’enfance, mais je me réjouis de peu, ça étonne mon mari, ça le fait sourire, ça l’attendrit aussi. Je trouve mon bonheur dans les petites choses, un vol de papillon, un doux paysage, un simple levé de soleil, une belle tomate du jardin…parfois trois fois rien. Cela ne tient pas à ce que j’ai vécu même si certainement mon parcours a renforcé cette façon d’être, je suis comme cela depuis l’enfance, les champs de pâquerettes me mettent en joie, véritablement!

Je vous raconte tout cela à l’issu d’un été merveilleux passé à vadrouiller un peu partout sur les routes de France du Nord au Sud et à me régaler de ce qui nous entoure, les jours de pluie comme en plein soleil. Ce que je vois me remplit de gratitude, m’émoustille, me rend légère, m’emplit de zénitude et me nourrit profondément et c’est toutes ces émotions qui je crois transpirent dans mes clichés.

C’est un exercice du quotidien qui s’applique aussi bien sur notre environnement que sur les gens qui nous entourent, comme chercher la lumière dans le noir, prendre de la distance, changer d’angle et s’apercevoir que tout est différent quand on regarde les choses autrement.

J’en ai fait l’expérience encore très récemment lors d’un stage en Vedic Art, qui consiste en un processus de libération de notre puissance créative. Lors de cette formation, nos créations pouvaient parfois ne pas nous donner satisfaction dans leur ensemble et pourtant, en se concentrant sur un détail, tel un zoom sur image, on pouvait alors découvrir de merveilleux paysages.

Vous me direz c’est le principe du verre à moitié plein ou à moitié vide. Je vous répondrais que cela va au delà de ça, c’est plus qu’une leçon d’optimisme, c’est de l’ordre de l’enchantement.

Je ne saurais mieux le dire que Luc Bigé :

C’est-à-dire explorer le monde imaginal, cette réalité invisible qui est comme la racine céleste des choses visibles. En ces espaces inconnus fleurissent les mythes ; les légendes ; les sources d’inspirations des créateurs, des inventeurs et des mystiques ; les esprits des plantes ; les ondines et l’âme du Monde. Cet univers, que toutes les cultures, à l’exception notable de la notre, ont exploré à le pouvoir, pour celui qui le contacte, de susciter de la joie et de le transformer profondément.

Il y a 25ans d’ici, quelqu’un m’a écrit une lettre qui m’accompagne toujours aujourd’hui, en mentionnant ceci :

« En toi vit l’âme du poète, donc le coeur de la vie » – Il se reconnaitra….Schalom Aleichem

Je vous invite à contacter cet espace en vous, l’âme du poète, celui que notre société étouffe à coups de mauvaises nouvelles, en l’assommant de peurs.

Voir le beau en tout, ça commence évidemment et surtout par vous,

Voir le beau en soi, quel challenge dans ce monde de peu de foi

Croyez moi, si vous lui faites confiance,

la vie vous offre un paradis ♥

 

PS : à cette veille de pleine lune, penchez vous vers le ciel et voyez comme elle est belle…à l’heure où l’automne pointe le bout de son nez et ses couleurs chatoyantes, laissez vous porter par cette saison envoutante.

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